Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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— Monsieur le gouverneur, il ne s’agit pas du Dr Insigna. Je ne vous aurais pas dérangé dans ce cas. C’est … c’est sa fille.

— Sa fille ? » Il chercha son nom un moment. « Vous voulez parler de Marlène Fisher ?

— Oui. Naturellement, je lui ai affirmé que vous étiez très occupé, et elle a répondu que je devrais avoir honte de dire un mensonge ; ma voix était trop tendue pour que ce soit vrai. » Il récita cela d’une voix de baryton empreinte d’indignation. « Elle ne s’en ira en aucun cas. Elle soutient que si je vous dis qu’elle attend, vous la verrez. Allez-vous la recevoir, monsieur le gouverneur ? Je vous avoue que ses yeux me donnent la chair de poule.

— Je crois avoir entendu parler de ses yeux. Eh bien, faites-la entrer, faites-la entrer et j’essaierai d’y survivre. Je me souviens qu’elle a des explications à me donner. »

Elle entra. (Remarquablement sûre d’elle, pensa Pitt, mais réservée, pas du tout insolente.)

Elle s’assit, les mains mollement posées sur ses cuisses, et attendit que Pitt parle le premier. Il resta un moment silencieux en l’étudiant distraitement. Il l’avait rencontrée quelques années avant. Petite fille, elle n’était pas belle, et cela n’avait pas changé. Elle manquait de grâce, elle avait des pommettes trop larges, mais des yeux remarquables, des sourcils bien dessinés et de longs cils.

« Eh bien, Miss Fisher, on m’a dit que vous vouliez me voir. Puis-je vous demander pourquoi ? »

Marlène le regarda de ses yeux froids et ne parut pas gênée le moins du monde. « Monsieur le gouverneur, ma mère a dû vous répéter ce que j’ai dit à l’un de mes amis ; que la Terre allait être détruite. » Les sourcils de Pitt remontèrent au-dessus de ses yeux plutôt ordinaires. « Oui. Et j’espère qu’elle vous a dit que vous ne devriez pas parler de ces choses-là d’une manière aussi stupide.

— Oui, monsieur le gouverneur, mais si on n’en parle pas, on ne les empêche pas d’exister ; et si on les dit stupides, on n’obtient pas toujours qu’elles le soient.

— Je suis le gouverneur de Rotor, Miss Fisher, et ces choses sont de mon ressort ; vous devez vous en remettre entièrement à moi, que cela existe ou non, que ce soit stupide ou pas. D’où vous est venue l’idée que la Terre allait être détruite ? Est-ce quelque chose que votre mère a dit ?

— Pas explicitement, monsieur le gouverneur.

— Indirectement, alors. C’est ça ?

— Elle n’a pas pu s’en empêcher, monsieur le gouverneur. Tout le monde parle de bien des façons. On a le choix des mots. Mais il y a l’intonation, l’expression, les mouvements des yeux et des paupières, les petits raclements de gorge. Une centaine de choses. Vous voyez ce que je veux dire ?

— Tout à fait. Moi aussi, j’observe ce genre de choses.

— Et vous en êtes très fier. Vous savez que vous êtes doué pour cela et que c’est l’une des raisons pour lesquelles vous êtes gouverneur. »

Pitt avait l’air stupéfait. « Je n’ai pas dit cela, mon enfant.

— Pas avec des mots, monsieur le gouverneur. Vous n’en aviez pas besoin. » Elle gardait les yeux fixés sur lui. Il n’y avait pas l’ombre d’un sourire sur son visage, mais ses yeux exprimaient son amusement.

« Est-ce pour me dire cela que vous êtes venue me voir, Miss Fisher ?

— Non, monsieur le gouverneur. Je suis venue parce que ma mère n’arrive plus à vous voir, ces derniers temps. Non, elle ne me l’a pas dit. Je l’ai deviné. J’ai pensé que moi, vous me verriez peut-être.

— Bon, vous êtes là. Maintenant, qu’êtes-vous venue me dire ?

— Ma mère est malheureuse à l’idée que la Terre puisse être détruite. Mon père est là-bas, vous le savez. »

Pitt éprouva un petit spasme de colère. Comment pouvait-on laisser des histoires purement personnelles interférer avec le bien public et l’avenir de Rotor ? Cette Insigna, bien qu’on lui doive la découverte de Némésis, était depuis longtemps un albatros suspendu à son cou, avec cette habitude qu’elle avait d’aller se fourrer, immanquablement, dans des situations impossibles. Et maintenant qu’il ne voulait plus la voir, elle lui envoyait sa dingue de fille.

« Avez-vous l’impression que cette destruction dont vous parlez va arriver demain, ou l’année prochaine ?

— Non, monsieur le gouverneur, je sais que cela n’arrivera que dans un peu moins de cinq mille ans.

— Vous savez donc que votre père aura disparu depuis longtemps, ainsi que votre mère, vous et moi. Et quand nous aurons tous disparu, il restera encore presque cinq mille ans avant la destruction de la Terre et, peut-être, des autres planètes du système solaire … si destruction il y a, ce qui n’est pas certain.

— C’est l’idée que cela puisse arriver, monsieur le gouverneur.

— Votre mère a dû vous dire que longtemps avant cette date les habitants du système solaire prendront conscience de … de la menace à laquelle vous faites allusion, et qu’ils s’en occuperont comme ils voudront. Et pourquoi se lamenter sur la destruction d’une planète ? Tous les mondes auront une fin. Même sans collision cosmique, toute étoile passe obligatoirement par le stade de géante rouge et détruit ses planètes. Tous les corps humains meurent forcément un jour et il en va de même pour les corps célestes. La vie planétaire dure un peu plus longtemps, c’est tout. Comprenez-vous cela, mon enfant ?

— Oui, répondit Marlène d’un air grave. J’entretiens de bonnes relations avec mon ordinateur. »

(Je l’aurais parié, pensa Pitt, et puis — mais trop tard — il essaya de réprimer le petit sourire sardonique qui avait éclos sur son visage. Elle s’en était probablement servi pour décrypter son attitude.)

Il dit avec fermeté : « Alors, venons-en au terme de notre entretien. Parler de destruction, c’est stupide, et même si cela ne l’était pas, cette affaire ne vous concerne pas, et il ne faut plus jamais en reparler, sinon vous vous attirerez des ennuis, et votre mère aussi.

— Nous n’en sommes pas encore à la fin de notre conversation, monsieur le gouverneur. »

Pitt sentit qu’il perdait patience, mais il dit très calmement : « Chère Miss Fisher, quand votre gouverneur dit qu’un entretien est terminé, il l’est … quoi que vous puissiez penser. »

Il se leva à demi, mais Marlène resta assise. « Parce que je veux vous offrir quelque chose qui vous fera grand plaisir.

— Quoi ?

— Un moyen de vous débarrasser de ma mère. »

Pitt retomba dans son fauteuil, réellement ébahi. « Que voulez-vous dire ?

— Si vous m’écoutez, vous le saurez. Ma mère ne peut pas vivre comme cela. Elle s’inquiète pour la Terre et … et elle pense parfois à mon père. Elle croit que Némésis sera l’instrument du châtiment qui va s’abattre sur le système solaire et puisqu’elle a baptisé l’étoile elle-même, elle se sent responsable. C’est une personne émotive, monsieur le gouverneur.

— Vous l’avez remarqué, hein ?

— Et elle vous agace. Elle vous rappelle de temps en temps des sujets qui lui tiennent à cœur et dont vous n’avez pas envie d’entendre parler, aussi vous refusez de la recevoir et vous souhaitez qu’elle s’en aille. Vous pouvez l’éloigner, monsieur le gouverneur.

— Vraiment ? Nous avons une autre station. Dois-je l’envoyer sur Rotor Deux ?

— Non. Envoyez-la sur Erythro.

— Erythro ? Mais pourquoi là-bas ? Juste parce que j’ai envie de me débarrasser d’elle ?

— Cela, c’est votre motif. Ce n’est pas le mien. Je veux qu’elle soit sur Erythro parce qu’elle ne peut pas vraiment travailler à l’Observatoire. Les appareils sont constamment en service et elle sent qu’on la surveille. Elle sait qu’elle vous importune. Et puis, Rotor n’est pas un bon endroit pour effectuer des mesures précises. Notre colonie tourne trop rapidement et trop irrégulièrement.

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