Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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« — Votre globe a fait surface près du bateau. Rien n’y était attaché, et il s’est envolé au loin.

« En même temps, nous avons mis à l’eau un canot afin de nous tenir prêts à toute éventualité.

« Juste après six heures notre vigie nous a alertés une deuxième fois. Un instant plus tard j’ai aperçu un autre globe d’argent qui émergeait des profondeurs, mais beaucoup plus lentement que le premier. Une fois parvenu à la surface, il a flotté dans l’air, mais son frêt est resté posé sur l’eau. Nous l’avons repêché et examiné. Il était constitué par un gros paquet de livres, de papiers et d’objets divers, tous enveloppés dans une bâche en peau de poisson. Nous avons transmis la nouvelle par sans-fil, et nous avons attendu avec une impatience fébrile la prochaine arrivée.

« Elle n’a pas tardé. À nouveau une bulle d’argent, à nouveau la surface de l’eau crevée ; mais cette fois, la boule brillante s’est élevée dans les airs, et, ô stupeur, la mince silhouette d’une femme y était suspendue ! Seule la vitesse acquise l’avait ainsi projetée en altitude ; quelques minutes plus tard, nous l’avions remorquée et amarrée au flanc du bateau. Un anneau de cuir avait été solidement fixé autour de la courbure supérieure de la boule vitreuse ; de cet anneau pendaient de longues courroies, rattachées à une large ceinture de cuir qui faisait le tour de la taille de la femme. La partie supérieure de son corps était recouverte d’une sorte de globe en verre en forme de poire (je l’appelle verre, mais il était fait de la même substance légère et très résistante que la boule vitreuse ; il était presque transparent avec des veines argentées). Ce globe était pourvu d’élastiques serrés à la taille et aux épaules, qui le rendaient parfaitement étanche ; il contenait, ainsi que l’indiquait Headley dans son manuscrit original, un nouvel appareil très léger et très pratique pour le renouvellement de l’air. Nous avons eu du mal à retirer la cloche vitreuse, puis sa propriétaire a été transportée sur le pont. Elle était évanouie, mais la régularité de sa respiration nous a autorisés à penser qu’elle triompherait rapidement des effets de son voyage accéléré et du changement de pression, changement qui du reste avait été minimisé par le fait que la densité de l’air à l’intérieur de l’enveloppe protectrice était nettement plus élevée que notre atmosphère : disons qu’elle représentait ce point à mi-chemin où les plongeurs humains ont l’habitude de faire une pause. Il s’agit sans doute de l’Atlante mentionnée sous le nom de Mona dans le premier message. Si nous pouvons la considérer comme un spécimen de sa race, celle-ci mérite assurément d’être réintroduite sur la terre. Elle a le teint mat, des traits fins et racés, de longs cheveux noirs, ainsi que de magnifiques yeux noisette qui n’ont pas tardé à regarder autour d’elle avec un étonnement ravissant. Des coquillages marins et de la nacre étaient incrustés dans sa tunique crème ou mêlés à sa chevelure. On ne saurait imaginer une plus parfaite Naïade des Grands Fonds ! Elle est le symbole même du mystère et du charme de la mer. Nous avons assisté au retour de la vie dans ses yeux merveilleux ; dès qu’elle a repris connaissance, elle s’est dressée d’un bond avec l’agilité d’une biche, et elle s’est précipitée vers la rampe du bastingage, en appelant : « Cyrus ! Cyrus ! »

« Nous avions déjà dissipé l’anxiété de ceux d’en bas par un message radio. Bientôt, se suivant de près, ils ont émergé tous les trois, projetés en l’air d’une douzaine de mètres, puis retombant dans la mer, d’où nous les avons rapidement repêchés. Tous trois étaient sans connaissance ; Scanlan saignait du nez et des oreilles. Mais en moins d’une heure, ils étaient debout, plus ou moins chancelants, mais souriants. Le premier acte de chacun a été, m’a-t-il semblé, caractéristique. Scanlan s’est laissé emmener au bar par un groupe joyeux ; des cris et des rires en fusent et retentissent sur tout le yacht, au grand dam de mon style. Le docteur Maracot s’est emparé du paquet de papiers ; il en a arraché un qui était surchargé, je crois de symboles algébriques, et il a disparu dans une cabine. Cyrus Headley, lui, s’est jeté dans les bras de la jeune étrangère et, aux dernières nouvelles, il ne paraissait pas avoir l’intention d’en sortir jamais. Voilà où en sont les choses. Nous espérons que notre faible radio transmettra notre message jusqu’à la station du cap des Îles Vertes. De plus amples détails sur cette merveilleuse aventure seront fournis ultérieurement, comme il se doit, par les explorateurs eux-mêmes. »

CHAPITRE VI

Nous avons reçu beaucoup de lettres, moi Cyrus Headley, boursier à Oxford, le Professeur Maracot, et même Bill Scanlan, depuis notre très remarquable aventure au fond de l’Atlantique. Je vous rappelle que nous avons pu effectuer, à trois cents kilomètres au sud-ouest des Canaries, une plongée sous-marine qui non seulement a entraîné une révision des opinions scientifiques sur la vie des grands fonds et les pressions, mais encore a établi la survivance d’une vieille civilisation dans des conditions incroyablement difficiles. Ces lettres réclamaient instamment des détails complémentaires. Je conviens que mon premier document était très superficiel ; il rend compte pourtant de la plupart des faits. Quelques-uns, je le reconnais, ont été passés sous silence : entre autres l’épisode sensationnel du Seigneur de la Face Noire. Pourquoi ? Parce que celui-ci notamment révélait certains faits et impliquait des conclusions d’une nature si extraordinaire que tous, nous avons été d’avis de n’en point faire état. Mais puisque la Science a maintenant admis nos résultats (et je puis ajouter : puisque la Société a admis ma femme) nous pouvons considérer comme établies notre sincérité et notre véracité ; nous pouvons donc rendre publique une histoire qui, trop tôt publiée, nous aurait aliéné la sympathie du public. Avant d’en venir à l’épisode lui-même, je voudrais vous y préparer par quelques évocations des mois admirables que nous avons passés dans la cité engloutie des Atlantes qui, au moyen de leurs cloches vitreuses, sont capables de se promener sur le fond de l’Océan avec la même facilité que les Londoniens que je vois déambuler de mes fenêtres du Hyde Park Hotel parmi des parterres de fleurs.

Tout au début, quand nous avons été sauvés par les Atlantes, après notre chute terrible, nous nous sommes trouvés dans une posture de prisonniers plutôt que d’hôtes. Je vais donc vous expliquer comment nos rapports se sont transformés, et comment, grâce au docteur Maracot, nous avons laissé là-bas une telle réputation que notre passage en Atlantide s’inscrira dans leurs annales comme une sorte de visitation céleste. Ils n’ont rien su de nos préparatifs de départ, car ils auraient tout fait pour nous retenir ; aussi la légende a-t-elle déjà dû se répandre que nous sommes retournés dans une sphère supérieure, en emmenant la fleur la plus douce et la plus adorable de leur race.

Voici dans l’ordre, quelques détails sur ce monde merveilleux ; nous terminerons par l’aventure suprême, qui laissera sur chacun de nous une trace indélébile : l’arrivée du Seigneur de la Face Noire. D’une certaine manière je regrette que nous ne soyons pas demeurés davantage dans le gouffre Maracot, car nous n’avons pas eu le temps d’en éclaircir tous les mystères. Comme nous nous étions mis à baragouiner leur langue, nous y serions infailliblement parvenus.

L’expérience avait enseigné à ce peuple ce qui était terrible et ce qui était inoffensif. Un jour, je m’en souviens, une alerte soudaine a été sonnée ; tous, nous nous sommes élancés sur le lit de l’Océan, enveloppés de nos cloches vitreuses, mais nous ignorions tout des motifs de cette alerte. Par contre, nous ne pouvions pas nous méprendre sur l’expression des visages qui nous entouraient : ils étaient hagards, horrifiés. Quand nous sommes arrivés sur la plaine, nous avons rencontré de nombreux mineurs grecs qui se hâtaient vers la porte de l’arche. Ils avaient couru si vite, ils étaient si épuisés qu’ils s’affalaient dans le limon ; nous avons alors compris que nous étions là pour sauver ces hommes fourbus et pour presser les traînards ; mais nous avions beau examiner nos compagnons : ils étaient sans armes. Quel était donc ce danger ?

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