Stanislas Lem - Solaris

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L’histoire se déroulant à bord de la station d’observation est la continuation de celle commencée avec la découverte de la planète. Là, l’incompréhension est de mise : les occupants de la station ne savent pas comment interpréter les raisons pour lesquelles l’océan a réagi en leur envoyant ces « visiteurs », tirés de souvenirs douloureux. Est-ce une volonté délibérée de les tourmenter en représailles à l’émission des rayons X ? Ou bien a-t-il agi sans savoir ce qu’il faisait, en extrayant les souvenirs les plus marquants de leurs esprits ? Les événements vécus par Kelvin et ses compagnons pourront-ils contribuer à sortir la Solaristique de l’ornière dans laquelle elle piétine depuis des années ? En tout cas, s’il y a une chose à en retenir c’est que, avant de comprendre une forme de vie extraterrestre, les humains doivent apprendre à se connaître eux-mêmes.
Solaris

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J’avais aussitôt reconnu la voix de Gibarian. Je tâtai le drap à côté de moi ; j’étais seul dans le lit. Je m’étais rendormi, je rêvais de nouveau …

Je l’interpellai :

— Gibarian ?

La voix s’interrompit au milieu d’un mot. J’entendis un faible jappement et je sentis un courant d’air sur mon visage.

Je bâillai :

— Eh bien, Gibarian, tu me poursuis d’un rêve à l’autre …

J’entendis un bruissement tout près de moi ; j’élevai la voix :

— Gibarian !

Les ressorts du lit grincèrent. Une voix murmura à mon oreille :

— Kris … c’est moi.

— C’est toi, Harey ? Et Gibarian ?

— Kris … Kris … mais il … tu m’as dit qu’il était mort !

D’une voix traînante, je répondis :

— Il peut vivre dans un rêve. — Je n’étais pourtant pas absolument certain d’avoir rêvé. — Il m’a parlé, il était ici …

J’avais terriblement sommeil. Si j’ai sommeil, me dis-je, autant dormir. J’effleurai du bout des lèvres le bras tiède de Harey et je repris ma place au creux de l’oreiller. Harey dit encore quelque chose, mais j’étais déjà assoupi.

À la lumière rouge du matin, je me rappelai les événements de la nuit. J’avais rêvé que je parlais avec Gibarian. Mais ensuite … J’avais entendu sa voix, je l’aurais juré sous serment. Je ne me rappelais pas très bien ce qu’il avait dit. Ce n’était plus une conversation ; cela ressemblait à un discours. Un discours ? …

Harey faisait sa toilette. L’eau coulait dans la salle de bains. Je regardai sous le lit, où quelques jours plus tôt j’avais caché le magnétophone. Il n’était plus là.

— Harey ! — Elle montra son visage ruisselant d’eau. — Tu n’as pas vu un magnétophone sous le lit, un petit magnétophone de poche ?

— Il y avait plusieurs choses sous le lit. J’ai tout posé là-dessus !

Elle montra une étagère, à côté de la pharmacie, et disparut dans la salle de bains. Je sautai à bas du lit.

Mes recherches demeurèrent sans résultat. Quand Harey quitta la salle de bains, je dis :

— Tu as sûrement remarqué ce magnétophone …

Elle ne répondit pas ; elle se coiffait devant le miroir. Alors seulement, je m’aperçus qu’elle était pâle et son regard, quand je le rencontrai dans le miroir, exprimait une curiosité soupçonneuse.

Têtu, je repris :

— Harey, le magnétophone n’est pas sur cette étagère !

— Tu n’as rien de plus important à me dire ?

Je marmonnai :

— Je te demande pardon. Tu as raison, je suis stupide de faire tant d’histoires pour un magnétophone.

Non, surtout pas de dispute !

Nous allâmes prendre notre petit déjeuner. Harey ne se comportait pas comme les autres jours ; mais il m’était impossible de définir la différence. Elle regardait autour d’elle ; plusieurs fois, perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas ce que je lui disais. Et une fois, quand elle releva la tête, je vis que ses yeux étaient humides.

Je murmurai :

— Qu’est-ce que tu as, tu pleures ?

Elle balbutia :

— Oh, laisse-moi tranquille ! Ce ne sont pas de vraies larmes.

Je n’aurais peut-être pas dû me contenter de cette réponse, mais je ne redoutais rien autant que les « conversations sincères ». J’étais d’ailleurs préoccupé par d’autres problèmes ; j’avais rêvé que Snaut et Sartorius complotaient contre moi et, certain d’avoir simplement rêvé, je me demandais cependant si je trouverais dans la Station quelque arme défensive. Je m’inquiétais uniquement d’avoir une arme, sans chercher à imaginer ce que j’en ferais. Je dis à Harey que je devais inspecter les réserves et les magasins d’entrepôt. Silencieusement, elle me suivit.

Je fouillai les caisses, je furetai dans les capsules et, quand je fus arrivé tout en bas, je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil dans la centrale de réfrigération. Je ne voulus pas laisser entrer Harey ; j’entrouvris la porte et je parcourus du regard toute la salle. Le linceul sombre recouvrait une forme allongée ; de la porte, je fus incapable de voir si la femme noire dormait encore à côté du cadavre de Gibarian. Il me sembla qu’elle n’était plus là.

Je ne trouvai rien qui me convînt. J’errais d’un magasin à l’autre et mon humeur devenait de plus en plus maussade. Soudain, je constatai que Harey avait disparu. Elle reparut aussitôt — elle s’était attardée dans le couloir. Alors qu’il lui était si pénible de me perdre de vue, même un court instant, elle avait essayé de s’éloigner de moi ! Voilà qui aurait dû me surprendre. Je continuais pourtant à afficher une attitude offensée — mais qui donc m’avait offensé ? — et à me conduire, en vérité, comme un crétin.

Je souffrais d’un violent mal de tête. Enragé, je vidai par terre tout le contenu de la pharmacie — pas trace de cachets antinévralgiques ! Je n’avais pas envie de retourner dans la salle d’opération. Je n’avais envie de rien. Jamais, je n’avais été de plus mauvaise humeur. Harey glissait comme une ombre à travers la chambre ; de temps en temps, elle se retirait quelque part — je ne sais où, je ne lui prêtais aucune attention — puis elle revenait.

L’après-midi, dans la cuisine (nous venions de déjeuner, mais Harey n’avait, en fait, rien avalé du tout ; affligé de mon mal de tête, sans appétit moi-même, je n’avais pas tenté de l’encourager à manger), Harey quitta sa place et vint s’asseoir à côté de moi ; elle pinça la manche de ma blouse.

Je grognai :

— Qu’est-ce qu’il y a ?

J’avais l’intention de monter, car les tuyaux résonnaient d’échos crépitants — Sartorius, semblait-il, tripatouillait un appareil à haut voltage. Mais j’aurais dû emmener Harey avec moi. Déjà difficile à justifier dans la bibliothèque, sa présence risquait de provoquer ailleurs, à proximité des machines, quelque remarque malencontreuse de la part de Snaut. Je renonçai à sortir.

— Kris, murmura-t-elle, où est-ce que nous en sommes, tous les deux ?

Je soupirai malgré moi ; décidément, je n’étais pas en veine ce jour-là.

— Tout va très bien. Pourquoi ?

— Je voudrais te parler.

— Bon, j’écoute.

— Pas comme ça.

— Comment ? J’ai mal à la tête, tu le sais, j’ai un tas de soucis …

— Un peu de bonne volonté, Kris !

Je me forçai à sourire ; ce fut sûrement un sourire misérable.

— Parle, ma chérie, je t’en prie.

— Tu me diras la vérité ?

Je fronçai les sourcils ; ce préambule ne me plaisait pas.

— Pourquoi mentirais-je ?

— Tu as peut-être tes raisons, des raisons graves. Mais si tu veux que … écoute, ne me dis pas de mensonges ! — Je me taisais. — Je vais te dire quelque chose, et puis toi tu me diras aussi quelque chose. Bien ? Mais promets-moi de me répondre la vérité, sans détours ! — J’évitais son regard, qui cherchait mes yeux. — Je te l’ai déjà dit, je ne sais pas comment je suis arrivée ici. Toi, tu le sais peut-être. Attends ! Tu ne le sais peut-être pas. Mais si tu le sais, et que tu ne peux pas me le dire maintenant, me le diras-tu un jour, plus tard ? Je ne m’en porterais pas plus mal, et tu m’accorderais en tout cas une chance.

Un sang glacé courait dans mes veines ; je bégayai :

— Que racontes-tu, mon enfant … quelle chance ?

— Kris, qui que je sois, je ne suis sûrement pas un enfant. Tu as promis de répondre.

« Qui que je sois ! » Ma gorge s’était nouée et je regardais Harey en secouant stupidement la tête, comme si je me défendais d’en entendre davantage.

— Je ne te demande pas d’explications. Il suffit que tu me dises que tu n’es pas autorisé à parler.

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