Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma
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- Название:Hôtel Sigma
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Ante gémit comme s’il avait une rage de dents.
— Dire que ça commençait si bien ! Et ils ne se savent pas atteints ?
— Je pense que non.
Ante porta son regard sur la jeune fille qui, souriant, parlait à l’homme qui ressemblait à Ante.
— Qu’en penses-tu, Eo ?… C’est grave ? l’interrogea Ante.
— Grave n’est pas le mot, dit Eo et montra du doigt la spirale tordue. Regarde comme les parois du noyau sont amincies. Chacun d’entre eux peut mourir d’un instant à l’autre. Comment sont-ils encore en vie ? murmura-t-il, et il se tapa aussitôt le front : — Mais c’est parce qu’iis ne se savent pas malades !
— Comment ça ?
— C’est tout simple, Ante, parla Eo fébrilement. Dans le temps, Zarika Borza en personne a fait une étude là-dessus. Elle a prouvé qu’il existe une infection qui, affectant les cellules du cerveau, peut y séjourner indéfiniment à l’état latent. C’est d’ailleurs le nom d’infection latente que Zarika lui a donné. Il suffit que l’agent pathogène devienne actif pour que l’homme périsse. Le plus intéressant est que l’infection peut « s’éveiller » dans un seul cas, à savoir si l’homme apprend qu’il est atteint et commence à y penser. Zarika a dédié sa découverte à Borza, décédé peu avant des suites d’un accident survenu au cours d’un contrôle de quarantaine.
— Et tu crois que l’équipage de l’ Orion est victime de cette même maladie ?
— Je l’ignore. Pour autant que je sache, les biologistes de la Terre n’ont jamais eu affaire à un tel virus, répondit Eo.
— Ils ont déjà franchi l’orbite de Jupiter, reprit Ante. Ton établissement, il restera longtemps encore sans être utilisé ?
Eo ne répondit pas.
— Il va falloir freiner l’ Orion, décida Ante. N’ont-ils donc pas encore compris là-bas que ce vaisseau menace tout ce qui vit sur Terre ? Et ailleurs.
…La réunion extraordinaire du Conseil suprême de coordination ne dura pas. Partout où ils se trouvaient — sur Mars, sur Vénus, sur la Lune, sur Pluton, sur la Terre —, les membres du Conseil, appelés par le président, entrèrent en biocommunication et se concertèrent avec lui et entre eux-mêmes. Il fallait se prononcer sur le sort du vaisseau qui portait la mort à son bord. Déjà, il était clair que l’ Orion se dirigeait vers la Terre.
Ante et Eo, dont le vaisseau, sur ordre du Service de patrouille, était toujours invisible pour l’ Orion, furent autorisés à suivre la séance du Conseil. Ils se branchèrent sur son canal après le début de la conférence et plongèrent dans un torrent d’objections, de répliques, d’avis contradictoires.
— …Si nous les faisions débarquer sur un satellite désert ?
— Qu’ils atterrissent, nous avons les moyens de les isoler dès leurs premiers pas avec une bioprotection fiable.
— Comment savoir où ils se poseront ? La protection pourrait arriver trop tard…
Pendant quelques minutes, les membres du Conseil avancèrent projet sur projet.
— Il faut que leur canot atterrisse le plus près possible d’Hôtel Sigma, dit le président du Conseil.
— A proximité, il n’y a qu’un terrain convenable, le cosmodrome du Musée d’astronautique.
— Il n’est pas adapté pour accueillir un vaisseau : depuis deux cents ans, aucun atterrissage n’a eu lieu à cet endroit.
— On peut préparer le cosmodrome, mais cela demandera du temps.
— Combien ? demanda le président.
— Quelques heures au moins.
— Plus précisément ?
— Cinq heures.
— Entamez immédiatement les préparatifs, dit le président. Vous serez responsable du cosmodrome.
— Préparer le terrain ne suffit pas, réagit une voix. Il pourrait y avoir des visiteurs dans l’enceinte du Musée d’astronautique…
— Évacuez tout le monde, ordonna le président.
Personne dans le musée.
— Comment expliquer à l’ Orion où il doit se poser ?
— Ce sera une manœuvre imposée.
— Impossible. Il faudrait qu’ils choisissent eux-mêmes le bon terrain, et que ce soit justement le cosmodrome du musée.
— Alors, il n’y a qu’une solution : agir sur le navigateur de l’ Orion par biocommunication, lui suggérer le cap et le choix du terrain.
…Ante regarda Eo et prononça :
— Pauvre navigateur ! Et si la biocommunication s’inversait et qu’il lise dans les pensées du coordinateur ?
— Alors, ce sera sa fin, répondit Eo.
Cependant, la discussion au Conseil se poursuivait. Il fut décidé de suggérer au navigateur, ce qui devait être l’unique influence des Terriens sur l’ Orion, que le vaisseau devait effectuer encore trois révolutions avant le débarquement.
Les trois révolutions allaient permettre aux Terriens de préparer à temps le cosmodrome et le bâtiment à Hôtel Sigma.
Le président du Conseil de coordination employa la biocommunication commune pour s’adresser à toute la population de la planète :
— Terriens, vous êtes déjà tous au courant du malheur qui a frappé nos frères qui nous ont rejoints à bord du vaisseau Orion. Personne d’entre vous ne doit être vu par eux. Autrement, par la biocommunication, ils se sauront malades, ce qui, en principe, les tuera. Nous ferons de notre mieux pour les guérir. Les sauver est une affaire d’honneur pour tous les Terriens.
— L ’Orion s’approche de la couche atmosphérique de la Terre, annonça Ante au chef du Service. Faut-il corriger son orbite ?
— Non, répondit le chef. Tout est en ordre. Il y a déjà eu une séance de biocommunication avec le navigateur…
Eo ne détachait pas son regard de la poignée d’hommes qui avaient parcouru des distances incroyables avant de revenir sur leur planète. Les voilà maintenant près du but, mais ils portent en eux la mort sans le savoir.
— Nous ne connaissons toujours pas leurs noms, dit Ante tout bas.
Eo, maussade, débranchait les appareils de biocontrôle.
— Pauvre navigateur ! Il peut souffrir plus que les autres, soupira-t-il.
Ante et Eo cessèrent de suivre la séance du Conseil.
Celui-ci examinait la stratégie de lutte des Terriens pour la survie de l’équipage de l’ Orion.
— Mettez-vous à leur place : ils vont descendre du vaisseau et constater que la Terre est déserte. Ils penseront que la planète n’est plus habitée…
— C’est sans importance, pourvu qu’ils ne devinent pas leur mal.
— A partir de cet instant, tous les biologistes du Système solaire, tous les hommes participeront à la lutte pour la survie des passagers de l’ Orion, dit le président. Mais, le mal ne progressera-t-il pas ?
— Nous avons une préparation qui stabilise l’évolution de ce type d’affection, dit le virologiste, membre du Conseil.
— De quoi s’agit-il ?
— Elle existe depuis très longtemps. Il y a eu sur Terre une brève épidémie, et c’est alors qu’elle a été découverte. D’ailleurs, l’épidémie avait une origine semblable, l’infection ayant été rapportée du cosmos à bord du vaisseau Albert.
— Je me souviens, c’était quelque chose en rapport avec le tabac, dit le président.
— Comment envisagez-vous de leur administrer la préparation ? demanda quelqu’un. Ils pourraient avoir des soupçons.
— Sans problèmes, dit le virologiste. La poudre peut être mêlée à la nourriture ou, mieux encore, diluée dans l’eau, parce que d’aucuns pourraient refuser les repas, mais tout le monde, forcément, boira.
— Vous garantissez l’effet de la préparation ?
— Du moins, elle est censée freiner l’évolution de la maladie…, répondit le virologiste.
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