Stanislas Lem - Solaris

Здесь есть возможность читать онлайн «Stanislas Lem - Solaris» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1966, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Solaris: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Solaris»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L’histoire se déroulant à bord de la station d’observation est la continuation de celle commencée avec la découverte de la planète. Là, l’incompréhension est de mise : les occupants de la station ne savent pas comment interpréter les raisons pour lesquelles l’océan a réagi en leur envoyant ces « visiteurs », tirés de souvenirs douloureux. Est-ce une volonté délibérée de les tourmenter en représailles à l’émission des rayons X ? Ou bien a-t-il agi sans savoir ce qu’il faisait, en extrayant les souvenirs les plus marquants de leurs esprits ? Les événements vécus par Kelvin et ses compagnons pourront-ils contribuer à sortir la Solaristique de l’ornière dans laquelle elle piétine depuis des années ? En tout cas, s’il y a une chose à en retenir c’est que, avant de comprendre une forme de vie extraterrestre, les humains doivent apprendre à se connaître eux-mêmes.
Solaris

Solaris — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Solaris», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Question : Les arbres et les plantes que tu as vus, avaient-ils des feuilles ?

Réponse de Berton : Non, c’étaient des formes approximatives — comme une maquette de jardin. Oui ! une maquette. Voilà exactement ce que c’était. Une maquette, mais grandeur nature. Au bout d’un instant, la maquette a commencé à éclater, à se briser, à se fendre de lézardes noires, d’où s’échappait un épais liquide glaireux, qui s’écoulait ou s’amassait sur place. Les secousses ont augmenté, il y a eu un bouillonnement prodigieux et tout a été enseveli sous l’écume. En même temps, les parois de brouillard se resserraient ; j’ai poussé la vitesse de rotation et je suis sorti à 300 mètres.

Question : Es-tu absolument sûr d’avoir vu quelque chose qui rappelait un jardin — un jardin, sans autre interprétation possible ?

Réponse : Oui. J’ai remarqué plusieurs détails. Je me souviens, par exemple, qu’il y avait à un endroit des caisses alignées. Plus tard, j’ai compris que c’était probablement un rucher.

Question : Tu as compris plus tard ? Mais sur l’instant, quand tu les as vues ?

Réponse de Berton : Non, puisque tout était comme en plâtre. Mais j’ai vu autre chose.

Question : Quoi ?

Réponse de Berton : J’ai vu des objets, que je ne peux pas désigner d’un nom précis, parce que je n’ai pas eu le temps de bien les observer. Sous quelques buissons, j’ai cru distinguer des outils, des objets allongés, dentés. On aurait dit des moulages en plâtre de nos petits outils de jardin. Mais je n’en suis pas absolument sûr. Alors que je suis sûr — oui, je suis sûr d’avoir reconnu un rucher.

Question : Tu n’as pas pensé qu’il s’agissait d’une hallucination ?

Réponse de Berton : Non. J’ai cru que c’était un mirage. Je n’ai pas pensé qu’il s’agissait d’une hallucination, parce que je me sentais très bien, et que jamais auparavant je n’avais rien vu de pareil. Quand je suis remonté à 300 mètres, et que j’ai de nouveau regardé le brouillard, il était creusé de trous plus nombreux, irréguliers — imaginez, si vous voulez, une tranche de fromage. Certains de ces trous étaient complètement évidés et je voyais les vagues de l’océan ; d’autres n’étaient que de larges godets, où quelque chose bouillonnait. Je suis redescendu dans un des puits et — l’altimètre indiquait quarante — j’ai vu un mur qui reposait sous la surface de l’océan — mais pas à une grande profondeur — le mur d’un immense bâtiment ; je le distinguais nettement à travers les vagues ; il était percé de plusieurs rangées d’ouvertures rectangulaires, des fenêtres ; il m’a même semblé que je ne sais quoi remuait derrière quelques-unes de ces fenêtres. Mais je n’en suis pas tout à fait sûr. Le mur s’est lentement redressé et a émergé de l’océan. Un liquide muqueux, veiné de renflements compacts, ruisselait abondamment et s’écoulait le long du mur. Brusquement, le mur s’est brisé en deux, il s’est enfoncé dans les profondeurs de l’océan et il a disparu.

Je suis remonté et j’ai continué à voler au-dessus du brouillard, que je frôlais presque avec mon appareil. J’ai découvert un autre puits, beaucoup plus vaste que le précédent.

De loin déjà, j’avais remarqué une forme claire, presque blanche, qui flottait ; j’avais tout de suite pensé que c’était le scaphandre de Fechner, d’autant plus que je reconnaissais vaguement une forme humaine, et j’avais brusqué mon virage, par crainte de m’égarer et de ne plus retrouver l’endroit. Cette forme, ce corps bougeait ; tantôt il semblait nager, tantôt il semblait debout, au creux de la vague. Je me dépêchais ; je suis descendu si bas que mon appareil a doucement rebondi — il avait probablement heurté la crête de la grosse vague que je surplombais. Ce corps — oui, c’était un corps humain, sans scaphandre — ce corps remuait.

Question : As-tu vu son visage ?

Réponse de Berton : Oui.

Question : Qui était-ce ?

Réponse de Berton : C’était un enfant.

Question : Quel enfant ? L’avais-tu jamais vu auparavant ?

Réponse de Berton : Non. Jamais. En tout cas, je ne me rappelle pas l’avoir jamais vu. Du reste, quand je me suis rapproché — quand je suis arrivé à quarante mètres, ou même avant — j’ai constaté que ce n’était pas un enfant ordinaire.

Question : Qu’entends-tu par là ?

Réponse de Berton : Je vais vous expliquer. Je n’ai pas tout de suite compris ce qui me troublait, je n’ai compris qu’au bout d’un moment : cet enfant était extraordinairement grand. Énorme, c’est encore peu dire. Étendu horizontalement, son corps s’élevait, ma foi, à quatre mètres au-dessus de l’océan. Je me souviens qu’au moment où j’ai touché la vague son visage se trouvait un peu plus haut que le mien, et pourtant, dans ma cabine, je devais dominer l’océan d’au moins trois mètres.

Question : S’il était tellement grand, pourquoi dis-tu qu’il s’agissait d’un enfant ?

Réponse de Berton : Parce que c’était un tout petit enfant.

Question : Ne te rends-tu pas compte, Berton, que ta réponse manque de logique ?

Réponse de Berton : Non, absolument pas. Je voyais son visage, c’était un très jeune enfant.

D’ailleurs, les proportions du corps correspondaient exactement aux proportions du corps d’un enfant. C’était un … un nourrisson. Non, j’exagère. Il avait peut-être deux ou trois ans. Il avait des cheveux noirs, et des yeux bleus, énormes ! Il était nu, complètement nu — comme un nouveau-né. Il était mouillé, ou plutôt vitrifié ; sa peau luisait.

J’étais terriblement bouleversé. Je ne croyais plus à un mirage. Je voyais cet enfant si distinctement. Il se soulevait et retombait, suivant le mouvement de la vague ; mais, indépendamment de ce mouvement général du corps, il remuait, c’était horrible !

Question : Pourquoi ? Que faisait-il ?

Réponse de Berton : On aurait dit une poupée de musée, mais une poupée vivante. Il ouvrait et refermait les lèvres, il exécutait différents gestes, des gestes horribles. Oui, parce que ce n’étaient pas ses propres gestes.

Question : Qu’entends-tu par là ?

Réponse de Berton : Je le regardais à vingt mètres de distance — je suppose que je ne me suis pas rapproché davantage. Mais, je vous l’ai dit, il était énorme. Je l’ai vu très nettement. Ses yeux brillaient, et on aurait vraiment pu croire que c’était un enfant vivant, s’il n’y avait pas eu ces mouvements, ces gestes que quelqu’un semblait essayer … on aurait dit que quelqu’un d’autre s’exerçait à exécuter ces gestes …

Question : Essaie de préciser ta pensée !

Réponse de Berton : C’est difficile. Je parle d’une impression, d’une intuition. Je ne réfléchissais pas, mais je savais que ces gestes n’étaient pas naturels.

Question : Entends-tu, par exemple, que les mains ne remuaient pas ainsi que peuvent remuer des mains humaines, du fait de la souplesse limitée des articulations ?

Réponse de Berton : Non, absolument pas. Mais … ces mouvements n’avaient aucun sens. Chacun de nos mouvements signifie à peu près quelque chose, sert à quelque chose …

Question : Crois-tu ? Les mouvements d’un nourrisson n’ont guère de signification.

Réponse de Berton : Je sais. Mais les mouvements d’un nourrisson sont désordonnés, confus, embrouillés. Les mouvements que j’observais … ah ! — oui, voilà — c’étaient des mouvements méthodiques. Ils s’accomplissaient successivement, groupés par séries. Comme si quelqu’un avait voulu étudier ce que l’enfant était capable de faire avec ses mains, son torse, sa bouche. Le visage était plus terrible que le reste, parce que le visage a une expression, et ce visage-là … je ne sais pas comment dire. Il était vivant, oui, mais pas humain. Ou plutôt, les traits, dans leur ensemble, oui, les yeux, et le teint, mais l’expression, les mouvements du visage, non !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Solaris»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Solaris» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Stanislas Petrosky - L'amante d'Étretat
Stanislas Petrosky
Stanisław Lem - Solaris
Stanisław Lem
Stanislas Lem - Retour des étoiles
Stanislas Lem
Stanislas Lem - L'invincible
Stanislas Lem
Stanislaw Lem - Solaris
Stanislaw Lem
STAŅISLAVS LEMS - SOLARIS
STAŅISLAVS LEMS
libcat.ru: книга без обложки
Stanisław Lem
Stanisław Lem - Příběhy pilota Pirxe
Stanisław Lem
Отзывы о книге «Solaris»

Обсуждение, отзывы о книге «Solaris» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x