Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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En regardant autour de nous dans cette lumière spectrale et froide qui éclaire la plaine bathybienne, nous pouvions voir sur un rayon d’au moins quatre cents mètres. Nous avons aperçu, à la limite même de ce champ visuel, une lueur très brillante qui nous a surpris. Notre guide s’est dirigé vers elle, et nous l’avons suivi en file indienne. Nous marchions lentement, à cause de la résistance de l’eau, et aussi parce que nos pieds s’enterraient à chaque pas dans le limon. Bientôt nous avons mieux distingué le phare qui nous avait intrigués. C’était notre cage, dernier vestige de notre vie terrestre, perchée sur l’une des coupoles de l’immense édifice ; ses lampes brûlaient encore. Elle était aux trois-quarts pleine d’eau ; mais l’air emprisonné avait préservé la partie qui contenait notre installation électrique. Spectacle étrange en vérité, que notre intérieur familier, avec le canapé et les instruments encore en place, tandis que plusieurs poissons de bonne taille, comme des vairons dans une bouteille, faisaient à la nage le tour de notre coquille. Les uns après les autres, nous nous sommes hissés à l’intérieur à travers la trappe ouverte ; Maracot a sauvé un carnet de notes qui flottait sur la surface de l’eau ; Scanlan et moi avons ramassé quelques affaires personnelles. Manda a examiné le thermomètre et le bathymètre avec un grand intérêt. Nous avons retiré du mur le thermomètre et nous l’avons emporté. Des savants apprendront peut-être avec curiosité que quatre degrés au-dessus de zéro représentent la température du plus bas fond marin où soit jamais descendu un homme, et qu’elle est plus élevée, à cause de la décomposition chimique du limon, que les couches supérieures de la mer.

Notre petite expédition avait, semble-t-il, un objectif plus précis qu’une banale promenade sur le lit de l’Océan. Nous étions en mission de ravitaillement. À chaque instant, je voyais nos camarades ficher d’un coup sec leurs bâtons pointus dans le limon pour empaler à chaque fois un grand poisson plat et brun, qui ressemblait un peu à notre turbot, mais qui se dissimulait si profondément dans la vase qu’il fallait des yeux exercés pour le repérer. Les petits hommes qui nous accompagnaient en ont bientôt eu deux ou trois attachés à la ceinture. Scanlan et moi avons attrapé le truc, et nous en avons capturé deux chacun ; Maracot, lui, marchait comme perdu dans un rêve, émerveillé par les beautés de l’Océan qui l’entouraient ; il se lançait dans des conférences passionnées, inaudibles sous la cloche vitreuse, mais ponctuées de vifs coups de mâchoire.

Nous avions d’abord éprouvé un sentiment de monotonie, mais nous n’avons pas tardé à constater que les plaines grises se fragmentaient en formations variées sous l’action des courants des grands fonds qui circulaient entre elles comme des fleuves sous-marins : ils découpaient des canaux dans la vase molle, et mettaient à découvert les couches inférieures, constituées par l’argile rouge qui forme la base de toutes choses sur le lit de l’Océan, et parsemées d’objets blancs ; j’ai cru que c’étaient des coquillages ; après examen, ils se sont révélés comme étant des os d’oreille de baleines, des dents de requins ou d’autres monstres marins. J’ai ramassé l’une de ces dents : elle avait quarante centimètres de long, et nous n’avons pu que remercier la Providence qu’une bête aussi redoutable fréquentât seulement les couches supérieures de l’Océan. À en croire Maracot, elle appartenait à un épaulard meurtrier ou gladiateur d’Orca. Elle m’a rappelé une observation de Mitchell Hedges : les plus gros requins qu’il avait capturés portaient sur leurs corps des traces qui montraient qu’ils avaient rencontré des bêtes encore plus formidables qu’eux.

Les grand fonds de l’Océan présentent une particularité impressionnante : j’ai dit qu’une lumière froide et constante s’élève de la lente décomposition phosphorescente des immenses étendues de matière organique ; mais plus haut, il fait nuit noire. L’effet produit est celui d’une journée d’hiver, avec un gros nuage d’orage immobile au-dessus de la terre. De ce dais sombre, tombent lentement et d’une façon ininterrompue de minuscules flocons blancs, qui miroitent sur ce sombre décor. Flocons qui ne sont pas autre chose que des coquilles d’escargots de mer ou d’autres petits animaux qui vivent et meurent dans les huit mille mètres d’eau nous séparant de la surface ; bien que beaucoup de ces coquilles se dissolvent en tombant et accroissent la quantité de sels calcaires dans l’Océan, le reste constitue au cours des siècles ce dépôt qui a enseveli la grande cité où nous habitons maintenant.

Laissant derrière nous notre cage d’acier, nous avons avancé dans la lumière incertaine du monde sous-marin et un spectacle imprévu nous est apparu. Face à nous, une tache mouvante s’est dessinée : quand nous nous sommes rapprochés, elle s’est transformée en une foule d’hommes qui portaient tous la même enveloppe vitreuse, et tiraient de larges traîneaux chargés de houille. C’était un travail pénible ; les pauvres diables, courbés en deux, halaient de toutes leurs forces les cordes en peau de requin qui leur servaient de traits. Chaque équipe avait un chef ; les chefs et les travailleurs n’étaient pas de la même race. Les travailleurs étaient grands, blonds ; ils avaient les yeux bleus et un corps athlétique. Les chefs étaient, comme je l’ai déjà indiqué, bruns et presque négroïdes ; ils avaient une charpente trapue. Sur le moment nous n’avons pas pu approfondir ce problème, mais je crois que de ces deux races l’une était héréditairement l’esclave de l’autre ; Maracot pensait qu’il s’agissait des descendants de ces prisonniers grecs dont nous avions vu la divinité Athena.

Nous avons croisé plusieurs groupes d’esclaves avant d’arriver à la mine. À cet endroit les dépôts des grands fonds et les couches argileuses qu’ils recouvraient avaient été creusés ; la grande fosse ainsi découverte consistait en couches alternées d’argile et de houille. Aux divers étages de l’excavation, des équipes étaient au travail ; les unes piquaient la houille, les autres la récoltaient pour en faire des tas qu’elles plaçaient dans des paniers hissés ensuite jusqu’au carreau. La mine était si vaste que nous ne distinguions pas l’autre face de cette fosse que tant de générations de travailleurs avaient creusée dans le lit de l’Océan. La houille, transformée par la suite en électricité, était à l’origine de la puissance motrice qui actionnait toutes les machines de l’Atlantide. À ce propos, il est intéressant de mentionner que le nom de la vieille ville a été correctement conservé dans les légendes : lorsqu’en effet nous l’avons prononcé devant Manda et d’autres, ils ont été bien surpris que nous le connaissions, et ils ont fait de grands signes de tête affirmatifs pour montrer qu’ils comprenaient.

Nous avons bifurqué sur la droite de la mine, et nous sommes arrivés devant une ligne de petites falaises basaltiques, aussi nettes et aussi luisantes que le jour où elles avaient émergé des entrailles de la terre ; leurs sommets, qui surplombaient à cent ou cent cinquante mètres, se dessinaient confusément. La base de ces falaises volcaniques plongeait dans une jungle de hautes algues, qui poussaient sur des masses de coraux crinoïdes. Nous nous sommes promenés quelque temps le long de cette jungle ; nos compagnons la battaient avec leurs bâtons et en chassaient pour nous amuser un extraordinaire assortiment de poissons et de crustacés ; de temps à autre ils en mettaient un de côté pour leur table familiale. Nous avions marché pendant près de deux kilomètres en toute insouciance quand j’ai vu Manda s’immobiliser soudainement et regarder autour de lui en manifestant par des gestes autant d’alarme que de surprise. Le sens de ce langage sous-marin, vite compris de ses compagnons, ne nous a pas échappé non plus : le docteur Maracot avait disparu.

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