Stanislas Lem - Solaris

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L’histoire se déroulant à bord de la station d’observation est la continuation de celle commencée avec la découverte de la planète. Là, l’incompréhension est de mise : les occupants de la station ne savent pas comment interpréter les raisons pour lesquelles l’océan a réagi en leur envoyant ces « visiteurs », tirés de souvenirs douloureux. Est-ce une volonté délibérée de les tourmenter en représailles à l’émission des rayons X ? Ou bien a-t-il agi sans savoir ce qu’il faisait, en extrayant les souvenirs les plus marquants de leurs esprits ? Les événements vécus par Kelvin et ses compagnons pourront-ils contribuer à sortir la Solaristique de l’ornière dans laquelle elle piétine depuis des années ? En tout cas, s’il y a une chose à en retenir c’est que, avant de comprendre une forme de vie extraterrestre, les humains doivent apprendre à se connaître eux-mêmes.
Solaris

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— Donne-moi ce papier, Kelvin …

Je lui donnai le feuillet. Il inclina la tête et essaya de déchiffrer mes griffonnages.

Du bout du doigt, il souligna quelque chose :

— Qu’est-ce que c’est ?

Je repris le papier :

— Ça ? le tensor de transmutation du champ magnétique.

— Donne …

— Pourquoi ?

Je savais ce qu’il allait répondre.

— Je dois montrer ces calculs à Sartorius.

— Comme tu voudras … — J’avais pris un ton indifférent. — Je peux te donner ce feuillet, évidemment. Seulement, vois-tu, personne n’a encore vérifié ces théories par expérience ; nous ne connaissions pas encore de telles structures. Il fait confiance à Frazer, et moi j’ai suivi la théorie de Sion. Sartorius te dira que je ne suis pas physicien, que Sion ne l’est pas non plus. Ou, du moins, pas selon son point de vue. Il discutera. Je n’ai pas envie d’une discussion, qui m’amènerait à me rétracter, pour la plus grande gloire de Sartorius. Toi, je peux te convaincre. Je ne suis pas de force à convaincre Sartorius et je ne m’y essaierai pas.

— Alors, qu’est-ce que tu veux faire ? Il s’est mis au travail …

Snaut parlait d’une voix sans timbre. Il s’était voûté ; toute son animation était retombée. J’ignorais s’il se fiait à moi ; à vrai dire, cela m’était bien égal.

Je répondis tout bas :

— Ce que je veux faire ? Ce que fait un homme qu’on essaie de tuer.

— Je tâcherai de communiquer avec lui. Il a peut-être prévu des précautions …, grogna Snaut, puis il redressa la tête : Écoute ! et si … et le premier projet ? Tu accepterais ? Sartorius serait d’accord. Sûrement. C’est … en tout cas, c’est une chance à courir.

— Tu y crois ?

— Non, répondit-il immédiatement. Mais qu’est-ce qu’on risque ?

Je ne voulais pas accepter trop vite. Je tenais à gagner du temps et Snaut pouvait m’aider à prolonger le délai.

— Je réfléchirai.

— Bon, je m’en vais, grogna Snaut. — Quand il se leva, tous ses os craquèrent. — Il faudra commencer par un encéphalogramme, dit-il en frottant son tablier, comme s’il s’efforçait d’effacer une tache invisible.

— Bien.

Sans prendre congé de Harey, il marcha vers la porte. Le livre posé sur ses genoux, Harey le regarda sortir. Quand la porte se fut refermée, je me levai. Je défroissai la feuille de papier que je tenais à la main. Les formules étaient exactes. Je ne les avais pas falsifiées. Mais Sion aurait-il approuvé mes développements ? Probablement pas.

Je tressaillis ; Harey s’était approchée et m’avait touché l’épaule.

— Kris !

— Quoi, ma chérie ?

— Qui était-ce ?

— Le docteur Snaut, je te l’ai dit.

— Quel genre d’homme ?

— Je le connais mal … pourquoi ?

— Il me regardait d’une façon tellement bizarre …

— Tu lui plaisais.

Elle secoua la tête :

— Non, il me regardait autrement … comme … comme si …

Elle frissonna, leva les yeux sur moi et les baissa aussitôt :

— Sortons d’ici …

L’oxygène liquide

J’étais étendu dans la chambre obscure. Engourdi, je regardais fixement — depuis combien de temps ? — le cadran lumineux de la montre attachée à mon poignet. J’entendais ma respiration et j’éprouvais un vague étonnement. En fait, j’étais profondément indifférent à cet anneau de chiffres phosphorescents et même à mon étonnement. J’attribuai tout cela à la fatigue — l’engourdissement, l’étonnement et l’indifférence. Je me tournai sur le côté ; le lit me parut étrangement large. Je retins mon souffle ; aucun bruit ne troublait le silence. Harey ! Pourquoi ne l’entendais-je pas respirer ? Mon bras traversa la surface du lit ; j’étais seul.

J’allais appeler Harey, quand j’entendis des pas. Un homme grand et pesant approchait …

Je demandai tranquillement :

— Gibarian ?

— Oui, c’est moi. N’allume pas la lampe !

— Non ?

— Ce n’est pas nécessaire. Et il vaut mieux que nous restions dans l’obscurité.

— Mais tu es mort ?

— Ne t’inquiète pas de ça ! Tu as reconnu ma voix, n’est-ce pas ?

— Oui. Pourquoi t’es-tu tué ?

— Je ne pouvais pas faire autrement. Tu es arrivé avec un retard de quatre jours. Si tu étais arrivé plus tôt, je n’aurais peut-être pas été obligé de me tuer. Mais ne te tourmente pas. Je ne regrette rien.

— Tu es vraiment là, je ne dors pas ?

— Ah, tu crois que tu rêves de moi, comme tu croyais rêver de Harey ?

— Où est-elle ?

— Pourquoi devrais-je savoir où elle est ?

— J’ai l’impression que tu le sais.

— Garde tes impressions pour toi. Disons que je la remplace.

— Je voudrais qu’elle soit aussi là !

— C’est impossible.

— Pourquoi ? Tu sais bien qu’en réalité ce n’est pas toi qui es ici, qu’il ne s’agit que de moi …

— Non. C’est vraiment moi qui suis ici. C’est de nouveau moi. Mais ne perdons pas notre temps en bavardages inutiles !

— Tu repartiras ?

— Oui.

— Et, alors, elle reviendra ?

— Tu y tiens ? Qu’est-elle pour toi ?

— Elle m’appartient.

— Tu as peur d’elle.

— Non.

— Elle t’inspire de la répulsion …

— Qu’attends-tu de moi ?

— Tu es en droit de t’apitoyer sur ton sort, pas sur le sien. Elle aura toujours vingt ans. Tu le sais très bien !

Soudain, sans raison précise, je m’apaisai. Je l’écoutais calmement. Il me sembla qu’il s’était encore rapproché et qu’il se tenait maintenant au pied du lit. Je ne le voyais pas ; l’obscurité demeurait impénétrable.

Je murmurai :

— Qu’est-ce que tu veux ?

Au bout d’un instant, il répondit :

— Sartorius a convaincu Snaut que tu l’avais dupé. À présent, c’est eux qui cherchent à te duper. Sous prétexte de monter un appareil émetteur de rayons X, ils construisent un annihilateur de champ magnétique.

— Où est-elle ?

— N’entends-tu pas ce que je te dis ? Je suis venu t’avertir !

— Où est-elle ?

— Je ne sais pas. Prends garde ! Tu auras besoin d’une arme. Tu ne peux compter sur personne.

— Je peux compter sur Harey.

J’entendis un bruit assourdi ; il riait.

— Évidemment, tu peux compter sur elle, dans une certaine mesure. Et, finalement, tu peux avoir recours au même expédient que moi.

— Tu n’es pas Gibarian.

— Ah, vraiment, et qui suis-je ? Un personnage de rêve ?

— Non. Tu n’es qu’une marionnette. Mais tu ne le sais pas.

— Et comment sais-tu qui tu es ?

Je voulus me lever ; je ne pouvais pas bouger. Gibarian parlait. Je ne comprenais pas ce qu’il disait ; j’entendais seulement le son de sa voix. Je luttais désespérément, m’efforçant de vaincre l’inertie de mon corps. Une secousse et … je me réveillai. Je happai l’air avidement. Il faisait nuit. J’avais rêvé, c’était un cauchemar. Et voici que j’entendis une voix lointaine, monotone : « … un dilemme, que nous sommes incapables de trancher. Nous nous persécutons nous-mêmes. Les polythères se servent uniquement d’une sorte d’amplificateur sélectif de nos pensées. Dès que nous tentons de trouver la motivation de ces phénomènes, nous tombons dans l’anthropomorphisme. Où il n’y a pas d’hommes, il ne peut y avoir de motifs accessibles à l’homme. Pour pouvoir continuer les recherches, il faut anéantir soit ses propres pensées, soit leur forme matérialisée. Il n’est pas en notre pouvoir d’anéantir nos pensées. Quant à anéantir leur forme matérialisée, cela ressemblerait à un meurtre. »

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