Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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— Mais vous êtes fou, ma parole! Gunther me soupçonne certainement, sinon, pourquoi m’aurait-il demandé de remplacer Jaeckel?

Kennedy répliqua, logique:

— Parce que Jaeckel a plus de boulot que vous, c’est tout!

Engel eut une moue dubitative, Kennedy insista:

— Je ne vous demande pas de me relâcher. Seulement de m’accompagner en traîneau à moteur jusqu’au village pour aller m’excuser. Après cela, vous pourrez m’enfermer. De toute façon, où irais-je, si je prenais la fuite? Réfléchissez!

Après un instant d’hésitation, le linguiste céda. Ils enfilèrent rapidement leurs combinaisons. Engel ouvrit le sas, sauta dans le traîneau, près de Kennedy, au moment précis où Gunther apparut, braquant sur eux la lumière aveuglante d’une grosse torche. Trois hommes l’accompagnaient. Kennedy sentit le linguiste se figer et murmura:

— Ne bougez surtout pas!

Gunther s’immobilisa à quelques mètres, éclaira brutalement la face du linguiste raide comme une statue et constata:

— C’est vous qui l’aidez, petit futé! Vous croyiez que je ne le savais pas?

Il éblouit Kennedy de sa torche avec un ricanement amusé:

— Où croyez-vous pouvoir aller, avec ce machin? Allons, descendez! Mais, cette fois, je vous jure qu’aucun de vous n’aura l’occasion de revoir le ciel avant le départ de ce foutu vaisseau!

Sans se tourner, Kennedy chuchota:

— Accrochez-vous bien! Je vais démarrer!

Gunther grondait, fou furieux:

— Descendez en vitesse ou je viens vous chercher!

Joignant l’acte à la parole, il fit un pas en avant, mais recula de deux, évitant de justesse le traîneau qui s’était soulevé d’un bond, avait fait un superbe vol plané, avant d’atterrir sur la neige dans un «plouf» sonore.

Gunther réagit… Une seconde trop tard:

— Tirez! Tirez donc! Espèce de crétins!

Il hurlait à pleins poumons, malgré les crépitements secs et rapides des mitrailleuses qui, maintenant, trouaient le silence de la nuit. Tapi dans le traîneau, Kennedy esquivait les balles de son mieux, priant pour que le réservoir reste intact, s’agrippant farouchement à la machine qui se soulevait et retombait au gré des bosses. Quand ils furent hors d’atteinte, il décida de foncer vers l’est pour semer leurs poursuivants. Engel se taisait, apparemment pétrifié de terreur. Tout en conduisant, Kennedy siffla pour masquer sa propre peur:

— Nous avons eu chaud, hein!

Le linguiste ne répondit pas. Kennedy enchaîna:

— Allons, détendez-vous, nous les avons semés. Nous serons au village dans un quart d’heure! Gunther n’ira pas nous chercher là-bas: planque trop facile!

Il marqua une courte pause, puis:

— Je doute que ce mec comprenne le bien-fondé de notre action. Enfin… de mon action. Vous, vous n’êtes embringué dans cette histoire que par hasard. Je suis désolé, Engel, mais il fallait que quelqu’un agisse. Mais ne vous en faites pas, nous nous en sortirons. Je ne sais pas encore comment, mais nous trouverons un moyen. O.K.?

Silence.

Kennedy s’irrita brusquement:

— Mais parlez, bon sang! La peur vous a coupé la langue, ou quoi!

Toujours pas de réponse. Affolé, Kennedy se tourna vers son compagnon, se demandant si…

Et il eut raison. Une balle avait percuté le casque du linguiste, le privant instantanément d’oxygène. Il s’était probablement raidi sur-le-champ. Sans avoir le temps de souffrir, encore moins de réaliser ce qui lui arrivait. Terrifié à l’idée d’avoir monologué avec un mort pendant près d’une demi-heure, Kennedy décida de stopper le traîneau pour se calmer un peu. Trouver une digne sépulture à ce jeune homme qu’il connaissait à peine.

Dans la nuit noire, le lac brillait sous la lumière argentée des trois lunes qui dansaient dans le ciel. Kennedy stoppa le traîneau à quelques mètres, souleva le corps étrangement léger du linguiste et le déposa doucement sur la paraffine, face en bas. Le corps resta d’abord immobile, à la grande stupéfaction de Kennedy. Un peu comme s’il refusait de s’immerger. Puis disparut peu à peu sous la paraffine, à mesure que le méthane, s’infiltrant dans la combinaison, l’alourdissait. Kennedy l’avait regardé s’enfoncer avec un sentiment d’irréalité. Il observa une minute de silence et reprit son chemin. Bientôt, le village apparut au loin, entre deux rochers noirs et pointus. Kennedy s’arrêta net. Il venait d’apercevoir une fourgonnette garée devant un igloo. Jaeckel et Palmer, mitrailleuse au poing, semblaient interroger un groupe de Ganys, résolument muets. Gunther allait et venait autour d’eux, les menaçant visiblement de mort. Kennedy sentit une rage meurtrière monter en lui lorsque Gunther envoya le chef gany au sol, d’un coup de poing. Il brancha aussitôt son micro pour déclarer:

— Arrêtez! Je me rends!

Surpris par la voix qui venait de faire irruption dans son casque, Gunther s’exclama:

— Kennedy? Où êtes-vous?

— Devant vous! Sur la colline! Ne tirez pas, je me rends sans faire d’histoires.

Gunther ricana:

— Mais vous n’avez pas le choix, mon vieux!

Vociféra:

— Avancez les mains en l’air ou je vous descends, vu?

Les bras tendus bien haut, Kennedy se mit à avancer, en se disant que Gunther bluffait. Mais tout à coup, celui-ci intima, nettement soupçonneux:

— Ne bougez plus! Où est Engel?

L’estomac noué par la peur, Kennedy souffla:

— Mort. Vous l’avez eu.

Il y eut un long blanc. Puis:

— Je vous conseille de ne pas jouer au plus fin avec moi, Kennedy! Dites à votre copain de sortir de sa planque ou je vous descends tous les deux! Je vous laisse trois minutes!

Kennedy s’étrangla:

— Mais je vous dis qu’il est mort! Que je suis seul!

Après un instant d’hésitation, Gunther ordonna:

— O.K. Approchez, James Bond! Je vais vous soigner aux petits oignons! Regardez bien le paysage, pendant que vous y êtes. Vous ne le reverrez pas de sitôt!

CHAPITRE XIV

Kennedy passa ses derniers jours, sur Ganymède, dans la cellule du sous-sol. Trois hommes se relayaient, nuit et jour, pour le surveiller, sans le brutaliser. Il était bien nourri. Tout se passait comme si Gunther craignait de le maltraiter, sous peine de subir les foudres de ses supérieurs. Il se contentait de l’interroger deux fois par jour, hurlant inlassablement les mêmes questions avec l’obstination d’un malade mental.

— Avouez que vous avez assassiné Engel! Que vous avez donné des armes aux Ganys!

La plupart du temps, Kennedy le fixait d’un air moqueur, sans répondre, sachant que le moindre propos pourrait être déformé.

Le jour du départ arriva enfin. Kennedy s’en alla sans une égratignure, malgré les menaces de mort qu’avait proférées Gunther pour le faire parler. Faute de cellule pour l’enfermer, les membres de l’équipage décidèrent de l’ignorer. Avant le décollage, Sizer vint lui remettre le somnifère, sans un mot. Le voyage s’annonçait, long, monotone, interminable. Kennedy s’endormit sitôt la pilule avalée, se réveilla et se mit à lire, pour tuer le temps. Lui non plus n’avait aucune envie de parler à ces gens. Il les méprisait pour leur lâcheté. De temps en temps, il abandonnait son livre pour songer à ce qu’il ferait à l’arrivée. L’avenir semblait tout tracé: Bullard et Dinoli le jetteraient certainement en prison, ou le liquideraient sur-le-champ. Il fallait trouver rapidement un moyen de s’échapper. Kennedy n’en voyait aucun! C’était un homme intelligent, certes, mais absolument nul quand il s’agissait de se situer par rapport aux événements, d’embrasser la situation d’un coup d’œil pour prendre une initiative. Une grande affliction le submergea à ce constat. Son existence lui parut brusquement dérisoire, futile. Il se revit au bureau, exécutant à la lettre les ordres de la direction, comme une marionnette. Découvrit avec horreur qu’il n’avait pas réfléchi, par, et pour lui-même depuis des années. S’étonna même du sentiment de révolte qui le consumait soudain, après tant d’années de passivité! Il décida d’aller jusqu’au bout de son entreprise. Mais, pour l’instant, une seule question s’imposait. Importante. Inéluctable: comment échapper au sort qui l’attendait?

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