Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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« Mégas a un satellite. »

Pitt haussa légèrement les sourcils, puis dit : « Est-ce qu’on ne s’y attendait pas un peu ? Les géantes gazeuses du système solaire comptent parfois beaucoup de satellites.

— Bien sûr, Janus, mais ce n’est pas un satellite ordinaire. Il est grand. »

Pitt resta froid. « Jupiter a quatre grands satellites.

— Je veux dire, vraiment grand, presque autant que la Terre.

— Je vois. C’est intéressant.

— Plus qu’intéressant. L’orbite du satellite est fortement inclinée par rapport à l’équateur de Mégas. Cela signifie que, sur ce satellite, Mégas n’est visible que dans l’un des hémisphères, et se déplace du nord au sud en un cycle d’à peu près vingt-quatre heures, alors que Némésis traverse le ciel en un cycle à peu près équivalent à une journée. L’un des hémisphères a douze heures de nuit et douze heures de jour. L’autre aussi, mais, durant le jour, Némésis subit de fréquentes éclipses qui peuvent durer jusqu’à une demi-heure, ce qui rafraîchit la douce chaleur de Mégas. La lumière réfléchie de celle-ci éclaire les nuits de ce même hémisphère.

— Cela doit être fascinant pour les astronomes.

— Ce n’est pas seulement une attraction, Janus. Peut-être ce satellite offre-t-il des écarts de températures qui conviennent à des êtres humains. Il se pourrait qu’il soit habitable. »

Pitt sourit. « C’est encore plus intéressant, mais il n’a pas notre type de lumière, n’est-ce pas ? »

Insigna hocha la tête. « C’est vrai. Il aurait un soleil rougeâtre et un ciel noir parce qu’il n’y a pas de lumière à ondes courtes dans son atmosphère. Et son paysage aussi serait rougeâtre, je pense.

— Dans ce cas, puisque vous avez baptisé Némésis et qu’un membre de votre équipe a baptisé Mégas, je vais réclamer le privilège de baptiser ce satellite. Appelez-le Erythro, qui est, si je ne me trompe, le mot grec signifiant ‘‘rouge’’. »

Les bonnes nouvelles continuèrent d’affluer. Au-delà de l’orbite du système Mégas/Erythro, on repéra une ceinture d’astéroïdes de dimensions respectables et on se dit que ces planétoïdes fourniraient une source idéale de matières premières pour la construction d’autres colonies.

A l’approche d’Erythro, son habitabilité parut se confirmer. C’était une planète pourvue d’océans et de terres même si les études préliminaires de sa couverture nuageuse, menées à partir de la lumière visible et infrarouge, annonçaient des mers moins profondes que celles de la Terre et des montagnes aussi impressionnantes que peu nombreuses. Insigna, se basant sur des calculs nouveaux, affirma que le climat de cette planète, pris dans son ensemble, devait être tout à fait approprié à la vie humaine.

Lorsqu’ils furent assez près pour étudier avec précision, au spectroscope, l’atmosphère du satellite, Insigna conclut : « L’atmosphère d’Erythro est un peu plus dense que celle de la Terre et contient seize pour cent d’oxygène libre, cinq pour cent d’argon et le reste en azote. Il doit y avoir de petites quantités de gaz carbonique, mais nous ne les avons pas encore détectées. L’essentiel, c’est que ce soit une atmosphère respirable.

— Cela s’annonce de mieux en mieux, dit Pitt. Qui aurait pu imaginer cela quand vous avez repéré Némésis pour la première fois ?

— De mieux en mieux pour les biologistes. Ce n’est peut-être pas très bon pour Rotor lui-même. Une quantité appréciable d’oxygène libre dans l’atmosphère indique sûrement la présence de la vie.

— La vie ? s’exclama Pitt stupéfait.

— La vie. Et si vie il y a, ce peut être une vie intelligente, ou même une grande civilisation. »

17

Les jours qui suivirent furent un cauchemar pour Pitt. Toujours hanté par la peur d’être poursuivi par sa propre espèce, supérieure en nombre et peut-être en technologie, il affrontait maintenant une inquiétude bien pire : n’allaient-ils pas empiéter sur le territoire d’une ancienne civilisation avancée, capable de les détruire dans un moment d’agacement distrait, comme un être humain écrasant, sans y penser, le moustique qui bourdonne trop près de son oreille ?

Tandis qu’ils progressaient vers Némésis, Pitt, d’un air préoccupé, dit à Insigna : « L’oxygène implique-t-il obligatoirement l’existence de la vie ?

— C’est une règle incontournable de la thermodynamique, Janus. Sur une planète du type Terre — et, autant qu’on puisse en juger, Erythro ressemble à la Terre — l’oxygène libre ne peut pas exister, pas plus que dans un champ gravitationnel de type terrestre, un rocher ne peut rester suspendu en l’air sans intervention. L’oxygène, s’il est présent dans l’atmosphère au départ, se combinera spontanément avec d’autres éléments du sol en libérant de l’énergie. Il ne continuera à exister dans l’atmosphère que si un autre processus fournit de l’énergie et le régénère constamment.

— Mais pourquoi faut-il que le processus d’alimentation en énergie implique nécessairement la vie ?

— On n’a jamais rien rencontré, dans la nature, qui puisse faire ce travail, sauf la photosynthèse des plantes vertes qui se servent de l’énergie solaire pour libérer l’oxygène.

— Votre nature, c’est le système solaire. Voici un autre système avec un soleil différent et une planète différente dans des conditions différentes. Les lois de la thermodynamique peuvent bien s’y appliquer, mais s’il y avait là un processus chimique que nous n’avons jamais rencontré dans le système solaire et qui fabrique de l’oxygène ?

— Si vous aimez les paris, ne misez pas là-dessus », dit Insigna.

Ce qu’il fallait, c’était une preuve, et Pitt fut bien obligé d’attendre.

Pour commencer, il s’avéra que Némésis et Mégas avaient des champs magnétiques extrêmement faibles. Ce qui ne créait aucune perturbation, l’étoile et la planète tournant toutes deux très lentement. Erythro, avec une période de rotation de vingt-trois heures seize minutes (égale à la période de sa révolution autour de Mégas), avait un champ magnétique d’une intensité similaire à celui de la Terre.

Insigna exprima sa satisfaction. « Au moins, nous n’aurons pas à nous inquiéter des radiations dangereuses issues des forts champs magnétiques, surtout que le vent stellaire de Némésis devrait être beaucoup moins intense que celui du Soleil. Cela signifie que nous pouvons détecter à distance la présence ou l’absence de vie sur Erythro. De vie technologique, s’entend.

— Pourquoi cela ? demanda Pitt.

— Il n’est guère probable qu’un haut niveau de technologie puisse se développer sans un abondant usage des ondes hertziennes qui rayonneraient d’Erythro dans toutes les directions. Nous pourrons faire la différence avec les ondes hertziennes naturelles, normalement minimes, puisque le champ magnétique d’Erythro est faible.

— Je me disais que l’absence de vie sur Erythro pourrait se déduire d’un simple raisonnement.

— Ah ? J’aimerais bien que vous me disiez comment.

— Voilà à quoi j’ai pensé. N’avez-vous pas dit que les marées ralentissent les rotations de Némésis, de Mégas et d’Erythro ? En sorte que Mégas s’est éloignée de Némésis et qu’Erythro s’est éloignée de Mégas ?

— En effet.

— Donc, dans le passé, Mégas était plus proche de Némésis, et Erythro plus proche de Mégas et … de Némésis. Ce qui signifie qu’Erythro était bien trop chaude pour que la vie y apparaisse. Les conditions n’ont pu devenir propices que récemment. Une civilisation technologique n’aurait pas eu le temps de se développer. »

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