Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Le bâtiment était immense ; après une interminable enfilade de couloirs, nous sommes arrivés dans une grande salle avec des sièges disposés en gradins. Sur un côté se trouvait un large écran analogue à celui que nous avions vu. Face à cet écran mille personnes au moins étaient rassemblées, et ont salué notre arrivée d’un murmure bienveillant. Elles étaient des deux sexes et de tout âge ; les hommes, bruns, portaient la barbe ; les jeunes femmes étaient très belles ; les moins jeunes pleines de dignité. Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour les examiner, car nous avons été conduits au premier rang, et Maracot convié à prendre place sur une estrade devant l’écran. Les lumières se sont éteintes ; Manda l’a invité à commencer.

Le Professeur a magnifiquement joué son rôle. Nous avons vu notre navire descendre la Tamise, et la foule attentive a fait entendre un bourdonnement passionné devant cette image d’une grande ville moderne. Puis une carte est apparue pour expliquer notre route. Ensuite s’est dessinée la cage d’acier avec tout son équipement ; un long murmure prouvait que l’assistance la reconnaissait. Nous nous sommes revus au cours de notre plongée et quand nous avons atteint le plateau bordant le gouffre. Puis est apparu le monstre qui avait ruiné nos espoirs.

— Marax ! Marax ! ont crié les spectateurs.

Oui, ils connaissaient bien cette bête, et ils la redoutaient ! Un silence terrifié a accueilli l’image du monstre aux prises avec notre câble, et un gémissement horrifié a rempli la salle quand le câble s’est rompu et quand nous sommes tombés dans le gouffre. En un mois d’explications, nous n’aurions pas mieux exposé toute notre aventure que dans cette demi-heure de démonstration par l’image.

Quand l’assistance s’est levée, elle nous a accablés de nombreuses marques de sympathie ; très entourés, nous avons reçu quantité de caresses destinées à nous montrer que nous étions les bienvenus en Atlantide. Nous avons été ensuite présentés à quelques notabilités, mais les chefs ne se distinguaient sans doute dans ce pays que par leur sagesse, car tous les habitants semblaient appartenir à la même catégorie sociale, et ils étaient généralement habillés de la même manière. Les hommes portaient une tunique safran tombant jusqu’aux genoux, avec une ceinture et de hautes bottes en une rude matière écailleuse qui devait provenir de la peau d’un animal marin. Les femmes suivaient une mode classique : des robes amples roses, bleues ou vertes, ornées de bouquets de perles ou de coquilles opalescentes ; beaucoup étaient d’une beauté dépassant toute comparaison terrestre ; j’en ai vu une … Mais pourquoi alourdirais-je d’une affaire privée un récit destiné au public ? Sachez simplement que Mona est la fille unique de Scarpa, l’un des chefs du peuple, et que dès notre première rencontre, j’ai lu dans ses yeux noirs un message de sympathie et de compréhension qui m’est allé droit au cœur, de même que ma gratitude et mon admiration trouvaient sans doute le chemin du sien. Je n’ai pas besoin pour l’instant d’en dire plus long sur cette exquise jeune fille ; une influence nouvelle, et puissante, était entrée dans ma vie, voilà tout. Quand j’ai vu Maracot gesticuler avec une animation inaccoutumée devant une dame aimable, Scanlan traduire son émerveillement par une pantomime qui a fait rire un groupe de jeunes filles, je me suis dit que mes compagnons commençaient eux aussi à trouver que notre situation tragique comportait au moins un aspect agréable. Si nous étions morts au monde, au moins avions-nous découvert hors de ses limites une autre vie qui nous promettait quelques compensations à ce que nous avions perdu.

Dans le courant de la journée, nous avons été guidés par Manda et d’autres amis à travers l’immense édifice que nous habitions. Au cours des siècles accumulés, il s’était tellement enfoncé dans le lit de la mer qu’on ne pouvait y accéder que par le toit ; à partir du toit, des couloirs descendaient jusqu’à deux ou trois cents mètres au-dessous du hall d’arrivée. Le lit de la mer à son tour avait été creusé : des tunnels ouverts dans toutes les directions descendaient dans les entrailles de la terre. On nous a montré la machine à fabriquer de l’air et les pompes qui le répandaient partout. Maracot a souligné que cet air n’était pas uniquement composé d’oxygène et d’azote, mais que des petites cornues fournissaient d’autres gaz, qui ne pouvaient être que de l’argon, du néon, et d’autres constituants de l’atmosphère dont les savants de la terre commençaient à mesurer l’importance. Les bacs de distillation pour obtenir de l’eau pure et les gigantesques générateurs d’électricité étaient dignes d’intérêt, mais les appareils utilisés étaient si compliqués qu’il nous a été difficile d’en suivre le fonctionnement. Je peux seulement dire ce que j’ai vu de mes propres yeux, et goûté avec ma propre langue : des produits chimiques, gazeux ou liquides, étaient versés dans des appareils variés, puis traités à la chaleur, à la pression, ou à l’électricité, pour donner de la farine, du thé, du café ou du vin.

Au cours de nos promenades dans la partie de l’édifice que l’on nous faisait visiter, une chose nous a sauté aux yeux : c’est que l’existence dans la mer avait été prévue, et l’étanchéité du bâtiment réalisée bien avant que le pays ne sombrât sous les vagues. Évidemment la logique nous interdisait de penser que de telles précautions avaient été prises après ; mais nous avons bel et bien relevé à de nombreux signes que l’ensemble de l’édifice avait été construit dans le seul but de constituer une arche pouvant servir de refuge. Les énormes cornues et les cuves dans lesquelles l’air, l’alimentation, l’eau distillée et les autres produits de nécessité étaient fabriqués se trouvaient encastrées dans les murs et dataient certainement de l’aménagement originel. Il en était de même pour les chambres d’évacuation, pour les ateliers de silice où se façonnaient les cloches vitreuses, ainsi que pour les formidables pompes qui manœuvraient l’eau. Tout avait été préparé par l’habileté et la prévoyance de ce peuple antique qui, d’après ce que nous avons pu apprendre, avait allongé un bras vers l’Amérique Centrale et l’autre vers l’Égypte, laissant ainsi des traces sur la terre, même après sa disparition dans l’Atlantique. Quant à ses descendants qui se trouvaient à notre contact, nous les avons jugés quelque peu dégénérés par rapport à leurs ancêtres, dont ils n’avaient conservé qu’un peu de science sans avoir eu l’énergie d’y ajouter quelque chose de leur cru. Bien qu’ils possédassent des pouvoirs merveilleux, ils nous donnaient l’impression de manquer étonnamment d’initiative, puisqu’ils n’avaient pas fait fructifier l’héritage qu’ils avaient reçu. Je suis sûr que si Maracot avait bénéficié au départ de leurs connaissances, il aurait obtenu en peu de temps de bien plus grands résultats. Scanlan en tout cas émerveillait les Atlantes par sa vivacité d’esprit et son adresse manuelle ; lorsque nous avions quitté le Stratford il avait mis un harmonica dans la poche de sa veste, et il en jouait pour la plus grande joie de nos compagnons : ils faisaient cercle autour de lui et ils l’écoutaient en extase, comme nous aurions pu écouter Mozart, tandis qu’il modulait les chansons populaires de son pays.

J’ai dit que nous n’avions visité qu’une partie de l’édifice. En fait, il y avait un couloir aux dalles bien usées, fort fréquenté par les Atlantes, mais que nos guides évitaient toujours. Bien entendu, notre curiosité a été éveillée et, un soir, nous avons décidé que nous procéderions à une petite exploration pour notre compte. Nous nous sommes donc glissés hors de notre chambre et nous nous sommes dirigés vers ce quartier inconnu à une heure où nous ne risquions pas de rencontrer grand monde.

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