Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Le couloir aboutissait à une haute porte voûtée en or massif. Nous l’avons poussée et nous nous sommes trouvés dans une grande salle carrée qui avait bien soixante mètres de côté. Les murs étaient peints de couleurs vives, décorés de tableaux et de statues représentant des créatures grotesques surmontées de coiffures énormes, comme en portent pour les cérémonies nos Indiens d’Amérique. Au fond de cette grande salle, s’élevait une colossale statue assise, jambes croisées comme un Bouddha, mais absolument dépourvue de la bienveillance généralement inscrite sur les traits placides de la divinité hindoue. C’était au contraire une figure de colère qui ouvrait la bouche et qui avait des yeux féroces ; d’autant plus féroces qu’ils étaient rouges, et que deux lampes électriques brillaient dans leur cavité. Sur ses genoux un grand four était posé ; en approchant, nous nous sommes aperçus qu’il était rempli de cendres.

— Moloch ! s’est écrié Maracot. Moloch ou Baal. Le vieux dieu des races phéniciennes !

— Seigneur ! me suis-je exclamé à mon tour en me rappelant quelques souvenirs remontant à l’antique Carthage. Ne me dites pas que ce peuple si aimable se livre à des sacrifices humains !

— Oh, oh, patron ! a protesté Scanlan. J’espère que ces pratiques sont réservées à leurs familles ! Nous ne tenons absolument pas à ce qu’ils essaient ce petit jeu sur nous.

— Non, ai-je répondu. Je pense qu’ils ont appris leur leçon. Le malheur enseigne à l’homme d’avoir pitié de son prochain.

— Très juste ! a opiné Maracot en remuant les cendres. C’est le vieux dieu traditionnel, mais son culte a gagné en douceur. Ce sont des miches de pain calcinées, ou quelque chose comme cela. Mais peut-être en d’autres temps …

Nos spéculations ont été interrompues par une voix tonitruante ; plusieurs hommes en robe jaune, coiffés de chapeaux à haute calotte, nous ont entourés : manifestement c’étaient les prêtres du temple. Je crois que nous avons été tout près d’être offerts en suprême holocauste à Baal ; l’un d’entre eux avait même tiré un couteau de sa ceinture. À grand renfort de gestes et de cris, ils nous ont rondement chassés de l’enceinte sacrée.

— Sapristi ! s’est écrié Scanlan. Je vais me débarrasser de ce canard-là, moi, s’il continue à me bousculer. Attention, toi, bas les pattes !

J’ai craint quelque temps ce que Scanlan appelait « une maison à l’envers » à l’intérieur de leur temple. Heureusement, nous sommes parvenus à calmer notre mécanicien et nous avons regagné notre chambre ; mais nous nous sommes rendus compte le lendemain, par certaines réactions de Manda et de quelques Atlantes, que notre escapade les avait froissés.

Il y avait un autre lieu sacré ; celui-ci nous a été librement montré avec un résultat tout à fait inattendu, car il a inauguré un mode (oh, lent et imparfait !) de communication entre nos compagnons et nous. Dans le bas quartier du temple, une salle n’avait pour tout ornement qu’une statue d’ivoire jaunie par le temps ; elle représentait une femme tenant une lance, avec un hibou perché sur son épaule. Le gardien de cette salle était un très vieil homme ; son âge ne nous a pas empêchés de deviner qu’il appartenait à une race notablement différente ; il était d’un type plus fin, et d’une taille plus grande que les prêtres du temple. Comme nous contemplions la statue d’ivoire, Maracot et moi, en nous demandant où nous avions vu quelque chose qui lui ressemblait, le vieillard nous a parlé.

— Thea, a-t-il dit en désignant la statue.

— Par saint George ! me suis-je exclamé. Il parle grec !

— Thea ! Athena ! a répété le gardien.

Il n’y avait aucun doute. « Thea, Athena », impossible de se tromper : « Déesse, Athena ». Maracot, dont le cerveau merveilleux avait absorbé une parcelle de toutes les sciences humaines, a aussitôt commencé à poser des questions en grec classique ; mais le vieillard n’en a compris qu’une partie, et il a répondu dans un dialecte archaïque à peu près inintelligible. Cependant Maracot a réussi à obtenir quelques renseignements, et il s’est déclaré ravi d’avoir trouvé un intermédiaire grâce à qui il pourrait transmettre quelque chose à nos compagnons.

— C’est une preuve remarquable, nous a-t-il dit le soir de sa voix pointue et avec les intonations d’un professeur s’adressant à cinq cents étudiants, de la véracité de la légende. Une légende comporte toujours une base de faits, même si au cours des années les faits ont été tronqués. Vous savez, ou probablement vous ne savez pas …

— Je parie votre tête que je le sais ! a interrompu Scanlan.

— … Qu’une guerre opposait les premiers Grecs aux Atlantes lorsque cette grande île a été anéantie. Le fait est rapporté dans la relation par Solon de ce qu’il apprit des prêtres de Saïs. Nous pouvons conjecturer qu’il y avait des prisonniers grecs aux mains des Atlantes, que certains d’entre eux étaient des fonctionnaires du temple, et qu’ils ont apporté leur religion avec eux. Pour autant que j’aie compris ce vieillard, il était héréditairement prêtre du culte ; peut-être obtiendrons-nous un jour des détails sur les anciens Atlantes.

— Pour ma part, je leur laisse leurs dévotions, a dit Scanlan. Si l’on a envie d’un dieu en plâtre, mieux vaut une jolie femme que cet épouvantail aux yeux rouges avec un seau de cendres sur les genoux.

— C’est une chance qu’ils ne nous comprennent pas, lui ai-je fait observer. S’ils nous comprenaient, vous pourriez subir le martyre des premiers Chrétiens.

— Pas tant que je leur jouerai du jazz, m’a-t-il répondu. J’ai l’impression qu’ils m’ont à la bonne, et qu’ils ne pourraient plus se passer de ma personne.

C’étaient de braves gens, et c’était une vie facile ; mais parfois tout notre cœur se reportait vers la terre natale que nous avions perdue ; alors les chères vieilles cours d’Oxford, ou les ormes antiques et la plaine familière de Harvard me hantaient l’esprit. Dans les premiers jours en Atlantide ces images me semblaient aussi éloignées qu’un paysage lunaire ; maintenant au contraire un espoir confus et incertain de les revoir commence à germer dans mon âme.

CHAPITRE IV

Quelques jours après notre arrivée, nos hôtes ou nos ravisseurs (parfois nous nous demandions comment les appeler) nous ont emmenés dans une expédition sur le fond de l’Océan. Ils étaient six, dont Manda, le chef. Nous nous sommes rassemblés dans le hall où nous avions pénétré après notre sauvetage, et nous étions à présent en état de l’examiner d’un peu plus près. Il était vaste : il mesurait au moins trente mètres dans les deux sens ; ses murs bas et son plafond étaient verdis de moisissure et de flore marine. Une longue rangée de porte-manteaux, portant des signes que j’ai supposé être des numéros, faisait le tour des murs ; à chacun était suspendue une cloche vitreuse semi-transparente et une paire d’épaulettes qui assuraient la respiration. Le plancher était formé de dalles de pierre usées, concaves. L’ensemble était brillamment éclairé par des tubes fluorescents. Nous avons endossé nos enveloppes vitreuses, et on nous a remis à chacun un solide bâton pointu d’un métal léger. Puis, par signes, Manda nous a recommandé de nous accrocher à une rampe circulaire ; lui et ses amis nous ont donné l’exemple. Nous avons vite compris pourquoi : dès que la porte extérieure s’est lentement entrouverte, l’eau de mer a déferlé à l’intérieur avec une telle force que nous aurions perdu l’équilibre si nous n’avions pas pris cette précaution. Elle nous a complètement submergés, mais sa pression était très supportable. Manda a pris la tête du groupe. Nous avons franchi la porte. L’instant d’après, nous nous retrouvions sur le lit de l’Océan ; derrière nous la porte était restée ouverte pour notre retour.

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