René Barjavel - La nuit des temps
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- Название:La nuit des temps
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- Год:1968
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Dans l’Avenue de transport, la foule paraissait à la fois nerveuse et hébétée. Des images surgissaient partout pour donner les dernières nouvelles. Il fallait enfoncer sa clé dans la plaque son pour entendre les paroles. Appuyés à la branche élastique d’un arbre, sur la piste de grande vitesse, ils virent et entendirent le président Lokan faire des déclarations rassurantes. Non, ce n’était pas la guerre. Pas encore. Le Conseil ferait tout ce qu’il était possible de faire pour l’éviter. Mais chaque vivant de Gondawa était prié de ne pas s’éloigner de son poste de mobilisation. La Nation pouvait avoir besoin de tous d’un moment à l’autre.
La plupart des Gondas hommes et femmes portaient la ceinture d’arme et, sans doute, dissimulée quelque part sur eux, la Graine noire.
Les oiseaux ne connaissaient pas les nouvelles, les oiseaux jouaient, en sifflant de plaisir, à battre de vitesse la piste centrale. Eléa sourit et leva le bras gauche à la verticale au-dessus de sa tête, le poing fermé, l’index horizontal. Un oiseau jaune freina en plein élan et se posa sur le doigt tendu. Eléa l’amena à la hauteur de son visage et l’appuya contre sa joue. Il était doux et chaud. Elle sentait son cœur battre si vite qu’on eût dit une vibration. Elle lui chanta quelques mots d’amitié. Il répondit par un sifflement aigu, sauta du doigt d’Eléa sur sa tête, lui donna quelques coups de bec dans les cheveux, battit des ailes et se laissa emporter par un vol qui passait. Eléa posa sa main dans la main de Païkan.
Ils descendirent de l’Avenue dans le Parking. C’était une forêt en éventail. Les branches des arbres se rejoignaient au-dessus des files d’engins en stationnement. Les pistes convergeaient vers la rampe de la cheminée de départ. De la cheminée d’arrivée, qui s’ouvrait au centre de la forêt, tombaient des engins de toutes tailles qui suivaient les pistes de retour pour gagner un abri sous les feuilles, comme des bêtes au repos après la course.
Païkan choisit un deux-places rapide longue distance, s’assit dans un des deux sièges, Eléa près de lui.
Il enfonça sa clé dans la plaque de commande, attendant pour indiquer sa destination que le signal bleu de la plaque se mît à clignoter. Le signal ne s’alluma pas.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Il retira sa bague de la plaque et l’enfonça de nouveau.
Le signal ne répondit pas.
— Essaie la tienne...
Eléa enfonça à son tour sa clé dans le métal élastique, mais sans plus de succès.
— Il est en dérangement, dit Païkan. Un autre, vite !...
Au moment où ils se levaient pour sortir, le diffuseur de l’engin se mit à parler. La voix les figea. C’était celle de Coban.
— Eléa, Païkan, nous savons où vous êtes. Ne bougez plus. Je vous envoie chercher. Vous ne pouvez aller nulle part, j’ai fait annuler vos comptes à l’ordinateur central . Vous n’obtiendrez plus rien avec vos clés. Elles ne peuvent plus vous servir à rien. Qu’à vous signaler . Qu’espérez-vous encore ? Ne bougez plus, je vous envoie chercher...
Ils n’eurent pas besoin de se concerter. Ils sautèrent hors de l’appareil et s’éloignèrent rapidement. Main dans la main, ils traversèrent une piste devant le nez d’un engin qui freina pile, et s’enfoncèrent sous les arbres. Des milliers d’oiseaux chantaient dans les feuillages verts ou pourpres, autour des branches lumineuses. Les chuintements à peine audibles des moteurs au ralenti composaient un bruit de fond apaisant qui incitait à ne rien faire, à attendre, à se confondre avec la joie des oiseaux et des feuilles. Dans la lumière verte et dorée, ils arrivèrent au bout d’une nouvelle file d’engins longue distance. Le dernier venait à peine d’y prendre sa place. Un voyageur en descendait. Païkan leva son arme et tira à faible puissance. L’homme fut projeté et traîné au sol, assommé. Païkan courut vers lui, le prit sous les bras, le traîna sous une branche basse et s’accroupit près de lui. Il eut énormément de peine à lui arracher sa clé. L’homme était gras, sa bague enfoncée dans la chair. Il dut cracher sur le doigt pour parvenir à la faire glisser. Quand la bague céda enfin, il était prêt à couper le doigt, la gorge, n’importe quoi pour emporter Eléa loin de Coban et de la guerre.
Ils montèrent dans l’engin encore chaud, et Païkan enfonça la clé dans la plaque de commande. Au lieu du signal bleu, ce fut un signal jaune qui se mit à palpiter. La porte de l’engin se ferma en claquant et le diffuseur de bord se mit à hurler : « Clé volée ! Clé volée ! » A l’extérieur de l’engin, un avertisseur couinait.
Païkan tira sur la porte. Ils bondirent au-dehors et s’éloignèrent à l’abri des arbres. Derrière eux l’avertisseur continuait de pousser son appel grinçant, et le diffuseur de crier : « Clé volée ! Clé volée ! »
Les voyageurs qui se dirigeaient vers les engins ou en sortaient prêtaient peu d’attention à l’incident. Des soucis plus graves les faisaient se hâter. Au-dessus de l’entrée des Treize Rues, une énorme image montrait la bataille de la Lune. Les deux camps la bombardaient avec leurs armes nucléaires, la hérissant de champignons, creusant de gigantesques cratères, fissurant ses continents, vaporisant ses mers, dispersant son atmosphère dans le vide. Les passants s’arrêtaient, regardaient un instant, repartaient plus vite. Chaque famille avait un allié ou un parent dans les garnisons de la Lune ou de Mars.
Au moment où Eléa et Païkan s’engouffraient dans la onzième rue, la cheminée d’arrivée du parking livra passage à une grappe d’engins de l’Université qui se dirigèrent vers toutes les pistes et toutes les entrées.
La onzième rue était pleine d’une foule fiévreuse. Des groupes s’aggloméraient devant les images officielles qui transmettaient les nouvelles de la Lune ou la dernière déclaration du Président. De temps en temps, quelqu’un qui n’avait pas encore entendu ses paroles enfonçait sa clé dans la plaque son, et Lokan prononçait une fois de plus les mêmes mots rassurants : « Ce n’est pas encore la guerre... »
— Qu’est-ce qu’il leur faut ? cria un garçon maigre au torse nu, aux cheveux courts. C’est déjà la guerre si vous l’acceptez ! Dites non avec les étudiants ! Non à la guerre ! Non ! Non ! Non !
Sa protestation ne souleva aucun écho. Les gens proches de lui s’éloignèrent et se dispersèrent isolés ou main dans la main. Ils avaient conscience que crier non ou oui ou n’importe quoi ne servait plus maintenant à quoi que ce fût.
Eléa et Païkan se hâtaient vers l’entrée de l’ascenseur en commun, espérant se glisser dans la foule pour gagner la surface. Une fois dehors, ils aviseraient. Ils n’avaient pas le temps de réfléchir maintenant. Les gardes verts apparaissaient déjà au bout de la rue. Ils barraient d’une triple file toute la largeur de la voie et avançaient en vérifiant l’identité de chacun. La foule s’inquiétait et s’énervait.
— Qu’est-ce qu’ils cherchent ?
— Un espion !
— Un Enisor !
— Il y a un Enisor dans la 5 eProfondeur !
— Tout un commando d’Enisors ! Des saboteurs !
— Attention ! Ecoutez-et-regardez !
L’image de Coban venait de surgir au milieu de la rue. Elle se répétait tous les cinquante pas, dominant la foule et les arbres, répétant le même geste et prononçant les mêmes paroles.
— Ecoutez-et-regardez. Je suis Coban. Je cherche Eléa 3-19-07-91. Voici son visage.
Un portrait d’Eléa, pris quelques heures plus tôt dans le labo, sauta à la place de Coban. Eléa se tourna vers Païkan et blottit son visage dans sa poitrine.
— Ne crains rien ! dit-il doucement.
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