Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Une fois j’ai eu le privilège de voir le vrai serpent de mer ; cette bête n’apparaît presque jamais aux yeux des hommes, car elle vit dans les grands fonds et on ne la trouve en surface que lorsqu’une convulsion sous-marine l’a chassée de ses repaires. Deux serpents de mer nageaient, ou plutôt glissaient, près d’un endroit où je m’étais isolé avec Mona. Nous nous sommes blottis parmi des bouquets de laminaires. Ils étaient énormes : à peu près hauts de trois mètres et longs de soixante-dix. Noirs au-dessus, blancs au-dessous, avec une sorte de frange sur le dos, ils avaient de petits yeux guère plus gros que ceux d’un bœuf. Mais le récit du docteur Maracot, s’il vous parvient jamais, vous donnera bien d’autres détails sur ces serpents et sur quantité d’autres choses.

Les semaines se succédaient paisiblement. Notre nouvelle existence se révélait très agréable, et nous commencions à manier suffisamment cette langue depuis longtemps oubliée pour pouvoir converser avec nos compagnons. L’arche offrait toutes sortes de sujets d’études et de distractions ; déjà Maracot s’était assimilé assez de vieille chimie pour déclarer qu’il pourrait révolutionner toutes les idées du monde s’il était un jour capable de lui transmettre ce qu’il avait appris. Entre autres choses, les Atlantes connaissaient la désintégration de l’atome, et bien que l’énergie libérée fût inférieure à ce que nos savants avaient prédit, elle suffisait en tout cas à leur procurer un grand réservoir de puissance. De même ils nous dépassaient de loin dans la connaissance de l’énergie ou de la nature de l’éther : leur étrange traduction de la pensée sous forme d’images, procédé qui nous avait permis de nous raconter mutuellement notre histoire, était l’effet d’une impression éthérisée transmutée en termes de matière.

Et pourtant, malgré leur science, les ancêtres des Atlantes avaient négligé certains aspects du développement de la science moderne.

Il a appartenu à Scanlan de le démontrer. Depuis des semaines il était dans un état d’excitation contenue ; un grand secret le consumait, et il gloussait de joie quand il réfléchissait. Nous ne le voyions que par intermittence pendant cette période, car il était extrêmement occupé ; son unique ami et confident était un Atlante gras et jovial qui s’appelait Berbrix et qui était chargé d’une partie des machines. Scanlan et Berbrix, qui conversaient surtout par signes et par grandes claques dans le dos, étaient devenus très intimes, et ils ne se quittaient pour ainsi dire jamais. Un soir Scanlan est arrivé radieux.

— Dites donc, docteur, a-t-il déclaré à Maracot, j’ai un bon petit tuyau personnel que je voudrais communiquer à ces braves gens. Ils nous ont montré deux ou trois trucs ; j’estime que c’est notre tour de faire une exhibition. Que diriez-vous si nous les conviions tous demain soir pour un petit spectacle ?

— Jazz ou charleston ? ai-je demandé.

— Rien à voir avec le charleston. Attendez, et vous verrez. Mon ami, c’est le truc le plus formidable … Mais non, plus un mot ! Simplement ceci, patron : je ne vous décevrai pas ! J’ai de la bonne camelote, et je voudrais en faire profiter nos amis.

Toute la communauté s’est donc réunie le lendemain soir dans la salle habituelle. Scanlan et Berbrix étaient sur l’estrade, rayonnants de fierté. L’un des deux a touché un bouton, et alors …

— This is London calling, a crié une voix bien claire. Londres qui appelle les îles Britanniques. Prévisions du temps …

Suivaient alors les phrases habituelles sur les dépressions et les anticyclones.

— Premier bulletin d’informations. Sa Majesté le Roi a inauguré ce matin la nouvelle aile de l’hôpital d’enfants à Hammersmith …

Etc. Etc. Sur le rythme familier. Pour la première fois nous nous retrouvions dans l’Angleterre de tous les jours qui faisait bravement son petit bonhomme de chemin, le dos courbé sous ses dettes de guerre. Et puis nous avons entendu les nouvelles de l’étranger, les informations sportives. Le vieux monde continuait de bourdonner comme auparavant. Nos amis les Atlantes écoutaient avec stupeur, mais sans comprendre. Quand, toutefois, immédiatement après les informations, la musique des Gardes a entamé la marche de Lohengrin, ils ont poussé un cri unanime de ravissement, et nous nous sommes bien amusés à les voir courir sur l’estrade, soulever les rideaux, regarder derrière les écrans pour découvrir la source de la musique. Nous avions laissé pour toujours notre marque sur la civilisation sous-marine !

— Non, Monsieur, nous a dit Scanlan un peu plus tard. Je ne pourrais pas construire un poste émetteur. Eux n’ont pas le matériel, et moi pas le cerveau. Mais chez moi j’avais fabriqué un poste à deux lampes avec l’antenne dans la cour à côté des fils pour sécher le linge ; j’avais appris à le manipuler et j’attrapais n’importe quel poste américain. Je me suis dit que ce serait amusant si, avec toute l’électricité disponible ici, et avec leur verrerie en avance sur la nôtre, je pouvais fabriquer quelque chose qui capterait une onde de l’éther, parce qu’une onde voyage aussi bien par eau que par air. Le vieux Berbrix a presque piqué une crise quand nous avons capté le premier concert ; mais il s’y connaît maintenant, et je parierais bien que nous avons fondé là une institution permanente.

Au nombre des découvertes des chimistes de l’Atlantide figurait un gaz neuf fois plus léger que l’hydrogène et que Maracot a baptisé lévigène. Ce sont ses expériences qui nous ont donné l’idée d’expédier à la surface de l’Océan des boules vitreuses contenant des renseignements sur notre existence.

— J’ai fait comprendre l’idée à Manda, nous a-t-il dit un jour. Il a donné des ordres aux spécialistes de la silice, et les boules seront prêtes dans vingt-quatre ou quarante-huit heures.

— Mais comment pourrons-nous mettre à l’intérieur quelque chose ? ai-je demandé.

— Il y a une petite ouverture par laquelle le gaz est injecté. Nous pourrons y glisser des papiers. Puis ces ouvriers scelleront la fente. Je suis certain que lorsque nous les lâcherons, elles iront trouer la surface.

— Et elles vogueront sur l’eau pendant une année sans être repérées par quiconque.

— Possible. Mais la boule réfléchira les rayons du soleil. Cela éveillera l’attention. Nous sommes sur la ligne qu’empruntent les bateaux qui font la navette entre l’Europe et l’Amérique du Sud. Je ne vois pas pourquoi, si nous en envoyons plusieurs, l’une au moins ne serait pas découverte.

Et cette boule, mon cher Talbot ou tous autres qui lisez mon récit, est parvenue entre vos mains. Mais un projet plus sensationnel est en train. L’idée a surgi dans la cervelle féconde du mécanicien américain.

— Dites, les amis, a-t-il commencé un soir où nous étions seuls dans notre chambre, c’est charmant par ici : on boit bien, on mange à sa faim, et j’ai rencontré une fille qui surclasse toutes celles de Philadelphie, mais tout de même il y a des fois où je me sens comme si je voulais bien revoir mon pays avant de mourir.

— Nous ressentons la même chose, lui ai-je répondu. Mais je ne vois pas comment vous pouvez espérer encore retourner sur la terre.

– Écoutez-moi, patron ! Si ces boules de gaz peuvent transporter notre message, peut-être pourraient-elles nous transporter nous aussi ? Ne croyez pas que je plaisante. Je parle très sérieusement. Supposons que nous en réunissions trois ou quatre pour faire un bon ascenseur. Vous voyez ? Nous avons nos cloches vitreuses et nous nous harnachons aux boules. Au coup de sifflet, nous coupons les amarres et nous grimpons. Qu’est-ce qui pourrait nous arrêter entre ici et la surface ?

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