René Barjavel - La nuit des temps

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La nuit des temps: краткое содержание, описание и аннотация

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Les gardes interrompirent Coban pour lui faire savoir qu’Eléa n’était ni dans l’appartement ni dans la coupole. Il leur ordonna de fouiller la terrasse.

— Je me doute bien qu’elle n’y est pas, dit-il à Païkan. Elle savait que j’allais venir droit ici. Mais moi je sais qu’elle n’a qu’un désir : vous rejoindre. Elle viendra, ou bien elle vous fera connaître où elle est, pour que vous la rejoigniez. Alors nous la reprendrons. C’est inévitable. Mais nous allons perdre beaucoup de temps. Si elle vous appelle, faites-le-lui comprendre, dites-lui de revenir à l’Université...

— Non, dit Païkan.

Coban le regarda avec gravité et tristesse.

— Vous n’êtes pas un génie, Païkan, mais vous êtes intelligent. Et vous êtes à Eléa ?

— Je suis à Eléa ! dit Païkan.

— Si elle entre dans l’Abri, elle vivra. Si elle n’y entre pas, elle mourra. Elle est intelligente et résolue. L’ordinateur l’a bien choisie, elle vient de le prouver. Il se peut que, malgré notre surveillance, elle réussisse à vous rejoindre. Alors, c’est à vous de la convaincre de revenir près de moi. Avec moi, elle vivra ; avec vous, elle mourra. Dans l’Abri, c’est la vie. Hors de l’Abri, c’est la mort dans quelques jours, peut-être dans quelques heures. Que préférez-vous ? Qu’elle vive sans vous, ou qu’elle meure avec vous ?

Ebranlé, torturé, furieux, Païkan cria :

— Pourquoi ne choisissez-vous pas une autre femme ?

— Ce n’est plus possible. Eléa a reçu la seule dose disponible de sérum universel. Faute de ce sérum, aucun organisme humain ne pourrait traverser le froid absolu sans subir de graves dommages et peut-être périr.

Les gardes vinrent dire à Coban qu’Eléa n’était pas dans la terrasse.

— Elle est quelque part à proximité, elle attend que nous soyons partis, dit-il. La Tour restera sous surveillance. Vous ne pouvez pas vous réunir sans que nous le sachions. Mais si par miracle vous réussissez à le faire, rappelez-vous que vous avez le choix entre sa vie et sa mort...

Coban et les gardes regagnèrent l’engin qui s’éleva de quelques centimètres au-dessus du bras d’accostage, tourna sur place et s’éloigna en accélération maximum.

Païkan s’approcha de la rampe et regarda en l’air. Un engin frappé de l’équation de Zoran décrivait des cercles lents autour de la verticale de la Tour.

Païkan activa l’écran de proximité et le dirigea vers les maisons de loisir posées au sol tout autour de la Tour.

Partout il vit des visages de gardes qui le regardaient à travers leur propre écran.

Il entra dans l’appartement, ouvrit l’ascenseur. Un garde était debout dans la cabine. Il referma la porte, rageur, et il monta dans la coupole. Il se planta debout au milieu de la pièce transparente, regarda le ciel pur où l’engin de l’Université continuait de tourner lentement, leva les bras en croix, doigts écartés, et commença les gestes de la tempête.

Devant lui, assez haut, un petit nuage blanc joufflu naquit dans le bleu du ciel. Un peu partout dans le ciel de la Tour naquirent des petits nuages blancs charmants, qui transformaient l’azur en un grand pré fleuri. Rapidement, ils se développèrent et se rejoignirent, ne formèrent plus qu’une masse qui s’épaissit et devint noire, et se mit à tourner sur elle-même en grondant de tonnerres prisonniers. Le vent courba les arbres de la terrasse, atteignit le sol, hurla en se déchirant sur les ruines, et secoua les maisons de loisir.

Le visage du chef de service apparut sur la tablette. Il semblait affolé.

— Ecoutez, Païkan ! Qu’est-ce qui se passe chez vous ? Qu’est-ce que c’est que cette tornade ? Qu’est-ce que vous faites ? Vous devenez fou ?

— Je ne fais rien, dit Païkan. La coupole est bloquée ! Envoyez-moi l’atelier, vite ! Ce n’est qu’une tornade, ça va devenir un cyclone ! Faites vite !

Le chef de service cracha des mots désagréables, et disparut.

Le nuage tournoyant était devenu vert, avec de brusques illuminations internes pourpres ou mauves. Un bruit effrayant, continu, en tombait vers la terre, le bruit de mille tonnerres retenus. Une gerbe d’éclairs creva sa surface et frappa l’engin de l’Université, qui disparut en une flamme.

Dans le fracas qui suivit et ébranla la Tour, Païkan descendit en courant vers l’appartement et la terrasse et plongea dans la piscine.

Eléa était là, au fond, enfoncée dans le sable, le visage recouvert de son masque et dissimulé sous des algues. Elle vit arriver Païkan qui lui faisait signe. Elle jaillit alors de sa cachette et remonta avec lui à la surface. Des trombes d’eau tombaient du nuage, emportées par un vent tourbillonnant qui secouait les maisons de loisir cramponnées à leurs ancres. Une rafale s’enroula autour de la Tour et essaya de l’arracher. La Tour gémit et résista. Le vent emporta l’arbre de soie qui monta, échevelé, vers le nuage, et disparut dans une bouche noire.

Païkan avait entraîné Eléa dans la Coupole. Le bas du nuage venait d’atteindre celle-ci et se déchirait sur elle, mélange de vent hurlant, de brume opaque, de pluie et de grêle, illuminé par la succession des éclairs. Ils achevaient de boucler leur ceinture d’arme quand ils virent arriver l’atelier, qui colla son nez contre une glace de la Coupole. Païkan ouvrit. Deux dépanneurs sautèrent dans la Tour, accompagnés par les hurlements et les canonnades de la tornade.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda l’un d’eux, effaré.

Au lieu de répondre, Païkan plongea sa main dans son arme et tira sur l’Ame de la Coupole qui résonna, gémit et s’écrasa. Il saisit Eléa, la projeta vers le nez ouvert de l’atelier, bondit derrière elle et décolla aussitôt, tandis qu’à grand-peine elle refermait la glace conique. L’atelier disparut dans l’épaisseur du nuage.

C’était un engin lourd, lent, peu maniable, mais qui ne craignait aucune forme d’ouragan. Païkan brisa l’émetteur qui signalait sans cesse la position de l’appareil, tourna dans le nuage qui crépitait autour d’eux, et en gagna le centre qui se déplaçait vers l’ouest, suivant l’impulsion qu’il lui avait donnée. La Coupole morte, il faudrait l’intervention des autres Tours pour modifier le cours de la tornade et la neutraliser. Cela laissait assez de temps pour exécuter le début du plan que Païkan exposait à Eléa :

La seule solution pour eux était de quitter Gondawa et de gagner Lamoss, la nation neutre. Pour cela, il fallait rompre la piste, se poser et prendre un engin longue distance. Ils ne pouvaient en trouver un que dans un parking, dans la ville souterraine.

Les engins de l’Université n’oseraient pas se risquer dans un tel orage, de peur de voir leur champ de non-gravité perturbé, et de tomber comme des pierres. Mais ils devaient faire bonne garde tout autour. Il fallait donc gagner l’emplacement d’un ascenseur en restant camouflé par le nuage, et protégé par la ronde de la foudre.

Païkan fit descendre l’atelier à la limite inférieure du nuage. Le sol, balayé par les torrents de la pluie, étincelait à dix hauteurs d’homme à peine, sous la lumière des éclairs. C’était la grande plaine vitrifiée. Les derniers ascenseurs de Gonda 7 ne devaient pas être loin. Eléa en vit surgir un dans la brume. Païkan posa brutalement l’atelier. A peine au sol, ils en sortirent en courant et braquèrent sur lui leurs deux armes à la fois. Le vent hurlant emporta sa poussière.

C’était un ascenseur rapide, qui gagnait directement la 5 eProfondeur. Cela n’avait pas grande importance, chaque Profondeur possédait ses parkings. Ils gagnèrent la cabine de soins express. Quand l’ascenseur s’ouvrit pour les laisser sortir, ils étaient lavés, séchés, peignés, brossés. Ils avaient payé avec leur clé.

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