Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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— Il nous abandonne à notre sort ! s’est écrié Maracot.

– À moins qu’il ne soit allé chercher du secours. Transportons Scanlan sur le canapé. Il va mourir si nous le laissons par terre …

Nous avons relevé et transporté le mécanicien, et nous avons calé sa tête contre des coussins. Il avait le visage gris et il délirait doucement ; mais son pouls, bien que faible, battait régulièrement.

— … Il ne faut pas encore désespérer, ai-je grogné.

— Mais c’est de la folie ! s’est exclamé Maracot. Comment un homme pourrait-il vivre au fond de l’Océan ? Comment respirerait-il ? C’est une hallucination collective. Mon jeune ami, nous sommes en train de devenir fous !

J’ai regardé le paysage gris, désert, qu’éclairait cette sinistre lumière spectrale, et je me suis dit que Maracot devait avoir raison. Mais soudain, j’ai eu l’impression que le décor s’agitait. Des ombres se dessinaient dans l’eau, au loin. Et puis leurs formes ont pris de la consistance, se sont affirmées, solidifiées, jusqu’à devenir des silhouettes en mouvement. Oui, c’étaient des hommes, c’était une véritable foule qui se précipitait dans notre direction à travers l’eau, qui arrivait devant nos hublots, s’y pressait et s’y bousculait, nous montrait du doigt et gesticulait dans une discussion animée. Plusieurs femmes s’étaient mêlées aux hommes. L’un de ceux-ci, solidement bâti, avait une très grosse tête et une longue barbe noire ; incontestablement il détenait de l’autorité. Il a procédé à un rapide examen de notre coquille d’acier ; comme une partie de notre base débordait du mamelon sur lequel nous nous étions immobilisés, il a pu voir qu’une trappe était aménagée dans le fond. Il a fait partir un messager, pendant qu’il multipliait des signes énergiques, impératifs pour que de l’intérieur, nous ouvrions la trappe.

— Pourquoi pas ? ai-je demandé à Maracot. Nous avons le choix entre deux morts : la noyade ou l’asphyxie. Je suis incapable de demeurer ici plus longtemps.

— Nous pouvons fort bien éviter la noyade. L’eau pénétrant par la base ne pourra pas s’élever au-dessus du niveau de l’air comprimé. Donnez à Scanlan un peu de whisky. Il faut qu’il fasse un effort, même si ce doit être le dernier …

J’ai fait ingurgiter de force un peu d’alcool à notre mécanicien. Il a tout avalé, et il a regardé autour de lui avec des yeux ahuris. Nous l’avons installé et maintenu sur son séant. Il était encore à demi étourdi ; en quelques mots je lui ai expliqué la situation.

— … Nous courons le risque d’un empoisonnement par le chlore si l’eau atteint les batteries, a expliqué Maracot. Ouvrez toutes les bouteilles d’air, car plus nous aurons de pression, moins nous aurons d’eau. Bien ! Aidez-moi maintenant à tirer sur le levier.

Nous avons réuni nos forces pour actionner le levier, et nous avons levé la plaque circulaire qui constituait le fond de notre petite maison. J’avais l’impression que je me suicidais délibérément. L’eau verte, qui brillait et miroitait sous nos lampes, s’est ruée à l’intérieur avec force glouglous. Elle a grimpé jusqu’à nos pieds, jusqu’à nos genoux, jusqu’à notre taille ; puis elle s’est arrêtée. Mais la pression de l’atmosphère devenait intolérable. Nous avions des bourdonnements dans la tête, on battait le tambour dans nos oreilles. Nous n’aurions certainement pas survécu longtemps.

Pour ne pas tomber dans l’eau, nous nous étions agrippés au porte-bagage. Dans cette position, nous ne pouvions plus regarder par les hublots, ni surveiller les préparatifs qui précédaient notre délivrance. En fait, il nous semblait incroyable que nous pussions être effectivement secourus ; mais l’air réfléchi et résolu de ces inconnus, et spécialement de leur chef barbu, autorisait une vague espérance. Tout à coup nous avons aperçu sa tête dans l’eau, à nos pieds ; quelques secondes plus tard, il était debout à côté de nous. Il n’était pas grand, mais très robuste ; il m’arrivait à l’épaule ; il nous examinait avec de grands yeux bruns pleins d’une confiance amusée, qui avaient l’air de nous dire : « Pauvres types ! Vous croyez que vous êtes dans le pétrin ? Rassurez-vous : nous allons vous en sortir ! »

Un détail m’a laissé pantois : l’homme, en admettant qu’il fût un échantillon de la même humanité que la nôtre, avait tout autour de lui une enveloppe transparente qui protégeait sa tête et son buste en ne laissant dégagés que ses bras et ses jambes. Si transparente que dans l’eau elle était invisible. À l’air elle scintillait comme de l’argent, mais elle était aussi claire que le verre le plus fin. J’ai remarqué qu’il portait une curieuse bosse sur chaque épaule, à l’intérieur de sa gaine protectrice : elle ressemblait à une boîte oblongue percée de nombreux trous. Il avait l’air de porter des épaulettes.

Quand notre nouvel ami nous a rejoints, un autre homme est apparu par la trappe ouverte du fond, et il a lancé successivement trois grosses bulles de verre qui sont venues flotter à la surface de l’eau. Puis six petites boîtes ont été passées au chef de la main à la main ; il nous les a fixées aux épaules par des courroies. Déjà je commençais à comprendre que la vie de ce peuple étrange ne comportait aucune infraction aux lois naturelles, et que l’une des deux boîtes devait produire de l’air, l’autre absorbant les déchets de notre organisme. Ensuite il nous a recouverts chacun d’une bulle de verre : c’était un costume transparent, analogue au sien, qui se refermait étroitement sur les avant-bras et à la taille par des bandes élastiques, si bien que l’eau ne pouvait pénétrer. À l’intérieur de ce costume, nous pouvions enfin respirer tout à notre aise. Ç’a été pour moi une grande joie que de voir Maracot m’adresser son vieux clin d’œil derrière ses grosses lunettes, tandis que le large sourire de Bill Scanlan me rassurait sur sa résurrection. Notre sauveteur nous a soigneusement inspectés l’un après l’autre avec un air de satisfaction grave ; puis il nous a fait signe de le suivre par la trappe et de sortir sur le lit de l’océan. Une douzaine de mains se sont tendues vers nous pour nous aider à passer par la trappe, et nous avons fait nos premiers pas vacillants sur le limon visqueux.

Aujourd’hui encore ce souvenir m’électrise ! Nous nous trouvions donc là, tous les trois, indemnes et à notre aise au fond d’un gouffre d’eau de huit mille mètres de haut ? Où était la pression terrifiante sur laquelle tant de savants avaient débridé leur imagination ? Elle ne nous affectait pas davantage que les poissons raffinés qui nageaient autour de nous. Certes, nos corps étaient protégés par ces légères cloches de matière vitreuse qui était plus robuste, plus solide que l’acier le mieux trempé ; mais nos membres, qui étaient, eux, exposés directement à l’eau, n’éprouvaient rien de plus que la ferme résistance du liquide, à la longue négligeable. C’était merveilleux de nous sentir bien en vie, tous les trois, et de regarder derrière nous la coquille d’où nous avions émergé ! Les piles n’avaient pas épuisé leur charge : notre cage présentait une apparence de féerie avec les faisceaux de lumière jaune qui s’en échappaient par chaque hublot, tandis qu’une foule de poissons se rassemblait devant les vitres. Le chef a pris Maracot par une main, et nous nous sommes mis en route à travers la fondrière aqueuse.

C’est à ce moment que s’est produit un incident tout à fait surprenant, qui visiblement a étonné autant que nous nos nouveaux compagnons. Au-dessus de nos têtes, un petit objet noir est descendu de l’obscurité des eaux supérieures et se balançant doucement, s’est posé sur le lit de l’océan à peu de distance de l’endroit où nous marchions. C’était, bien sûr, la ligne de sonde des grands fonds du Strafford ; le capitaine procédait au sondage de ce gouffre auquel serait associé le nom de notre expédition. Nous l’avions déjà vue en cours de descente ; le drame de notre disparition avait suspendu l’opération ; mais elle avait repris ; personne à bord ne devait se douter que la ligne de sonde était tombée presque à nos pieds. Le capitaine ne devait pas non plus se rendre compte qu’elle avait touché le fond, car elle demeurait immobile dans la vase. Au-dessus de moi s’étirait la corde de piano tendue qui me reliait par huit mille mètres d’eau au pont de notre navire. Oh, si je pouvais écrire un billet et l’attacher à cette sonde ! L’idée certes était absurde ; mais pourquoi tout de même ne pas faire parvenir un message prouvant que nous n’étions pas morts ? Ma veste était recouverte par la cloche de verre, et je ne pouvais pas fouiller dans mes poches. Mais au-dessous de la taille rien ne me gênait : mon mouchoir se trouvait par hasard dans la poche de mon pantalon. Je l’ai tiré et je l’ai attaché au fil de sonde. Aussitôt après le poids s’est libéré grâce à son mécanisme automatique et j’ai vu mon tortillon blanc remonter vers le monde que je ne reverrais plus. Nos nouveaux amis ont examiné les soixante-quinze livres de plomb avec un vif intérêt : finalement ils ont décidé de les emporter avec eux.

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