Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Gouffre Maracot»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

Le Gouffre Maracot — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Gouffre Maracot», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

L’histoire était complète. Nous n’avions pas besoin d’en réclamer davantage, car nos cerveaux et l’imagination pouvaient nous expliquer le reste. Nous nous sommes représenté la lente descente de cette grande ville, de plus en plus bas, dans le gouffre de l’océan, parmi des convulsions volcaniques qui faisaient jaillir autour d’elle des pics sous-marins. Nous avons deviné comment la cité engloutie s’était posée à côté de l’Arche de refuge où une poignée de survivants aux nerfs brisés s’était rassemblée, au fond de l’Atlantique. Et finalement nous avons compris comment ces survivants avaient continué à vivre, comment ils avaient utilisé les moyens variés dont les avaient pourvus la science et la prévoyance de leur grand chef, comment il leur avait enseigné tout son art avant de disparaître, et comment une soixantaine d’Atlantes s’étaient développés en une large communauté qui avait eu à tailler sa route dans les entrailles de la terre pour se constituer son espace vital. Aucune bibliothèque n’aurait retracé le cours des événements plus clairement que cette succession d’images. Tel avait été le destin, telles avaient été les causes de ce destin qui avait submergé la grande terre de l’Atlantide. Un jour lointain, quand ce limon bathybien se sera transformé en craie, cette grande cité sera projetée une fois de plus par un nouveau souffle de la nature, et le géologue de l’avenir n’exhumera pas des silex ou des coquillages, mais les restes d’une civilisation évanouie et les traces d’une catastrophe vieille comme le monde.

Un seul point demeurait obscur : à quelle date avait eu lieu cette tragédie ? Le docteur Maracot a découvert une méthode rudimentaire de calcul. Parmi les nombreuses annexes du grand édifice, il y avait un souterrain qui était le cimetière des chefs. Comme en Égypte et dans le Yucatan, la momification était pratiquée ; dans les niches des murs ces sinistres reliques du passé étaient alignées en rangs interminables. Manda nous avait montré avec fierté une niche vide, en nous faisant comprendre qu’elle lui était destinée.

— Si vous prenez la moyenne des souverains européens, m’a dit Maracot, vous constaterez qu’ils se sont succédés à cinq par siècle. Nous pouvons adopter ici cette moyenne. Nous ne pouvons pas prétendre à une exactitude scientifique, mais nous obtiendrons une approximation. J’ai compté les momies ; il y en a quatre cents.

— Alors la catastrophe remonterait à huit mille ans ?

— En effet. Et cette date correspond à peu près au calcul de Platon. Elle s’est certainement produite avant que les Égyptiens ne tiennent des archives écrites ; les plus anciennes remontent à sept mille ans. Oui, je pense que nous pouvons dire que nous avons vu, de nos yeux vu, la reproduction d’une tragédie qui s’est déroulée il y a au moins huit mille ans. Mais, bien sûr, pour édifier une civilisation comme celle dont nous avons vu les vestiges, il a fallu plusieurs milliers d’années. C’est pourquoi nous avons reculé l’horizon de l’histoire humaine authentique beaucoup plus loin que ne l’ont fait des hommes depuis qu’il y a une histoire humaine.

CHAPITRE V

C’est environ un mois après notre visite à la cité engloutie, selon nos calculs, que s’est produit une chose imprévue et saisissante. Nous croyions que nous étions désormais immunisés contre les chocs, et qu’aucun fait nouveau ne pourrait nous émouvoir grandement. Or ce que je vais maintenant vous raconter a dépassé les prévisions de notre imagination.

La nouvelle qu’un événement important avait eu lieu nous a été rapportée par Scanlan. Il faut que vous compreniez bien que nous étions dans l’arche, jusqu’à un certain point, comme chez nous. Que nous savions où étaient situées les salles de repos collectif et les salles de spectacles. Que nous assistions à des concerts (leur musique était aussi étrange que compliquée) et à des représentations théâtrales où les mots incompréhensibles trouvaient leur traduction dans des gestes très vivants et très dramatiques. Enfin que nous faisions partie de la communauté. Nous rendions visite à diverses familles, et notre existence (la mienne, en tout cas) était éclairée par le charme qui émanait de ce peuple en général, et en particulier d’une chère jeune fille dont j’ai déjà parlé. Mona était la fille de l’un des chefs de la tribu, et j’ai trouvé dans sa famille un accueil chaleureux qui faisait oublier les différences de race et de langue. Quand nous en sommes venus au plus tendre des langages, je n’ai pas constaté d’ailleurs beaucoup de différences entre la vieille Atlantide et la jeune Amérique. Il me semble que ce qui aurait plu à une jeune fille du Brown’s College dans le Massachusetts ne plaisait pas moins à une jeune fille habitant sous les eaux.

Mais je reviens à l’arrivée de Scanlan dans notre chambre.

— Dites donc, il y en a un qui vient juste de rentrer, et si excité qu’il en oubliait de retirer sa cloche ! Il pérorait depuis plusieurs minutes avant d’avoir compris que personne ne l’entendait. Quand il l’a retirée, alors ç’a été un bla-bla-bla débité tout d’une haleine, et à présent ils le suivent tous vers la base avancée. Je vous invite à foncer dans l’eau, car il se passe certainement quelque chose qui vaut la peine d’être vu.

Nous sommes sortis en courant, et nous avons découvert que tous nos amis se précipitaient dans le couloir ; nous nous sommes joints à la procession, nous nous sommes « mis sous cloche » et nous nous sommes mêlés à la foule qui s’élançait sur le lit de l’Océan, conduite par le messager. Nous avions du mal à suivre l’allure des Atlantes ; mais ils avaient emporté des lampes électriques, dont la réverbération nous a guidés, malgré nos nombreuses chutes. Ils longeaient la base des falaises basaltiques ; puis ils se sont engagés dans une sorte d’escalier aux marches creusées par les pas ; cet escalier menait au sommet des falaises ; le relief y était accidenté, parsemé de pics déchiquetés et aussi de profondes crevasses. Notre marche n’en a pas été favorisée. Au sortir de ce chaos de lave antique, nous avons débouché sur une plaine circulaire, éclairée par la phosphorescence ; en son milieu j’ai distingué quelque chose dont l’aspect m’a cloué sur place. J’ai regardé mes compagnons : leurs physionomies reflétaient une émotion aussi intense que la mienne.

À demi-enseveli dans le limon, un steamer de bonne taille était couché. Sa cheminée était cassée à angle droit, et le mât de misaine coupé ras ; à part cela, le navire paraissait intact, aussi propre et net que s’il venait de quitter le quai. Nous avons couru sous l’étrave. Jugez de nos sentiments quand nous avons lu « Stratford, London » Notre navire nous avait suivis dans le gouffre Maracot !

Bien sûr, après le premier choc, nous avons été moins surpris … Nous nous sommes rappelé le baromètre qui tombait, les voiles rentrées du petit bateau norvégien, le gros nuage noir à l’horizon. Un cyclone subit avait dû éclater, assez violent pour envoyer par le fond notre Stratford. Il n’était que trop évident que tout l’équipage avait péri, car la plupart des canots pendaient des bossoirs dans un état plus ou moins avancé de destruction ; par ailleurs, aucun canot n’aurait survécu à un ouragan pareil. La tragédie avait dû se dérouler une ou deux heures après notre drame personnel. Peut-être la ligne de sonde que nous avions vue avait-elle été ramenée juste avant le coup fatal ? C’était terrible, mais fantastique, de penser que nous étions encore en vie, tandis que ceux qui nous avaient pleurés étaient eux-mêmes anéantis. Nous avons été incapables de préciser si le navire avait été dérivé entre deux eaux ou s’il gisait depuis quelque temps déjà là où un Atlante venait de le découvrir.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Gouffre Maracot»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Gouffre Maracot» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Gouffre Maracot»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Gouffre Maracot» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x