Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma

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Ceux qui marchaient encore, se relayaient au chevet du navigateur.

Joy avait sa relève dans quatre heures. Il pouvait, ou plutôt il lui fallait dormir, mais le sommeil ne venait pas. Et s’il se couchait quand même ?

S’étant tourné et retourné dans son lit, le commandant se leva — la combinaison légère lui parut être de plomb —, et il se rendit dans la pièce où Grigo était alité. La nuit, les larges couloirs semblaient infinis. La salle centrale, que le commandant traversait, était éclairée par la lune, que l’on apercevait à travers le mur transparent. Les hommes de l’ Orion s’étaient déjà habitués au clair de lune bleuâtre. Sous le plancher, sans se presser, voguaient des ombres informes. En dépit du silence, les pas du commandant résonnaient à peine.

S’approchant de la porte derrière laquelle se trouvait Grigo, le commandant s’arrêta et écouta attentivement. Aucun son ne venait de la chambre. C’est Piotr qui était de service : il avait senti une amélioration dans son état de santé et il se proposait pour veiller Grigo.

Argo entrouvrit la porte, et Piotr se glissa dans le couloir. Le visage blanc du mathématicien était figé comme un masque. « Je dois avoir le même air que lui », songea le commandant en interceptant le regard de Braga.

Piotr referma doucement la porte derrière lui et s’adossa au mur.

— Alors, comment va-t-il ? chuchota le commandant.

— Dieu merci, il s’est endormi.

— Pas d’amélioration ?

— Penses-tu ! C’est encore une chance qu’il n’y ait pas d’aggravation. Il a mis du temps à s’endormir. Il n’y a pas longtemps, il a déliré.

— Quelque chose de nouveau ?

— Toujours pareil. Il n’arrive pas à oublier ces malheureuses trois révolutions. On dirait que c’est devenu une obsession chez lui.

Le commandant caressa sa barbe.

— Sept-Yeux aussi nous a abandonnés, dit-il.

— Il n’est pas tout-puissant, soupira Piotr. Il faut croire qu’il est incapable de trouver le remède contre notre mal.

— Eh bien, recherchons-le nous-mêmes, dit le commandant.

— C’est-à-dire, Joy ?

— Après, après… Dis-moi plutôt ce que tu donnes à Grigo.

— C’est curieux, ça, s’anima Piotr. Tu te souviens, Sept-Yeux refusait tout médicament aux malades. Il ne pouvait rien nous donner…

— Ou bien il ne le voulait pas, rectifia Joy.

— Sept-Yeux s’est borné à donner un conseil aux malades : boire davantage, à la fontaine.

— Bon. Va dire à tous ceux qui peuvent encore marcher de venir dans la salle centrale. Ayant regardé autour de lui et baissé la voix jusqu’à un murmure à peine audible, il expliqua : — On prépare l’assaut.

— Et Sept-Yeux ?

— Pense à un procédé pour le déconnecter. Que les techniciens fabriquent des armes blanches avec les moyens du bord.

— Mais nous pourrions détraquer le système de Sept-Yeux, chuchota le mathématicien, apeuré.

— Justement c’est notre but maintenant, sourit malicieusement le commandant. Vas-y et exécute les ordres.

— Mais… je suis de service…, bredouilla Piotr.

— Je te relaie.

— Regarde-toi donc ! Tu devrais garder le lit.

— Vas-y, Piotr. C’est un ordre.

Braga disparut à un détour du couloir et Joy entra dans la pièce. Le navigateur s’agitait sur son lit, respirant péniblement. Malgré la fièvre — tout son corps dégageait une forte chaleur — Grigo était pâle comme la mort.

— A boire, râla-t-il sans ouvrir les yeux.

Le commandant loucha sur la carafe posée sur la tablette de chevet mais ne s’en servit pas. Lui aussi avait terriblement soif.

Un lointain matin se levait derrière les murs du bâtiment. Les nuages qui tourbillonnaient tout le temps sous le sol venaient d’acquérir un aspect nouveau, sinistre. Ils étaient gris, parfois à moitié transparents, ils étaient maintenant gonflés et noirs comme avant un orage.

— C’est la pieuvre qui lâche des nuages de cette couleur quand elle est menacée, dit quelqu’un en tapant du pied sur le sol.

— Et dire que le canon à laser permettant de pulvériser les météorites est resté à bord de l’ Orion, soupira Piotr.

— Oui, nos armes ne sont pas fameuses, dit quelqu’un. Soyons francs, elles sont même rudimentaires.

— Comme celles des pithécanthropes, ajouta Brock, qui faisait étalage de ses connaissances sur l’histoire de la Terre.

Joy Argo examina l’assistance, retint son regard sur les brancards entassés près de la fontaine. Les conversations se turent.

— Nous allons nous diviser en commandos d’assaut, dit-il. Le premier tentera de défoncer la porte. Le deuxième sera chargé de maintenir la brèche ouverte : il est possible que son matériau se reforme tout seul…

Les visages, blancs comme de la craie, des membres de l’équipage étaient pleins de détermination.

— Je passerai devant, dit le commandant, terminant par cette phrase ses brèves instructions.

CHAPITRE 6

Le XXII esiècle

Sorti de clinique, Borza eut énormément de travail. Il revenait beaucoup de vaisseaux du cosmos, et le service de quarantaine ne chômait pas.

Cependant, Borza consacrait chaque minute de loisirs à son œuvre chérie, la machine de synthèse. Il ne venait pas souvent chez lui, ayant pris son appartement en grippe depuis les tristes événements dont le pauvre Bouzivse fut la première victime.

Lui et Zarika entraient tous les jours en biocommunication. Borza lui parlait de son travail, des vaisseaux qui venaient de rentrer sur Terre, lui faisait part de ses problèmes avec la machine de synthèse, de sa solitude et de son ennui. Zarika, elle, se vantait de ses progrès scientifiques, lesquels, effectivement, étaient surprenants.

Zarika se révélait une biologiste née. Elle lisait dans les cellules vivantes comme dans un livre ouvert.

Un jour qu’il faisait particulièrement beau, que le soleil chauffait comme en été et que les glaçons sur les corniches fondaient et gouttaient sur les passants, Borza sentit qu’il ne pouvait plus attendre : il devait entendre Zarika aussitôt, immédiatement, il devait la voir non pas sur l’écran vidéo, mais près de lui. Ayant trouvé une place libre sur un banc du square qu’il traversait, Borza s’assit et essaya de se concentrer avant de parler à Zarika. Puis il fourra la main dans la poche et, serrant dans son poing la petite boule du bioémetteur, ferma les yeux. Le visage de Zarika émergea devant son regard mental.

— Tu n’es pas à ton service ? s’étonna Zarika.

— J’ai déjà terminé. Et je suis libre demain. A cette occasion, proposition est faite à Zarika, collaboratrice scientifique de la biostation, de demander à son professeur…

— Je veux bien, accepta soudainement Zarika. Tu es têtu comme quarante mille robots. Où se voit-on ?

— Voilà qui est bien parlé ! s’anima Borza. J’ai une paire de skis pour toi. Je t’attendrai au Musée d’astronautique. C’est tout près de mon cottage.

Le pilote automatique annonça que l’appareil n’était plus loin de son but. La voix était désagréable, et Zarika y décela quelque chose qui ressemblait au grondement de Bouzivse.

…Derrière le hublot, passa un vol d’oiseaux, déployé en triangle. Le « meneur » volait devant, remuant lourdement les ailes. Il conduisait sa bande rempli du sentiment de sa dignité, mais aussi de sa responsabilité envers tous ceux qui le suivaient. Même l’appareil qui l’avait presque frôlé ne le fit pas dévier de sa trajectoire. Mais peut-être les oiseaux avaient-ils déjà l’habitude des machines en forme de goutte qui sillonnaient sans bruit l’océan aérien ?…

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