Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot
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— Un requin, par exemple.
— Bah ! zéro pour les requins ! Nous foncerions parmi des requins à une telle vitesse qu’ils ne se douteraient même pas de notre présence. Ils croiraient avoir vu trois éclairs lumineux. Nous bénéficierions d’une telle force ascensionnelle que nous terminerions par un bond de vingt mètres au-dessus de la surface. Je vous assure que la vigie qui nous verrait apparaître tomberait à genoux pour dire ses prières !
— Mais, en admettant que ce soit possible, qu’arrivera-t-il ensuite ?
— Oh, de grâce, ne parlons pas de « ensuite » ! Tentons notre chance ; sinon, nous sommes ici pour l’éternité.
— Je désire certainement retourner dans le monde, ne serait-ce que pour communiquer nos résultats aux sociétés savantes, a dit Maracot. C’est seulement mon influence personnelle qui pourra leur faire mesurer la somme de connaissances neuves que j’ai acquises. Par conséquent, je suis tout disposé à participer à une tentative dans le genre de celle que Scanlan vient de nous exposer.
Pour certaines bonnes raisons, comme je l’indiquerai plus tard, j’étais le moins ardent des trois.
— Votre proposition relève de la pure folie ! À moins qu’on nous attende à la surface, nous voguerons indiscutablement à la dérive et nous périrons de faim et de soif.
— Voyons, mon vieux, comment quelqu’un pourrait-il nous attendre ?
— Peut-être cela même pourrait-il s’arranger, a dit Maracot. Nous pouvons donner à un mille près notre latitude et notre longitude.
— Et on nous descendrait une échelle ? ai-je ajouté avec âpreté.
— Pas besoin d’échelle ! Le patron a raison. Écoutez, Monsieur Headley, vous mettrez dans cette lettre que vous allez adresser à tout l’univers … Oh là là ! Je vois d’ici les manchettes des journaux !.. que nous sommes à 27° Lat. N et 28° 14’ Long. W ou tous autres chiffres plus exacts. Compris ? Puis vous dites que les trois plus importants personnages de l’histoire, le grand homme de science Maracot, l’étoile montante du naturalisme Headley, et le roi de la mécanique Bill Scanlan, orgueil de Merribank, appellent au secours du fond de la mer. Vous me suivez ?
— Et alors ?
— Alors, à eux de jouer ! C’est un défi qu’ils seront forcés de relever. La même chose que ce que j’ai lu sur Stanley trouvant Livingstone. À eux de trouver un moyen pour nous tirer de là, ou pour nous accueillir à l’autre bout si nous faisons le grand saut nous-mêmes.
— Nous pourrions leur suggérer le moyen, a dit le Professeur. Qu’ils descendent une sonde de grands fonds par ici ; nous la chercherons. Quand elle sera arrivée, nous pourrons attacher un message et leur dire de se tenir prêts à nous recevoir.
— Vous avez parlé comme un champion ! s’est exclamé Bill Scanlan. Voilà certainement le bon moyen.
— Et si une demoiselle désire partager notre sort, nous pourrions partir à quatre aussi facilement qu’à trois, a ajouté Maracot avec un sourire malicieux à mon adresse.
— Et pourquoi pas à cinq ? a dit Scanlan. Mais vous avez pigé, maintenant, n’est-ce pas, Monsieur Headley ? Vous allez écrire tout ça, et dans six mois nous serons de retour sur la Tamise.
Nous allons donc lancer nos deux boules dans cette eau qui est pour nous ce que l’air est pour vous. Nos deux petites boules vont grimper vers le ciel. Se perdront-elles en route toutes les deux ? C’est possible. Ou pouvons-nous espérer qu’une au moins fera surface ? Nous laissons la décision entre les mains divines. Si rien ne peut être fait pour nous, alors prévenez ceux qui ne nous ont pas oubliés que nous sommes sains et saufs, et heureux. Si, par contre, notre suggestion peut recevoir exécution, nous vous avons fourni le moyen de réussir. En attendant, adieu ! Ou au revoir ?
Ainsi se terminait le récit trouvé dans la boule vitreuse.
J’en étais demeuré là, moi aussi, lorsque j’avais entrepris de relater les faits connus ; mais pendant que mon manuscrit se trouvait chez l’imprimeur, un épilogue sensationnel est intervenu. Je veux parler du sauvetage des explorateurs par le yacht à vapeur de Monsieur Faverger, la Marion, et du récit transmis du bateau par radio et capté par la station du cap des Îles Vertes, qui vient de le retransmettre pour l’Europe et l’Amérique. Ce récit est dû à la plume de Monsieur Key Osborne, le représentant de l’agence Associated Press.
Nous avons donc appris que sitôt connues en Europe les aventures du docteur Maracot et de ses amis, une expédition s’était secrètement montée dans le but de tenter leur sauvetage. Monsieur Faverger avait généreusement mis son yacht Marion à la disposition des sauveteurs, et il avait décidé de les accompagner personnellement. La Marion a appareillé de Cherbourg en juin, a fait escale à Southampton pour embarquer Monsieur Key Osborne ainsi qu’un opérateur de cinéma, et elle a foncé ensuite à toute vapeur vers la région de l’Océan délimitée par Cyrus Headley. Elle l’a atteinte le 1er juillet.
Une sonde de grands fonds a alors été larguée et promenée au fond de l’Océan. À l’extrémité du filin, à côté du plomb, une bouteille était suspendue ; elle contenait un message ainsi conçu : « Votre récit a été recueilli, et nous sommes ici pour vous aider. Nous répétons ce message par notre émetteur radio, avec l’espoir que vous pourrez le capter. Nous allons traverser lentement votre région. Quand vous aurez détaché la bouteille, ayez l’obligeance d’y enfermer votre propre message. Nous agirons conformément à vos instructions. »
Pendant deux jours la Marion a quadrillé la région sans résultat. Le troisième jour, une grosse surprise attendait les sauveteurs. Une petite boule lumineuse a jailli de l’eau à quelques centaines de mètres du yacht : c’était un réceptacle vitreux analogue à celui que décrivait le document original. Il a fallu quelque temps pour le briser ; il contenait le message suivant : « Merci, chers amis. Nous apprécions grandement votre fidélité et votre énergie. Nous recevons facilement vos messages par sans-fil, et nous avons choisi pour vous répondre le moyen de cette boule ; nous avons essayé de capturer votre filin, mais les courants le soulèvent trop haut, et il se déplace plus rapidement que ne peut le faire le plus agile d’entre nous à cause de la résistance de l’eau. Nous nous disposons à tenter l’aventure à six heures demain matin, selon nos calculs, le mardi 5 juillet. Nous arriverons l’un après l’autre, afin que vous puissiez, le cas échéant, transmettre par radio des conseils à ceux qui monteront en dernier. Nouveaux remerciements chaleureux. »
Le message était signé : « Maracot. Headley, Scanlan ».
Monsieur Key Osborne raconte alors :
« La matinée s’annonçait radieuse ; la mer de saphir reposait aussi lisse qu’un lac sous un ciel bleu foncé dont la voûte était dégagée de tout nuage. L’équipage de la Marion, au grand complet, était de bonne heure sur le pont et attendait les événements avec un vif intérêt. Plus l’heure fatidique approchait, plus l’anxiété étreignait notre cœur. Une vigie avait grimpé sur notre mât de signaux. À six heures moins cinq, nous l’avons entendu crier, et nous l’avons vu désigner l’eau sur notre bâbord. Nous avons tous couru de ce côté, et j’ai pu me percher sur l’un des canots pour mieux voir. J’ai distingué à travers l’eau calme quelque chose qui ressemblait à une bulle d’argent et qui surgissait avec une rapidité extraordinaire des profondeurs de l’Océan pour crever la surface à deux cents mètres du yacht et poursuivre dans l’air sa course ascendante : c’était un globe brillant, magnifique, qui avait un mètre de diamètre ; il s’est élevé à une grande hauteur, puis il s’est éloigné à la dérive, emporté par une bouffée de vent, exactement comme un ballon d’enfant. Ce spectacle était merveilleux, mais il nous a glacés d’appréhension ; sa charge ne s’était-elle pas détachée en route et perdue ? Un message a été aussitôt diffusé :
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