Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma

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— Les IV eJeux olympiques du Système solaire sont déclarés ouverts ! entendit-on au-dessus du stade.

Ensuite, selon la tradition, des milliers de colombes furent libérées dans les airs et Eo, subitement, sentit qu’il était l’une d’elles. Ses ailes battaient, l’ovale du stade s’éloignait et, bientôt, il disparut. Il vit passer sous lui des champs, une rivière, une petite ville avec son clocher. La vitesse augmentait toujours, le vent sifflait dans les ailes. Bientôt, le sifflement cessa, les ailes s’évanouirent et le ciel bleu devint noir. Des étoiles non scintillantes l’entouraient de toutes parts, et Eo comprit qu’il était maintenant un vaisseau interplanétaire, l’un de ces premiers vaisseaux maldroits qui circulaient entre Mars et la Terre. Des météorites le frappaient, un gong d’alarme l’assourdissait, il entendait des voix et des rires enregistrés il y a des siècles par des appareils cybernétiques.

Eo était fatigué, sa conscience s’embrumait par moments. Il lui fallait regagner son siècle pour, après une pause, replonger encore et encore dans la mer appelée « passé ».

Finalement, Eo eut de la chance. Un jour, reparti dans le passé, il vit le retour de l’ Albert, Zarika, Borza. Les images se succédaient comme dans un kaléidoscope : la rencontre de Zarika et de Borza devant la porte d’Hôtel Sigma ; un parasol, Zarika et Borza rieurs et heureux, une brassée de fleurs et deux verres avec une boisson posés sur la table ; l’appareil dans lequel ils montent… Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Mais oui, à l’époque, il y avait encore les autojets. Et Sigma, il était alors si petit !

Tiens, voilà le lieu de l’incident ! Le cœur d’Eo battit plus vite. Une pièce ancienne, la nuit… Le rictus d’un animal portant des lunettes. C’est Bouzivse. Eo reconnut sur-le-champ le fameux singe évoqué dans tous les manuels de biologie. Ce n’était pas la photo connue de tout étudiant en biologie, mais Bouzivse lui-même. La réalité, l’imagination ?… Il n’avait pas le temps d’y penser.

Le début de l’épidémie passa devant Eo. Les appareils du service de santé ramassant dans les rues des corps inanimés. Le cordon sanitaire installé autour de la ville.

Sans le vouloir, Eo recherchait Zarika. Où se trouvait-elle ?

Zarika et Borza, en vêtements blancs, planent dans l’air devant un médecin qui, lui aussi, est dans une position saugrenue : il est suspendu dans l’espace la tête en bas, les bras écartés. « Une clinique en apesanteur sur un satellite en orbite circumterrestre », devina Eo. Aussitôt, sa pensée fit un bond de mille ans en avant : « Est-ce que l’apesanteur ne profiterait pas à ceux de l ’Orion ? » Non, la question avait été débattue au Nid d’hirondelle juste avant le départ d’Eo pour le GCI.

L’épidémie est éteinte ! A vrai dire, Eo était même déçu par une telle rapidité. Il voulut revoir ce laps de temps et donna l’ordre mental requis. Mais le bond en arrière dut être trop grand.

Eo était cette fois au bord d’une mer. Tout ce qui l’entourait était à la fois connu et inconnu. Les vagues couraient sur le sable. L’air était frais comme au moment de l’aurore. Borza se tenait devant la ligne de ressac. Il ne pouvait intéresser Eo, cet inventeur bizarre, connu uniquement par l’amour qui existait entre Zarika et lui. Eo décida d’aller plus loin, mais il aperçut à la surface de l’eau un point à peine visible. Il vit que c’était Zarika en l’observant mieux.

— J’allais m’inquiéter, dit Borza.

— J’avais tellement envie de nager, lui sourit Zarika, essoufflée. Sais-tu, depuis quand je n’ai pas vu la mer ?

— Depuis cent ans, répondit Borza, et tous deux ri rent.

Eo regardait des tous les côtés : quel endroit était-ce ? Les contours des montagnes lui disaient quelque chose. Le rocher, là-haut, ressemblait au Doigt du diable. Le Nid d’hirondelle ? ! Mais il était situé beaucoup plus haut au-dessus de la mer ! L’aube vint. Zarika et Borza se dirigèrent vers la montagne. Borza portait un objet curieux, ressemblant à un récipient, mais cela n’intéressait plus Eo.

De nouveau, il fouillait dans le temps.

…Une vieille maison à moitié enfouie sous la neige. Des arbres nus et noirs alentour. Eo était perplexe : aucun chemin ne menait à la maison. Serait-elle inhabitée ? Pourquoi était-elle alors dans l’inframémoire du GCI ? Eo rôda longtemps avant de tomber sur des traces. C’étaient celles d’un homme et d’une femme. Il était évident que la marche n’était pas facile, car ils avançaient tout droit, s’enfonçant de temps en temps dans la neige lourde et humide de la fin de l’hiver. Les traces étaient récentes et conduisaient à la maison. Eo décida de préciser d’où était parti le couple. A son étonnement, les traces commençaient dans la neige vierge. « Ils ne sont pas tombés du ciel, quand même ? » pensa Eo, et il comprit tout de suite que c’était pourtant le cas : près d’une empreinte profonde laissée par un pied d’homme, il distingua la trace légère d’une aile. Il fallait croire que le couple était arrivé en autojet. L’homme avait sauté le premier et aidé sa compagne à descendre. C’est à ce moment que l’engin avait touché la neige d’une aile…

Loin derrière la maison, commençaient des plantations de trabo, des fruits jaunes transparaissaient par endroits à travers la neige.

Où donc l’amena l’inframémoire du GCI, qu’il avait réglée sur Zarika ? Sa trace serait-elle perdue au fond des siècles ? Pendant qu’Eo se demandait s’il ne devait pas renoncer, la porte s’ouvrit et deux personnes apparurent sur le perron. Heureusement, c’étaient Zarika et Borza. Celui-ci portait deux paires de skis. Borza aida Zarika à fermer ses fixations, et ils partirent se promener. Zarika, maladroite, n’était sûrement pas une bonne skieuse.

Dès que Borza et Zarika s’éloignèrent, Eo entra dans la maison. A l’époque, on aimait de telles constructions semi-transparentes, considérant qu’une maison devait recevoir un maximum de lumière. Toutefois, ici on devait pouvoir modifier la transparence des murs.

Eo opérait avec la plus grande attention pour ne rien laisser passer de ce qui pourrait être nécessaire au salut de l’équipage de l’ Orion. Tel un nuage fantomatique, il inspecta le rez-de-chaussée, passant aisément à travers les murs, n’étant, en somme, que sa propre pensée chercheuse multipliée par l’imagination.

Il comprit que c’était la maison de campagne de Borza. Il paraît que Borza y avait monté un laboratoire. Mais ses travaux n’intéressaient pas Eo. Il songeait à autre chose : et si Zarika avait participé à une expérience de Borza ? Non, on ne pouvait pas l’espérer. Tous les travaux de Zarika étaient depuis longtemps rassemblés, étudiés et commentés.

La maison avait une cave, et Eo s’en fut pour la visiter. Un escalier en colimaçon y menait. Le couloir étroit était éclairé par les murs luminescents. Plusieurs portes donnaient sur lui, et Eo entra au jugé dans l’une d’entre elles. La pièce était vide, sans compter le globe transparent qui était suspendu entre le plafond et le plancher, maintenu, Eo le sentit, par un champ magnétique. A l’intérieur du globe, d’un point éblouissant partait par saccades un flux rouge, qui s’écoulait dans un réseau de capillaires. « Un cœur nucléaire, un modèle antique, songea Eo. Où est donc l’installation elle-même ? » Il passa dans la pièce voisine. En son milieu, Eo vit les contours d’une chose énorme, mais n’eut pas la moindre envie de fouiller dans cet amas de ferraille mélangée à du plastique, du verre et à Dieu sait quoi encore.

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