Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Il nous avait certainement accompagnés à la mine de houille et jusqu’aux falaises basaltiques. Et non moins certainement il ne nous avait pas dépassés ; il devait donc se trouver quelque part derrière nous, près de la jungle d’algues marines. Nos amis étaient bouleversés ; mais Scanlan et moi, qui connaissions l’excentricité et les distractions du savant, étions persuadés qu’il n’y avait pas lieu de nous inquiéter, et que nous le découvririons bientôt, flânant autour de quelque nouveauté océanique qui l’avait captivé. Nous sommes donc revenus sur nos pas, et nous n’avions pas fait une centaine de mètres que nous l’apercevions.

Mais il courait ! Et il courait avec une agilité inattendue de la part d’un homme de science. Il est vrai que le moins athlétique des hommes peut courir quand la peur l’y oblige. Le Professeur courait, mains tendues pour demander du secours ; il butait, il chancelait, mais il courait de toute la vitesse de ses jambes. Il avait pour cela un bon motif : trois bêtes horribles le talonnaient ; c’étaient des crabes tigrés à carapace rayée de bandes noires et blanches ; leur taille valait bien celle d’un gros terre-neuve. Par chance ils ne se hâtaient que lentement en se déplaçant sur le flanc, mais ils gagnaient de vitesse notre Professeur terrorisé.

Leur souffle étant meilleur, ils auraient sans doute refermé sur lui leurs horribles pinces si nos amis n’étaient intervenus d’extrême justesse. Ils se sont élancés en brandissant leurs bâtons pointus, et Manda a allumé la puissante lampe électrique qu’il portait à sa ceinture ; surpris, les monstres ont alors préféré se réfugier dans la jungle, et nous les avons perdus de vue. Notre camarade s’est effondré sur un bouquet de corail ; son visage ravagé traduisait son épuisement. Il nous a raconté qu’il avait pénétré dans la jungle pour s’approprier un spécimen rare des chimères des grands fonds, et qu’il était tombé sur le nid de ces féroces crabes tigrés, lesquels s’étaient immédiatement lancés à sa poursuite. Ce n’est qu’après un long repos qu’il s’est déclaré prêt à se remettre en route.

Après avoir longé les falaises basaltiques, nous sommes arrivés au but de notre excursion. La plaine grise était recouverte à cet endroit par des proéminences irrégulières, et de larges mamelons ; sous leur masse reposait la cité antique. Elle aurait été complètement ensevelie sous le limon, comme Herculanum le fut par la lave du Pompéi par les cendres, si une voie d’accès n’avait pas été creusée par les survivants du temple. Cette voie était une entaille longue, en pente inclinée, qui aboutissait à une large rue bordée de grands bâtiments. Les murs de ces bâtiments étaient par endroits craquelés et fracassés, car ils n’avaient pas été construits aussi solidement que le temple, mais leur intérieur était presque partout dans le même état qu’au jour de la catastrophe, à cette exception près que la mer avait modifié, merveilleusement dans certains cas et horriblement dans d’autres, l’aspect des salles. Nos guides nous ont fait signe de ne pas visiter les premières que nous avons aperçues ; ils nous ont conduits jusqu’à ce qui avait certainement été la grande citadelle centrale, ou le palais autour duquel toute la ville s’était agglomérée. Piliers, colonnes, corniches sculptées, bas-reliefs, escaliers, dépassaient en dimensions tout ce que j’avais vu sur la terre. Les restes du temple de Karnak à Louqsor en Égypte sont ce qui s’en rapproche le plus. D’ailleurs, fait curieux, les décorations et les inscriptions à demi-effacées ressemblaient par certains détails à celles des célèbres ruines à côté du Nil, et les chapiteaux des colonnes, en forme de lotus, étaient identiques. Il n’était pas banal, croyez-moi, de marcher sur ces dalles de marbre disposées en damier, d’arpenter ces immenses salles où des statues gigantesques nous dominaient de toute leur taille, et de voir en même temps de grandes anguilles argentées glisser au-dessus de nos têtes, tandis que des poissons épouvantés s’écartaient en hâte de la lumière que nous projetions pour nous éclairer. Nous avons fait le tour des salles, non sans remarquer tous les indices du luxe et parfois même de la lascivité démentielle qui, si l’on en croit la légende, aurait entraîné sur le peuple la malédiction divine. Une petite chambre, adorablement incrustée de nacre, scintillait encore maintenant de toutes ses teintes opalescentes sous l’effet de la lumière ; une estrade décorée d’un métal jaune supportait un lit doré : nous nous trouvions peut-être dans la chambre à coucher d’une reine ; mais à côté du lit un hideux calmar noir soulevait son corps sur un rythme lent et furtif, comme si un mauvais cœur battait encore dans la pièce. J’ai été content quand nos guides nous ont fait sortir. Nous avons vu un amphithéâtre en ruines, puis une jetée avec un phare à son extrémité : la ville avait été un port de mer. Finalement nous avons quitté ces lieux sinistres pour nous retrouver dans la plaine bathybienne.

Nos aventures n’étaient pas terminées : nous allions en vivre une, alarmante pour nos compagnons comme pour nous-mêmes. Nous étions presque rentrés, quand l’un de nos guides a désigné en l’air un objet qui avait l’air de l’inquiéter. Levant le nez, nous avons vu quelque chose d’extraordinaire : des ténèbres des eaux, une énorme silhouette sombre se détachait rapidement ; tout d’abord elle a pris l’aspect d’une masse informe, mais quand elle a émergé à la lumière, nous avons vu qu’il s’agissait du cadavre d’un poisson monstrueux, qui avait littéralement éclaté puisqu’il traînait derrière lui ses entrailles. Sans doute les gaz l’avaient maintenu dans les couches supérieures de l’Océan jusqu’à ce qu’ils eussent été libérés par la putréfaction, ou par les morsures des requins ; il n’était plus resté alors que son poids brut qui avait précipité cette grosse masse au fond de la mer. Déjà au cours de notre promenade nous avions observé plusieurs grands squelettes curés par les poissons ; mais cette bête inconnue donnait l’impression qu’elle vivait encore, malgré son éventration. Nos guides nous ont poussés à l’écart du chemin emprunté par cette masse en chute libre. Nos cloches vitreuses nous ont empêchés d’entendre le bruit mat du choc contre le lit de l’Océan, mais il a dû être prodigieux, car le limon a volé en l’air en projetant mille éclaboussures. C’était un cachalot qui mesurait vingt-cinq mètres de longueur. D’après la mimique allègre de nos compagnons, j’ai deviné qu’ils sauraient fort bien utiliser les spermacetis et la graisse de l’animal. Pour l’instant, nous avons laissé là son cadavre et, ravis de notre excursion mais fourbus par manque d’entraînement, nous nous sommes débarrassés peu après de nos costumes transparents sur le plancher en pente du hall d’arrivée.

Quelques jours après notre communication cinématographique à la communauté touchant notre propre origine, nous avons assisté à une séance beaucoup plus auguste et solennelle, au cours de laquelle nous avons appris avec une grande clarté l’histoire de ce peuple remarquable. Je n’irai pas jusqu’à me vanter qu’elle ait été donnée spécialement à notre intention ; je crois plutôt que, à intervalles réguliers, les événements étaient publiquement retransmis afin que leur souvenir fût conservé, et que la séance à laquelle nous avions été conviés n’était que l’intermède d’une longue cérémonie religieuse. Quoi qu’il en soit, je vais décrire exactement ce que j’ai vu.

Nous avons été conduits dans la même grande salle où le docteur Maracot avait projeté nos propres aventures sur l’écran. Toute la communauté se trouvait réunie ; comme la première fois, des places d’honneur nous étaient réservées, juste en face du grand écran lumineux. Puis, après un long chant qui pouvait être un hymne patriotique, un très vieil homme à cheveux blancs, l’historien ou le chroniqueur de la nation, s’est levé sous les applaudissements de l’assistance ; il s’est avancé jusqu’au point d’où il pouvait émettre le plus nettement possible, et il a projeté sur l’écran une succession d’images représentant l’essor et la décadence de son peuple. Je voudrais être capable de vous communiquer leur intensité dramatique. Mes deux compagnons aussi bien que moi-même, nous avions perdu toute notion de temps et de lieu, tant nous étions absorbés par la contemplation de ces images. Quant au public, il était ému au plus profond de l’âme ; les hommes et les femmes gémissaient, versaient des larmes tandis que se déroulait la tragédie qui dépeignait l’anéantissement de leur patrie et la destruction de leur race.

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