Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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Il regarda fixement Kennedy et pleurnicha:

— Qu’as-tu fait, Ted, pour avoir la sûreté nationale aux trousses? Ils m’ont menacé de m’envoyer en prison, si je t’aidais. Sans explication! Qu’as-tu donc fait?

Kennedy ignora la question pour en poser une autre:

— Qu’ont-ils dit d’autre?

— Que tu es en fuite… qu’il était probable que tu cherches à te réfugier chez moi, et qu’alors, je les prévienne, sans quoi ils m’arrêteraient pour complicité. Pour finir, ils ont demandé la liste de tous nos parents… Et je crois bien que je la leur ai donnée.

Abattu, Kennedy expliqua:

— Je n’ai rien fait de mal, Steeve. Absolument rien! Je suis recherché par une bande de criminels. Je dois me cacher quelque temps. Il faut que je reste avec toi! Je ne sais pas où aller!

— Impossible! Tu te ferais prendre immédiatement.

Après une courte pause:

— Cela me fend le cœur, Ted. Mais j’ai une femme, des enfants, une place dans la communauté. Je ne peux pas prendre le risque de perdre tout cela. Vingt ans de taule! C’est ce qui me pend au nez, si tu viens chez moi. Tu comprends?

Désespéré, Kennedy hurla:

— Mais c’est du bluff! Ils n’ont pas le droit de…

Steeve coupa:

— Peu importe! Il vaut mieux que tu t’en ailles!

Il plongea une main dans la poche de sa veste, en sortit une liasse de billets qu’il tendit à Kennedy:

— Prends! Tu vas en avoir besoin.

Comme Kennedy allait refuser, Steeve insista:

— Allons, fais pas l’idiot! Il faut que je file. Il se peut qu’on m’ait déjà repéré. Mais, si jamais on te prenait, ne dis surtout pas que tu m’as vu. O.K.?

Kennedy secoua la tête, fixa le front dégoulinant de sueur et les yeux embués de larmes de son frère et dit:

— Ne t’en fais pas. Je te comprends. Ta femme et tes enfants d’abord.

Steeve l’étreignit brièvement et disparut.

CHAPITRE XVII

Dès que la porte se referma, Kennedy s’effondra sur le lit. Complètement démoralisé. Il venait seulement de réaliser, avec le départ de son frère, qu’il était seul, sans foyer, sans secours… et piégé comme un rat! Anéanti, il se prit la tête entre les mains et grommela:

— Doux Jésus! Où vais-je aller maintenant? Tout se passait comme si le monde s’était dépeuplé en un jour!

Il se ressaisit rapidement, rassembla ses effets et sauta dans un bus en direction de New York, avec l’intention de faire le voyage en plusieurs étapes: Lansing, Flint, Détroit, Cleveland, Trenton et peut-être New York dans trois semaines. Il suffirait d’éviter les grandes artères.

Une semaine d’errance suffit à le transformer en fugitif type: nouvelle coupe de cheveux, barbe, moustache. Mais surtout une méfiance instinctive à l’égard des inconnus depuis que sa photo avait paru à la «une» des journaux avec promesse de forte récompense en échange de sa capture. Dieu merci, la photo publiée datait de dix ans et n’avait que peu de rapport avec sa nouvelle tronche.

Les jours se ressemblaient. Les villes aussi. Mais, partout, on ne parlait que du scandale de Ganymède, de l’homme qui était recherché pour avoir assassiné John William Engel et incité les extra-terrestres à exterminer la colonie. La presse à sensation, unanimement indignée, réclamait la tête de Kennedy pour haute trahison. Un journaliste débordant d’imagination s’étonnait même que l’on laisse courir un fou dangereux, abandonné par sa femme, à la suite de nombreux séjours dans un hôpital psychiatrique! Cette information provenait sans doute de l’agence, car les bulletins concernant la colonie avaient pris, eux aussi, une tournure délirante. On y parlait d’armées extra-terrestres sur le pied de guerre, d’explosions de bombes et d’exercices de tir!

On était en plein suspense. Les interventions de Lester Brookman prenaient, chaque jour, des accents de fin du monde. Hier, le directeur de la colonie concluait: «Les extra-terrestres sont hostiles à notre présence depuis que Kennedy les a dressés contre nous! Nous sommes sur le qui-vive! Il règne ici une tension épouvantable! Ils sont armés jusqu’aux dents et peuvent nous attaquer à n’importe quel moment! Les femmes et les enfants ne tiennent plus en place! Ils sont terrorisés. Mais Kennedy, lui, court toujours, mettant en danger la vie de braves gens, ici, mais aussi sur Terre. Face à un tel scandale, on peut se demander ce que devient notre démocratie!»

C’est exactement la question que Kennedy se posait. Que Bullard et Dinoli poursuivent leurs tractations ne le surprenait guère: tout ce qu’il avait lu était conforme au programme tracé dès le départ. Mais, que les spécialistes de l’information, eux, tombent dans le panneau après des mois de propagande intense, ça, Kennedy ne le comprenait pas! Aucun de ces plumitifs bien-pensants ne semblait capable de reconnaître une tentative d’expansion coloniale fondée sur la technique du lavage de cerveau! Peut-être était-ce trop évident, trop gros, pour être visible. Quoi qu’il en fût, avant le 17 septembre, le monde entier tremblerait à l’annonce de l’extermination imminente des Terriens de Ganymède. Après cinq jours de folle angoisse, la SDEE, forte du soutien de l’opinion publique chauffée à blanc, demanderait timidement l’intervention des troupes de l’ONU. Puis, l’exigerait purement et simplement, un mois plus tard, au grand soulagement d’une opinion publique au bord de l’hystérie.

Kennedy commençait à se demander s’il devait sa liberté à sa grande prudence ou à un calcul destiné à affoler les gens. Trois semaines de cavale et personne pour l’arrêter! Très louche: les services de la sûreté nationale étaient d’une efficacité notoire. Peut-être avaient-ils reçu l’ordre de l’épingler à une date précise, coïncidant avec un moment clé de la campagne publicitaire. Kennedy n’en était pas sûr. Il redoubla de prudence.

Il arriva à Trenton, New Jersey, le dimanche 17 septembre, entra dans un motel pour déjeuner quand la nouvelle éclata: Une voix sépulcrale annonça à la radio: La colonie de Ganymède a été attaquée ce matin à l’aube…

Le barman bondit aussitôt sur le poste pour augmenter le volume. Le speaker disait avec la véhémence d’un commentateur sportif:

Cinq mille extra-terrestres armés de lances et de gourdins ont fondu, ce matin, sur les bâtiments abritant les colons au cri de: « Mort à l’homme venu du Ciel!» Après trois heures de combats farouches au cours desquelles trois Terriens ont perdu la vie…

À cet instant, une grosse rombière chargée de poudre et aux lèvres barbouillées de rouge vif gémit à l’autre bout du comptoir:

— Mon Dieu! Ces pauvres gens se font tuer par des sauvages et l’armée mondiale ne fait rien pour empêcher ce massacre!

Une voix indignée renchérit:

— C’est une honte! Il faut mater ces barbares avant qu’ils nous tuent tous!

Le speaker conclut, presque sur un ton triomphal:

— … mais les assaillants n’ont pas tardé à battre en retraite face au courage de nos colons!

Atterré, le barman éteignit le poste, puis, secouant la tête:

— Je savais que ça se terminerait mal. Quelle idée d’aller dans l’espace! La Terre est bien assez grande, non? Mais, que voulez-vous: les gens ne sont jamais contents de leur sort. Moi, je ne comprends pas ce qu’ils vont chercher sur Ganymède. Il paraît qu’il y fait un froid de canard à longueur d’année, et qu’il y a des dinosaures partout, des choses qui rampent, des bêtes sauvages. Mais je suis d’accord: il faut que l’armée mondiale se dépêche, parce que les sauvages tueront d’abord les colons, puis, ils nous envahiront…

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