Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Nous nous sommes habillés et nous avons fait notre toilette, car nous disposions de toutes les commodités de la civilisation. La porte était verrouillée ; donc nous étions prisonniers. En dépit de l’absence apparente de toute ventilation, l’atmosphère demeurait très agréable ; nous avons découvert que l’air était renouvelé par de petits trous percés dans le mur. Il y avait certainement aussi une source de chauffage central, puisqu’aucun poêle n’était visible et que la température était douce. J’ai remarqué sur l’un des murs un bouton ; je l’ai pressé ; c’était, comme je m’y attendais, une sonnette ; la porte s’est ouverte aussitôt, et un petit homme brun, vêtu d’une robe jaune, s’est encadré sur le seuil. Il nous a regardés avec affabilité ; ses yeux nous ont interrogés.

— Nous avons faim, a déclaré Maracot. Pourriez-vous nous apporter à manger ?

L’homme a secoué la tête en souriant. De toute évidence il n’avait pas compris un mot.

Scanlan a alors tenté sa chance en lui déversant à l’oreille un flot de slang très américain, mais il n’a obtenu en réponse que le même sourire aimable. À mon tour, j’ai ouvert ma bouche, y ai enfoncé un doigt : notre visiteur a vigoureusement approuvé de la tête, et en hâte il a refermé la porte.

Dix minutes plus tard, elle se rouvrait ; deux serviteurs ont roulé une petite table devant nous. Si nous nous étions trouvés au Biltmore Hotel, nous n’aurions pas fait meilleure chère. Il y avait du café, du lait chaud, des petits pains, d’exquis poissons plats, et du miel. Pendant une demi-heure nous avons été trop occupés pour discuter de la provenance de ces aliments. Les deux serviteurs ont reparu ; ils ont remporté la table, et ils ont soigneusement refermé la porte derrière eux.

– À force de me pincer, a dit Scanlan, je suis couvert de bleus. Est-ce un rêve ou quoi ? Dites, doc, c’est vous qui nous avez entraînés dans cette aventure ; il me semble qu’il vous appartient de nous dire comment vous voyez les choses.

Le docteur Maracot a hoché la tête.

— Moi aussi, je vis un rêve ; mais quel rêve merveilleux ! Quelle histoire pour le monde, si seulement nous pouvions la lui faire connaître !

— Une chose est sûre, ai-je déclaré. C’est qu’il y avait du vrai dans la légende de l’Atlantide, et que certains êtres ont admirablement réussi à la continuer dans la réalité.

— Même en admettant qu’ils l’aient continuée, a dit Bill en se grattant la tête, que je sois damné si je comprends comment ils ont de l’air, de l’eau pure et le reste ! Si le canard barbu que nous avons vu hier soir venait prendre de nos nouvelles, il nous donnerait peut-être la clef de l’énigme.

— Comment le pourrait-il, puisque nous ne parlons pas la même langue ?

— Hé bien, nous nous servirons de nos facultés d’observation ! a répondu Maracot. J’ai déjà appris une chose, en goûtant le miel du petit déjeuner. C’était du miel synthétique, comme on en fabrique sur la terre. Mais si c’est du miel synthétique, pourquoi le café et la farine ne seraient-ils pas également synthétiques ? Les molécules des éléments sont comme les pièces d’une boîte de construction, et ces pièces se trouvent tout autour de nous. Nous n’avons qu’à savoir en choisir certaines, ou parfois une seule, pour fabriquer une nouvelle substance. Le sucre devient de l’amidon, ou de l’alcool, rien qu’en changeant de pièces. Qu’est-ce qui change les pièces ? La chaleur. L’électricité. Ou autre chose peut-être que nous ignorons. Quelques pièces se modifient toutes seules : le radium devient du plomb, l’uranium devient du radium sans que nous ayons besoin d’y toucher.

— Vous croyez donc qu’ils sont très avancés en chimie ?

— J’en suis sûr ! Après tout, ils ont tout à portée de la main. L’hydrogène et l’oxygène proviennent de l’eau de mer. Ces masses de végétation constituent de l’azote et du carbone. Dans les dépôts bathyques il y a du phosphore et du calcium. Avec des préparations adroites et des connaissances suffisantes, que ne pourraient-ils pas produire ici ?

Maracot allait se lancer dans une conférence de chimie, mais la porte s’est ouverte, et Manda est entré en nous adressant de la main un signe amical. Il était accompagné du même gentleman très vénérable que nous avions vu la veille au soir. Sans doute ce dernier avait-il une réputation de savant, car il a prononcé plusieurs phrases, sans doute la même en langues différentes ; mais elles nous sont toutes demeurées incompréhensibles. Alors il a haussé les épaules et a dit quelques mots à Manda. Celui-ci a donné un ordre aux deux serviteurs vêtus de jaune, qui étaient restés à la porte. Ils ont disparu, mais ils sont revenus peu après, portant un curieux écran pourvu d’un montant de chaque côté. On aurait dit l’un de nos écrans de cinéma ; mais il était enduit d’une matière brillante qui scintillait à la lumière. L’écran a été placé contre l’un des murs. Le vieillard s’est alors placé à une certaine distance, et il a fait une marque sur le plancher. Se tenant à cet endroit, il s’est tourné vers Maracot et il s’est touché le front en montrant l’écran.

— Complètement cinglé ! a murmuré Scanlan. Il a des chauves-souris plein le beffroi.

Maracot a secoué négativement la tête pour montrer que nous ne comprenions toujours pas. Le vieillard a été déconcerté ; mais une idée lui est venue, et il a posé un doigt sur son propre corps ; puis il s’est tourné vers l’écran qu’il a regardé fixement en concentrant toute son attention. Presque aussitôt son image est apparue sur l’écran. Alors il nous a montrés du doigt, et notre petit groupe a pris sur l’écran la place de son image. En fait, nous ne ressemblions guère à notre réalité. Scanlan avait l’air d’un comique chinois, et Maracot d’un cadavre en décomposition avancée. Mais il était clair que cette image nous représentait tels que nous voyait l’opérateur.

— C’est une réflexion de pensée ! me suis-je écrié.

— Exactement ! a dit Maracot. Il s’agit là d’une invention extraordinaire, qui n’est pourtant, en somme, qu’une combinaison de la télépathie et de la télévision.

— Je n’aurais jamais cru que je me verrais un jour aux actualités, en admettant que cette tête de Chinetoque soit réellement la mienne, a déclaré Scanlan. Une supposition que nous rapportions toutes ces nouvelles au rédacteur en chef du Ledger ; hé bien, il cracherait assez pour me permettre de terminer mes jours en beauté ! Nous gagnerions le gros lot si seulement nous pouvions faire parvenir là-haut leurs machines.

— Voilà où réside la difficulté, ai-je murmuré. Par saint George, nous bouleverserions le monde entier si nous y revenions un jour ! Mais pourquoi nous fait-il des signes ?

— Le vieux bonhomme voudrait que vous vous essayiez au truc, doc !

Maracot a pris la place que lui indiquait le vénérable, et son cerveau puissant, clair, a aussitôt réfléchi ses pensées à la perfection. Nous avons vu une image de Manda, puis l’image du Stratford tel que nous l’avions quitté.

Manda et le vieux savant approuvaient de la tête ; Manda a esquissé un grand geste avec ses mains : d’abord vers nous, ensuite vers l’écran.

— Ils veulent que nous leur disions tout, voilà leur idée ! me suis-je écrié. Ils veulent connaître par des images qui nous sommes et comment nous sommes arrivés ici.

Maracot a fait un signe de tête affirmatif pour montrer à Manda qu’il avait compris, et il a commencé à projeter une image de notre voyage ; alors Manda a levé un bras et l’a arrêté ; il a donné un ordre ; les serviteurs ont enlevé l’écran, et les deux Atlantes nous ont fait signe de les suivre.

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