Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma

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— Le plus grand miracle du monde, c’est la vie, dit avec conviction Zarika. Et son héros principal, c’est le biologiste.

— Tu te trompes, c’est l’inventeur.

— Eh bien, on en rediscutera !

Obéissant au programme, l’appareil amorça sa descente.

— En bas, il y a des plantations de trabo, dit Borza.

Zarika regarda. Par endroits, on pouvait même distinguer les points orange des fruits.

— Il a été difficile de l’acclimater sur Terre ? s’enquit-elle.

— Cela a demandé du temps, répondit Borza, une centaine d’années. A propos, c’est ici qu’a été faite une découverte qui pourrait t’intéresser en tant que biologiste. Une fusée automatique venait de Vénus avec une cargaison de trabo. En cours de route, un flux météorique avait endommagé son circuit de commande. Au-dessus de l’Australie, celui-ci a eu une défaillance. Imagine-toi la masse de neuf cents tonnes qui, à tout instant, peut changer d’angle d’attaque et percuter la surface. Finalement, on s’en est sorti. Un intercepteur a été envoyé. Il a tenté d’intervenir en altitude, mais l’opération était impossible.

— On a fait sauter le vaisseau ?

— Non, on l’a tout simplement découpé au laser, dit Borza. Ensuite, la cargaison a été recueillie. Une partie s’est déversée sur la réserve naturelle qui jouxte le cosmodrome. Deux ans plus tard, on a remarqué que le nombre de bêtes s’était sensiblement accru dans le secteur de la réserve. Le forestier y est allé. Il a perçu une combe grouillante d’animaux qui avaient oublié leurs querelles. Le forestier s’approche et aperçoit un petit buisson aux feuilles bleuâtres et avec de bizarres fruits orange. Les bêtes les flairent et les lèchent. Le kangourou se baisse pour le faire et la souris se met sur ses pattes postérieures… Le forestier y est resté jusqu’au soir. Dans les ténèbres, les fruits du trabo — c’étaient donc eux — ont commencé à luire. Bref, on a compris que l’un des fruits répandus avait germé pour donner naissance au nouveau trabo, le trabo terrestre.

Descendus de l’appareil, Zarika et Borza se dirigèrent vers la maison, à moitié cachée sous la neige. Il avait beaucoup neigé la veille. Zarika et Borza s’enfonçaient parfois jusqu’à la taille dans la neige, Zarika ayant eu l’idée de ne pas suivre l’allée, mais de marcher tout droit.

De loin, la maison ressemblait à une méduse semi-transparente et immobile.

— A Sigma aussi, nous habitions une maison à la transparence variable, dit Zarika.

— Encore ! s’exclama Borza, levant les bras.

— Quoi ? fit Zarika, surprise.

— Encore des souvenirs !

Ils se regardèrent et partirent d’un grand éclat de rire.

Ils balayèrent le perron enneigé, puis Zarika alla visiter les pièces du rez-de-chaussée et Borza s’occupa du thé, opération délicate qu’il ne confiait jamais au robot.

— On se repose ? demanda Borza après le thé.

— On skie, répondit Zarika.

Ils sortirent. Borza aida Zarika à serrer ses fixations.

— Fais comme moi, dit-il. Ne te presse pas.

Au départ, ça n’alla pas fort. Voulant devancer Borza, Zarika tombait souvent. Peu à peu, elle s’habitua, et en fin de compte Borza dut reconnaître qu’elle était une élève douée.

Une petite bête à poil blanc émergea devant les skis, tout près de la jeune fille, et disparut en faisant de grands bonds.

— Tiens, un lièvre ! cria Borza.

La neige s’affaissait sous les skis, et il n’était pas facile d’avancer. Ils pénétrèrent dans un bosquet.

Zarika planta ses bâtons dans la neige.

— Ça sent le printemps, dit-elle. Comme le temps file…

— Le temps… Et nous aurions pu ne pas nous retrouver dans le temps, dit Borza. J’ai même peur d’y songer. L’ Albert aurait eu un autre régime de vol, une autre vitesse, et cela aurait mis des décennies entre nous deux.

Ayant visité la plantation de trabo et admiré le pèlerinage des animaux vers les fruits orange, ils rentrèrent à la maison.

Elle était plus spacieuse qu’elle ne la paraissait de l’extérieur.

— C’est donc là que tu passes tes loisirs, dit Zarika. Et où est ton laboratoire ?

— En bas.

Ils entrèrent dans une grande pièce presque obscure. Zarika s’arrêta sur le seuil.

— Ce n’est rien, tu vas t’habituer, prononça Borza.

Dans l’obscurité, les contours d’une chose énorme trônant au milieu de la pièce commencèrent à se préciser. Zarika eut l’impression que l’aile d’un oiseau invisible avait frôlé son visage. Instinctivement, elle recula d’un pas. Le souffle provenait de l’installation. Ou bien, était-ce l’effet du champ de forces ?

Les yeux de Zarika s’habituèrent à la faible lumière dont la source était indistincte.

— Comment fonctionne-t-elle ? chuchota Zarika, tendant le bras en direction de la machine.

— Je regrette, mais elle ne fonctionne pas encore, soupira Borza. Et j’ignore si elle marchera jamais.

— Et comment devrait-elle fonctionner ?

— Je te l’ai déjà expliqué, répondit Borza. Que faut-il pour construire une machine ? Tout d’abord, un schéma. Puis, les matériaux nécessaires. L’homme découpe, fond, façonne au tour les pièces nécessaires, puis les assemble, les ajuste et la machine est prête. Moi, j’ai raisonné ainsi : pourquoi ne pas voir les choses de façon plus large ? C’est que toute machine n’est rien d’autre qu’une somme de matériaux divers, travaillés de différentes manières, et ces matériaux sont disposés dans l’espace selon le schéma voulu. Or, toute substance est un assemblage d’atomes et de molécules, n’est-ce pas ? Par la suite, je me suis demandé : pourquoi ne pas répartir dans l’espace ces atomes et ces molécules à l’aide de champs de forces ? Et voici l’incarnation de mon idée. On dirait que tout est en place, le mécanisme est clair, seulement je n’arrive pas à comprendre comment le mettre en marche, termina Borza.

— Que veux-tu confectionner avec ta machine de synthèse ? demanda Zarika.

— Oh, pour commencer, une vétille quelconque. Avec le champ de forces, j’ai essayé de faire une fourchette à partir d’un morceau d’argent, mais ça n’a pas marché. J’ai voulu, avec des molécules d’aluminium, monter un minuscule appareil de levage, toujours sans succès. J’ai fait des milliers d’expériences, j’ai modifié les champs de forces, changé de matériaux, mais sans le moindre résultat. Tu as devant toi un inventeur raté typique, conclut Borza, avec amertume.

— Mais je sais que tu as inventé d’autres choses.

Borza secoua la tête.

— Tout ce que j’ai fait était lié à la machine de synthèse, dit-il. Les circuits logiques, les cellules de la mémoire… Mais cela n’a aucun sens du moment que la machine de synthèse ne fonctionne pas.

— Et quelle substance y a-t-il en ce moment à l’intérieur ? s’enquit Zarika, indiquant l’installation.

— J’ai trouvé un truc original. (Borza baissa la voix.) J’ai décidé de tester des composés organiques divisés en molécules. La composante principale du mélange qui se trouve dans le conteneur, c’est le tabac…

Zarika lui jeta un regard rapide.

— Oui, c’est le même, confirma Borza Ne crains rien, les parois sont hermétiques.

La jeune fille regarda attentivement la masse verdâtre homogène qui remplissait le cube immense du conteneur.

Zarika entendit les paroles amères de Borza :

— Le mécanisme de fonctionnement est clair, mais je n’arrive pas à le mettre en marche.

Borza avait évoqué le tabac et Zarika fut envahie par les souvenirs. Elle songea à l’ Albert, qui avait transporté leur équipage pendant tant d’années et que l’on se préparait à exposer au Musée d’astronautique. C’est toujours un peu triste de voir un vétéran prendre sa retraite…

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