Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma
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- Название:Hôtel Sigma
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Le temps était aux ordres d’Eo. Faisant un léger effort mental, il avança de plusieurs heures. Des voix résonnèrent dans le couloir : Borza et Zarika venaient de rentrer de leur promenade à skis. Bientôt, ils vinrent devant l’installation.
Eo prêta l’oreille.
« …Je regrette, mais elle ne fonctionne pas encore. Et j’ignore si elle marchera jamais », disait Borza.
Zarika lui demanda ce qu’il aurait voulu confectionner avec sa machine. Borza répondit que, pour commencer, il se serait contenté d’une vétille quelconque.
« Avec le champ de forces, j’ai essayé de faire une fourchette à partir d’un morceau d’argent, mais ça n’a pas marché. J’ai voulu, avec des molécules d’aluminium, monter un minuscule mécanisme de levage, toujours sans succès. J’ai fait des milliers d’expériences, j’ai modifié les champs de forces, changé de matériaux, mais sans le moindre résultat. Tu as devant toi un inventeur raté typique », conclut tristement Borza.
Il n’y avait dans cette information rien de nouveau pour Eo, et il s’apprêtait déjà à aller plus loin dans le temps, mais quelque chose le retint.
Borza parlait à Zarika des circuits logiques, des cellules de la mémoire qu’il avait cultivées, de la nouvelle substance pour la machine de synthèse, qu’il avait décidé de tester aujourd’hui.
Eo jeta un regard sur la masse homogène verdâtre qui remplissait la chambre de synthèse, et c’est à ce moment qu’au fond de celle-ci se produisit un mouvement imperceptible. Une partie de la masse s’épaissit, l’autre devint transparente. Une nébuleuse fortement étendue se forma sous les yeux d’Eo, stupéfait. La machine de synthèse, sur laquelle les meilleurs physiciens du monde se cassent la tête jusqu’à présent, aurait-elle fonctionné ? Cet amoncellement de pièces rudimentaires, aurait-il été opérationnel ?
Il semblait que Borza et Zarika n’étaient pas moins abasourdis qu’Eo : effectivement, la machine fonctionnait. Cela sans aucune raison apparente, puisque Borza n’avait rien actionné, n’avait touché à aucun des boutons et autres leviers.
La nébuleuse projeta des rayons, qui tressaillirent au rythme du cœur nucléaire. Eo commença à discerner dans la nébuleuse les contours d’un vaisseau ancien, l’un de ceux qui sont amarrés à jamais au Musée d’astronautique. « Pour eux, on dirait, ce vaisseau n’est pas ancien », pensa-t-il.
Zarika, qui se tenait tout près de la chambre, se tourna vers Borza, voulut parler, mais il lui prit la main et lui chuchota quelque chose avec ardeur. Eo, malgré ses efforts, ne pouvait pas l’entendre. Il faillit pleurer de déception. Entre-temps, la nébuleuse qui représentait le vaisseau se mit à s’estomper. Quelques minutes plus tard, elle se fondit dans la masse verdâtre homogène qui remplissait le conteneur.
Ainsi donc, les historiens mentent, la machine de synthèse avait fonctionné ?
Mais comment avait-elle pu marcher sans même être branchée ? Quel dommage qu’Eo ne pût comprendre ce que Zarika et Borza se dirent ! Ils parlèrent si bas que seuls des mots isolés furent audibles : « hasard… coincidence… champ de forces errant… » Puis, Zarika évoqua une « bouilloire placée sur un réchaud incandescent »… les jeunes gens auraient décidé de prendre du thé.
Prêt à s’en aller, Eo, dépité, remonta l’escalier en colimaçon, traversa lentement le salon et, entendant une conversation, stoppa net.
Zarika persuadait Borza de rédiger un article pour exposer les résultats de ses expériences, y compris l’inexplicable cas du modèle de vaisseau.
Borza refusait.
— Fais-le, Borza, fais-le ! voulut crier Eo, tout en comprenant qu’il ne pouvait être entendu.
— Bon, je le ferai, accepta à contrecœur Borza, et Eo, enthousiasmé, se précipita dans son siècle.
Si seulement Borza a tenu la parole donnée à Zarika, dans l’une des millions de vieilles revues d’il y a mille ans il doit y avoir son article contenant des données exceptionnellement importantes pour Eo.
La recherche de l’article de l’auteur peu connu fut confiée à un appareil cybernétique, et quelques minutes plus tard Eo tenait le gros volume des Annales de physique avec l’article de Borza. Il était suivi d’une critique à l’emporte-pièce, mais cela n’intéressait pas Eo.
Quelle idée simple et éblouissante : utiliser l’effort mental pour mettre en marche la machine de synthèse ! Il fallait rendre justice à Zarika et Borza qui effleurèrent cette idée sans parvenir à la matérialiser.
A cette fin, il fallait un bioémetteur, mais au XXII esiècle les bioémetteurs étaient encore trop imparfaits.
Il est vrai qu’une expérience, une seule, de Zarika et de Borza fut couronnée de succès : la machine de synthèse démarra et commença à créer un modèle du vaisseau auquel Zarika pensait alors. Certes, le modèle fut imprécis et n’exista pas longtemps, mais ce fut là une victoire grandiose, qui aurait pu faciliter notablement la solution de divers problèmes, déterminer pour des années le développement des sciences… si Zarika et Borza avaient su une chose : descendant l’escalier de la cave, Zarika avait actionné involontairement son bioémetteur.
Maintenant, après la découverte d’Eo, la parole était aux physiciens. Ils devaient synthétiser en une seule substance les milliers de produits que les biologistes avaient trouvés pour secourir l’équipage de l’ Orion. C’est avec ce remède qu’on allait pouvoir vaincre la maladie qui l’affectait.
Il y avait encore pas mal de travail, mais une lueur d’espoir commençait déjà à poindre. Désormais, il n’était plus nécessaire de dissoudre les préparations dans l’eau de la fontaine pour les tester sur les passagers de l’ Orion, car cela aurait demandé de longues années.
Dans la Cité Verte, on assemblait fébrilement la machine de synthèse destinée à rassembler les propriétés de tous les médicaments. Ainsi, les milliers de ruisseaux ne peuvent-ils pas franchir séparément un obstacle, mais, en formant un seul courant, ils l’emportent.
La construction de la machine de synthèse touchait à sa fin lorsque le chef de Sigma, très nerveux, appela au vidéophone le comité pour le salut des voyageurs de l’ Orion.
— Il n’y a plus une seule minute à perdre ! cria-t-il. Ils se préparent à donner l’assaut !…
— Quel assaut ? fit le président du comité, ne comprenant pas.
— C’est simple : ils sont prêts à démolir leur bâtiment pour sortir.
— Et ceux qui ne peuvent pas marcher ?
— Ils les emmènent sur des brancards.
— Incroyable !… marmonna le président du comité. Et le navigateur, le plus souffrant ? Il est dans un état très grave, pratiquement sans connaissance…
— Grigo, ils l’emmènent aussi.
— Qu’avez-vous à craindre ? Les malheureux n’ont pas d’armes, ils ne peuvent rien faire les mains nues, dit le président du comité.
— Les mains nues ! ricana le chef de Sigma. Ils se sont armés de tout ce qu’ils ont pu trouver, y compris les troncs et les grosses branches des arbres de la serre.
— Il nous faut une journée encore pour obtenir le remède, dit le président du comité. Quand doivent-ils donner l’assaut ?
— Immédiatement.
— Pourquoi avez-vous tardé à nous en informer ? fit le président, mécontent.
— Ils ont détruit le système électronique d’alerte…
— C’est désespéré, dit le président du comité. Il faudra les endormir. Donnez ordre à — comment l’ont-ils baptisé ? — Sept-Yeux…
— Ils l’ont mis hors service.
— Alors, ordonnez au système de sécurité d’envoyer du gaz soporifique dans toutes les pièces.
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