Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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— Deux jetons de téléphone, s’il vous plaît.

Se retournant:

— Ah! Bonjour, monsieur Kennedy! Comment allez-vous? Deux hommes sont venus demander quel chemin emprunter pour aller chez vous: très antipathiques à mon avis; mais comme il s’agissait de vous, je les ai fait accompagner par mon coursier.

Kennedy s’extirpa un sourire contraint:

— C’est très aimable de votre part, mais je n’attends pas de visiteurs. J’ai un coup de fil urgent à…

Il s’interrompit brusquement: Schiller venait de désigner deux hommes en costumes sombres qui sautaient dans une voiture:

— Justement, les voilà! Rattrapez-les au lieu de les laisser aller jusque chez vous!

Kennedy faillit répliquer qu’il était assez grand pour savoir ce qu’il faisait, mais s’excusa avec le même sourire crispé:

— Je n’ai vraiment pas le temps. Qu’ils prennent un rendez-vous s’ils veulent me voir, au lieu de débarquer comme cela.

Schiller approuva:

— C’est plus correct en effet. Mais, que voulez-vous? Votre génération n’a que faire des bonnes manières. De mon temps…

Le vieillard flanqua deux jetons sur le comptoir et reprit ses jérémiades, mais Kennedy était déjà dans la cabine. Il composa rapidement le numéro des renseignements pour obtenir celui de l’aéroport continental. Puis appela la réservation:

La guichetière décrocha.

— National Airlines. Je vous écoute.

— Je voudrais réserver une place sur le vol en partance pour Milwaukee, ce soir, à 19 h 51, je vous prie.

— Votre nom?

Sans hésitation, Kennedy déclina:

— Engel.

— Prénom?

— … euh: Victor!

— Victor Engel, c’est cela?

— C’est cela.

— Parfait, monsieur Engel. Passez chercher votre billet une heure au moins avant le décollage. Merci.

Dès que Kennedy émergea de la cabine, Schiller embraya:

— Ah, monsieur! Qu’est-ce que je vous ai dit? Ils ne sont toujours pas revenus, vos amis. Ils vous attendent probablement chez vous. Quelle perte de temps!

Pas contrariant, Kennedy soupira, lui aussi:

— Quelle perte de temps, en effet! Mais, que voulez-vous? Mon bateau s’en va à 19 heures et j’ai encore des tas de courses à faire!

Le regard du vieillard s’anima brusquement. Il adorait les ragots, mais laissa tomber négligemment:

— Vous partez en voyage?

Kennedy opina du chef et chuchota, sûr d’obtenir l’effet contraire:

— Une mission d’un mois, en Europe. Mais, surtout, ne le dites à personne. Mes amis pourraient m’en vouloir de ne pas leur ramener des souvenirs. Vous savez comment c’est, les amis.

Sur ce, il quitta le magasin à toutes pompes avec la certitude que la nouvelle ne tarderait pas à se répandre. Les deux agents de la sûreté nationale pouvaient toujours l’attendre au port.

CHAPITRE XVI

En moins d’une heure, Kennedy était dans New York, longeant la baie de Long Island en direction de l’Aéroport Continental. À 17 h 47 exactement, il abandonna sa vieille Frontenac 42 au parking et fonça vers le guichet «réservations».

L’hôtesse l’accueillit avec un charmant sourire:

— Que puis-je pour vous?

— Victor Engel. J’ai réservé une place pour Milwaukee.

La jeune femme lui tendit le billet déjà prêt:

— 113,50 dollars, s’il vous plaît.

Kennedy faillit sortir son chéquier, mais se ravisa, sachant que l’ordinateur de la caisse de compensation pouvait vérifier la signature et répondre en 15 secondes. Ce serait alors la catastrophe! Il paya en espèces, empocha le billet et s’éclipsa en pensant à la rapidité avec laquelle il avait affublé Engel de ce prénom désuet. Victor… Pourquoi Victor et non Balthazar?

Il haussa les épaules: n’importe quoi aurait fait l’affaire. Il ne savait rien de cet homme qu’il avait pourtant enterré. L’air pensif, il s’engouffra dans le long boyau conduisant à la salle d’attente. Soupira, au bout du tapis roulant:

— Ah! Que les relations humaines sont peu de chose… quand on est aux abois!

L’avion atterrit à l’aéroport de Milwaukee. Kennedy consulta sa montre: 23 h 30. Trop tard pour appeler Steeve, son frère aîné habitant à Brockhurst, leur ville natale. Après un moment d’hésitation, il décida d’aller à l’hôtel et héla un taxi. Steeve n’aurait certainement rien dit en le voyant débarquer à une heure indue, mais cela aurait dérangé son petit traintrain quotidien. Contrairement à Kennedy, il menait une vie bien rangée, sans surprise, sans fantaisie. C’était un homme de convenances, de devoir, que la décontraction moderne déroutait un peu. Les deux frères n’avaient de commun que leurs parents. Ils entretenaient des relations cordiales. Sans plus.

Kennedy prit une chambre dans le premier hôtel venu et appela son frère dès le lendemain matin. Le téléphone sonna, puis une grosse voix à l’autre bout du fil énonça:

— Steeve Kennedy. Qui est à l’appareil?

Kennedy sourit et s’exclama, presque joyeux:

— C’est Ted, mon vieux! T’es surpris, hein?

Il y eut un blanc. Puis, sans enthousiasme:

— Ted?… Qu’est-ce que tu fiches ici?

Kennedy bredouilla, un peu refroidi:

— Je suis venu te voir. Mais, comme je suis arrivé tard hier soir, j’ai préféré attendre ce matin pour t’appeler.

— Je vois…

Long blanc. La conversation avait du mal à s’engager. Kennedy se taisait, ne sachant que dire. Puis suggéra, un peu trop vite:

— Bouge pas, Steeve. Je saute dans un bus et je serai chez toi dans moins d’une heure. J’ai beaucoup de choses à te dire. Peux-tu m’attendre?

Apparemment mal à l’aise, Steeve hoqueta:

— Il vaut mieux que ce soit moi qui vienne. Donne-moi ton adresse, j’arrive.

— C’est l’hôtel Avon, mais je…

— N’insiste pas, Ted. Je serai là bientôt!

Ahuri, Kennedy raccrocha; puis, cherchant à comprendre l’attitude de son frère, murmura:

— Deux lettres en trois ans… C’est pas exactement ce qu’il faut pour se faire aimer, mais quand même!

En une fraction de seconde, il revit des images de leur enfance, de leur vie d’adultes. Très tôt, à la mort de leur père, Steeve avait assumé le rôle de chef de famille, bigot, introverti, terre à terre, détestant les spéculations intellectuelles. Très tôt également, Steeve avait épousé une femme rondouillette qui lui donna huit gosses. Les deux couples ne s’étaient rencontrés qu’une fois, dans le Connecticut, après le mariage de Ted en 2039. Ce fut cauchemardesque! Les Kennedy de Brockhurst avaient passé leur temps à critiquer, à geindre, à soupirer, à propos de tout. Depuis lors, les deux couples s’étaient écrit de loin en loin sans jamais sortir des conversations tournant autour de la pluie et du beau temps.

Steeve arriva à 9 heures. Éclatant de santé malgré ses cheveux grisonnants, ses yeux tristes masquant une sérénité profonde. Il serra vigoureusement la main de son frère, s’assit sur le lit et expliqua, visiblement bouleversé:

— Ne m’en veux pas, Ted. Je ne peux pas te recevoir. J’en ai honte, crois-moi.

Intrigué, Kennedy demanda:

— Mais pourquoi? Qu’est-ce qui ne va pas?

Steeve soupira:

— Je vais bien, ma petite famille aussi. Mais il semble que toi, tu aies des ennuis.

Kennedy hocha la tête lentement.

— Les hommes de la sûreté t’ont appelé, n’est-ce pas?

Steeve opina du chef, consterné, et se mit à larmoyer:

— J’ai toujours craint que tu tournes mal, en ville. J’ai essayé de t’apprendre la rigueur, de t’inculquer le sens du devoir, de la famille, mais il semble que j’aie échoué. Qu’on t’ait appris d’autres valeurs sur la côte Est.

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