Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma

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Borza tira sur le nœud et le fil pourri s’effrita. Seulement, le papier s’était collé et la feuille ne se déroulait pas.

— Le papier est humide, dit Zarika. Pose-le sur le sable, qu’il sèche.

Or, lorsque, quelques minutes plus tard, Zarika essaya de dérouler le message, il se réduisit en poussière.

— Qu’est-ce que j’ai fait…, laissa échapper Zarika.

— C’est l’effet de l’oxygène, expliqua Borza. Le papier est resté trop longtemps dans la bouteille, et l’air frais lui a été fatal.

Un coup de vent dispersa les restes de papier.

— Celui qui a jeté cette bouteille a-t-il jamais été secouru ? demanda Zarika.

La mer s’éveillait avec l’aurore. La vague a fraîchi. Ils nagèrent loin, la rive devenant à peine visible. Fatigués, ils revinrent, sortirent de l’eau et s’étendirent sur le sable.

— Vue d’ici, la station ressemble à un nid d’hirondelle, n’est-ce pas ? demanda Zarika.

— En effet, admit Borza.

Maintenant, il voyait le monde avec ses yeux à elle, grands ouverts, naifs, étonnés. Peut-être, est-ce la qualité la plus précieuse chez l’homme, celle de s’étonner de tout ? Toutes les découvertes ne partent-elles pas de là ?

Reposée, Zarika s’assit, prit la bouteille. Borza admirait le corps harmonieux de la jeune fille.

— J’ai une idée, se tourna vers lui Zarika. Refermons la bouteille et jetons-la à la mer.

— Pour annoncer un malheur ?

— Non, le bonheur…

— Et que mettrons-nous dedans ?

Souriant malicieusement, Zarika tira un ruban de ses cheveux, fit de la bande vermeille un rouleau et la fourra dans le goulot.

— Rebouche la bouteille, veux-tu, demanda-t-elle à Borza.

Ayant remis le bouchon à sa place, il voulut jeter la bouteille le plus loin possible.

— Attends ! l’arrêta Zarika.

— Oui ? demanda Borza.

— J’ai peur…, dit doucement Zarika. Je sais que cela te fera rire, que tu diras que je suis superstitieuse…

— Que veux-tu dire, Zarika ?

— Ne la jette pas, pria-t-elle enfin. J’ai peur qu’elle s’écrase contre les rochers.. Ou que le bouchon laisse filtrer de l’eau et la bouteille coule. Et je ne veux pas que notre bonheur se brise ou se noie.

— Dans ce cas, cachons-la dans la montagne.

— D’accord.

Au pied de la montagne, ils découvrirent un étroit sentier.

— Il doit mener à la station, dit Borza.

— Au Nid d’hirondelle, corrigea Zarika.

Le sentier escarpé serpentait et il fallait se cramponner à tout instant aux broussailles.

Parvenus à une plate-forme aux bords dentelés, ils s’arrêtèrent. Au-dessus, se dressait le Doigt du diable, en bas, la mer s’étendait, bleue.

— On la cache ici ? demanda Zarika.

— Oui, répondit Borza.

Il regarda autour de lui, puis s’approcha du bord de la plate-forme et appuya sur un bloc recouvert de mousse. Le bloc résista d’abord, puis bougea et, soudain, roula, entraînant une avalanche de pierres. Il laissa un creux, profond et humide.

Zarika posa la bouteille au fond du creux. Ensuite, ils rebouchèrent le trou avec des pierres et des gravats.

— La mer tantôt baisse, tantôt monte, dit Borza. Et si elle arrivait un beau jour jusqu’ici ?

— Tant pis, dit Zarika en faisant un geste de la main.

Ils gardèrent longtemps le silence. Le soleil était déjà haut et commençait à chauffer.

— Quittons-nous ici, dit Zarika. Je continue seule.

Borza regardait Zarika suivre le sentier. Finalement, sa silhouette disparut dans l’entrée du Nid d’hirondelle.

CHAPITRE 5

Le XXXII esiècle

…Elles étaient dures, les nuits blanches du commandant. Joy Argo se remémorait et analysait inlassablement chaque épisode depuis le jour où l’ Orion était rentré sur Terre. L’arrivée débutait normalement, Grigo ayant bien orienté le vaisseau. Certes, au cours du vol ils n’avaient pas réussi à communiquer avec les Terriens, pas une seule fois ceux-ci n’étaient apparus sur les écrans du bord. Mais, quoi qu’en disent les techniciens, les équipements de l’ Orion étaient peut-être défectueux ? Admettons. Que s’est-il passé ensuite ? On s’était placé en orbite circumterrestre, on avait commencé à rechercher un endroit convenable pour l’atterrissage du canot. Là, on eut la chance de trouver le terrain, dès la deuxième révolution, au-dessus du continent australien. Le cosmodrome où ils pouvaient se poser se trouvait en dessous d’eux. Il ne restait qu’à débarquer sur le canot et descendre. Subitement, Grigo s’entêta, réclamant vaille que vaille trois révolutions complètes. Trois, et pas une de moins.

C’est, paraît-il, par l’exigence soudaine du navigateur que l’enchaînement d’événements étranges avait commencé pour l’équipage.

Grigo ne pouvait fournir aucun argument valable en faveur de son insistance. Il fallait absolument trois révolutions, un point c’est tout !

Admettons que le navigateur était fatigué, à bout de nerfs, pensait Argo, tournant et retournant dans son lit. Ils étaient tous à bout de forces, infiniment émus par les prochaines retrouvailles avec la Terre, où dix siècles s’étaient écoulés depuis leur départ.

Or, même après, Grigo ne put guère expliquer son comportement. « C’était comme une éclipse », disait-il et d’ajouter : « Si j’étais un mystique, je dirais que c’était une voix intérieure. »

Toujours est-il que le canot se posa sur le terrain choisi. A l’atterrissage, il était déjà clair que c’était un véritable cosmodrome. Bizarrerie de plus : il y avait de tels cosmodromes à l’époque du départ de l’ Orion. N’avaient-ils pas changé depuis, est-il possible qu’ils n’aient pas été perfectionnés ? Incroyable ! La Terre s’est-elle arrêtée au stade précédent de son évolution ? Ou bien… ou bien y a-t-elle été contrainte ?

C’est alors qu’était né le terrible soupçon que la Terre était abandonnée depuis longtemps par les hommes. Les raisons pouvaient en être nombreuses…

Ils avaient été accueillis par des automates, réunis dans une goutte transparente et brillante. Finalement, c’était normal : la quarantaine, les règles de sécurité, etc. Piotr Braga parla beaucoup alors du service de quarantaine des Terriens, désireux d’apaiser ses compagnons inquiets… Non, il en parla plus tard, lorsque les automates les amenèrent dans ce sacré bâtiment sans issue. Oui, ses renseignements étaient quelque peu caducs, puisqu’ils se rapportaient à l’époque du départ de l’ Orion, mais c’était mieux que rien.

Le plus vexant n’était même pas que leur retour sur la planète avait tourné en une absurdité aussi monstrueuse, pas plus qu’ils s’étaient retrouvés dans une prison dont ils ne réussissaient pas à trouver l’issue. Le commandant et ses hommes se sentaient surtout offensés par le fait que leur expédition lointaine, pleine d’efforts titanesques et de risques parfois mortels, s’avérera vaine. A qui allaient-ils transmettre les résultats de leur voyage vers le delta de Céphée ? Pas à Sept-Yeux quand même ?

Le commandant se leva pour aller boire de l’eau. Dans son verre, elle s’était réchauffée, alors qu’il l’aimait glacée, quand elle fait mal aux dents et qu’elle engourdit la langue.

L’immense bâtiment dormait. La salle ronde, au centre de laquelle jouait la fontaine, lui rappelait le salon de l’ Orion. Si on retournait à bord du vaisseau ? Parole d’honneur, en vol, c’était plus facile.

Derrière le mur transparent de la salle, tels des fantômes, les arbres étaient secoués dans la nuit par un vent violent. Par endroits, d’autres bâtiments scintillaient, baignant dans un clair de lune bleuâtre. Qui les habitait ? Peut-être, de pauvres hères comme ceux de l’ Orion, rentrés de voyages interstellaires ? Des prisonniers de machines ? Assurément, Joy Argo ne percerait jamais ce mystère, pas plus qu’il ne saurait quels nuages tourbillonnent constamment sous le plancher transparent de la grande salle.

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