Isaac Asimov - Némésis

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Némésis» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1991, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Némésis»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

Némésis — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Némésis», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Insigna fronça les sourcils. « Non, je ne comprends vraiment pas. Qu’as-tu à voir là-dedans ?

— Quand nous avons parlé et que je lui ai expliqué que je savais qu’il aimerait bien se débarrasser de nous deux, son visage s’est figé … tu sais, comme pour effacer tout ce qui pourrait s’y exprimer. Il a compris que je savais déchiffrer les expressions et les petites choses comme ça et je pense qu’il ne voulait pas me laisser deviner ce qu’il ressentait. Mais en faisant cela, il se révélait aussi sans s’en rendre compte, tu comprends, et cela m’en a appris long sur lui. Tu es en train de cligner des yeux et je pense que tu ne le sais même pas.

— Alors, tu as compris qu’il voulait aussi se débarrasser de toi.

— Pire que cela. Il avait une peur bleue de moi.

— Pourquoi ?

— Parce qu’il ne supporte pas que je sache ce qu’il veut me dissimuler. » Elle ajouta avec un soupir retenu : « Des tas de gens ne m’aiment pas à cause de cela. »

Insigna hocha la tête. « Je les comprends. En face de toi, les gens ont l’impression d’être nus … mentalement, je veux dire ; c’est comme un vent froid qui soufflerait dans leur esprit. »

Elle regarda fixement sa fille. « Parfois, j’éprouve cela moi aussi. En y réfléchissant, je me souviens que, même quand tu étais bébé, j’étais gênée quand tu me regardais. Je me disais que tu étais seulement extraordinairement intelli …

— Je crois que je le suis, dit rapidement Marlène.

— Oui, mais il y a autre chose, que je ne vois pas clairement. Dis-moi, cela t’ennuie d’en parler ?

— Pas avec toi, maman », dit Marlène, mais il y avait comme un léger avertissement dans sa voix.

« Eh bien, quand tu étais plus jeune et que tu as découvert que tu pouvais faire cela et que les autres enfants ne le pouvaient pas — et les adultes non plus, d’ailleurs — pourquoi n’es-tu pas venue m’en parler ?

— J’ai essayé une fois, vraiment, mais cela t’a agacée. Tu n’as rien dit, mais j’ai compris que tu étais très occupée et que tu n’avais pas de temps à perdre avec des enfantillages. »

Insigna ouvrit tout grand les yeux. « Est-ce que j’ai dit ‘‘des enfantillages’’ ?

— Non, mais la manière dont tu m’as regardée et le geste de ta main le disaient.

— Tu aurais dû insister.

— Je n’étais qu’une enfant. Et toi, tu étais malheureuse, la plupart du temps … à cause de Mr Pitt, et à cause de papa.

— Ne parlons plus de ça. Y a-t-il encore autre chose que tu puisses me dire, maintenant ?

— Oui, rien qu’une. Quand le gouverneur a dit que nous pouvions partir, il l’a fait d’une manière telle que j’ai pensé qu’il me cachait quelque chose.

— Quoi ?

— Je l’ignore, maman. Je ne peux pas lire dans les pensées. Aussi je n’en sais rien. Je peux seulement deviner à partir des signes extérieurs et parfois les choses restent floues. Pourtant …

— Oui ?

— J’ai dans l’idée que ce qu’il ne disait pas était plutôt déplaisant pour moi … peut-être même néfaste. »

23

Bien entendu, il fallut pas mal de temps à Insigna pour préparer le départ. Il y avait des choses, sur Rotor, qu’elle ne pouvait laisser en plan : des dispositions à prendre dans le département astronomie, des instructions à donner aux autres, la nomination provisoire de son assistant au poste d’astronome en chef, et quelques entretiens avec Pitt qui restait curieusement laconique sur ce sujet.

Pour finir, Insigna lui en parla au cours de leur dernier entretien.

« Je pars demain pour Erythro.

— Pardon ? » Il leva les yeux du dernier rapport qu’elle venait de lui tendre et qu’il était en train de regarder ; elle était certaine qu’il faisait semblant de le lire. (Avait-elle piqué certains des trucs de Marlène, mais sans savoir s’en servir ? Il ne faudrait pas qu’elle s’imagine capable de sonder les gens.)

Elle répéta patiemment : « Je pars demain pour Erythro.

— C’est demain ? Eh bien, vous finirez par revenir, ce n’est donc pas un adieu définitif. Faites bien attention à vous. Et considérez cela comme des vacances.

— J’ai l’intention de travailler sur la trajectoire de Némésis.

— Ah oui ? Eh bien … » Il fit un geste, comme pour repousser quelque chose d’insignifiant. « Faites comme vous voulez. Mais un changement de cadre, ce sont des vacances, même si l’on continue à travailler.

— Je vous remercie de m’avoir laissée partir, Janus.

— C’est votre fille qui me l’a demandé. Vous le saviez ?

— Oui. Elle me l’a dit le jour même. Je lui ai fait observer qu’elle n’avait pas le droit de vous importuner comme ça. Vous avez été très patient avec elle.

— C’est une fille vraiment exceptionnelle, grommela Pitt. Mais je n’ai pas l’intention de me plier à ses désirs. Une fois suffit. Finissez vos calculs et revenez. »

Elle pensa : voilà deux fois qu’il parle de mon retour. Qu’est-ce que Marlène en tirerait ? Quelque chose de néfaste, comme elle dit ? Mais quoi ?

Elle dit d’une voix calme : « Nous rentrerons.

— Avec la nouvelle, j’espère, que Némésis s’avérera inoffensive … dans cinq mille ans.

— Les faits trancheront », répondit-elle durement, puis elle sortit.

24

C’était bizarre, pensait Eugenia Insigna. Elle se trouvait à plus de deux années-lumière de l’endroit où elle était née, et pourtant elle n’était montée que deux fois à bord d’un vaisseau spatial, et encore, pour deux trajets très courts : l’aller et retour de Rotor à la Terre.

Elle n’avait pas très envie de voyager dans l’espace. C’était Marlène qui l’y avait poussée. C’était elle qui, en cachette, était allée voir Pitt et l’avait persuadé de céder à son drôle de chantage. Elle qui, obsédée par cet étrange désir de se rendre sur Erythro, paraissait vraiment très excitée. Insigna ne comprenait pas ce désir et l’imputait à la complexité mentale et émotionnelle, si étrange, de sa fille. Quand Insigna reculait à l’idée de quitter la petite colonie confortable et sûre pour le vaste monde vide d’Erythro, si étrange et si menaçant, à six cent cinquante mille kilomètres de là (presque deux fois plus que l’ancien voyage de Rotor de la Terre), c’était l’exaltation de Marlène qui la revigorait.

Le vaisseau qui allait les conduire à Erythro n’était ni élégant ni beau, mais solide et pratique. C’était l’une des petites fusées qui faisaient l’aller et retour ; elles s’élevaient contre la lourde poussée gravitationnelle d’Erythro ou se posaient sans y céder et, dans les deux sens, se frayaient un chemin à travers son épaisse atmosphère imprévisible, battue des vents, indomptée.

Insigna savait que le voyage de deux jours n’aurait rien d’agréable. Durant sa plus grande partie, on se trouverait en apesanteur, ce qui serait sans doute pénible.

La voix de Marlène interrompit sa rêverie. « Viens, maman, on nous attend. Les bagages sont enregistrés. »

Insigna se mit en route. La dernière pensée, empreinte d’inquiétude qui lui vint à l’esprit tandis qu’elle franchissait le sas fut, comme on aurait pu le prévoir : mais pourquoi Janus Pitt a-t-il accepte si volontiers de nous laisser partir ?

25

Siever Genarr régnait sur un monde aussi grand que la Terre. Ou, pour être plus précis, gérait un dôme qui couvrait presque trois kilomètres carrés et se développait lentement. Sur le reste de la planète, presque cinq cent millions de kilomètres carrés de continents et d’océans, il n’y avait pas un seul être humain. Ni aucune créature vivante visible à l’œil nu. Et si l’on peut dire qu’une planète est gouvernée par les formes de vie pluricellulaires qui l’habitent, les quelques centaines d’hommes et de femmes qui vivaient et travaillaient sous le Dôme étaient les maîtres d’Erythro et Siever Genarr régnait sur eux tous.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Némésis»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Némésis» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Némésis»

Обсуждение, отзывы о книге «Némésis» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x