Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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À peine avions-nous franchi deux cents mètres en nous faufilant entre les mamelons, que nous nous sommes arrêtés devant une petite porte carrée, encadrée par des colonnes solides. En travers du linteau il y avait une inscription. La porte était ouverte : nous avons pénétré dans une grande salle nue. Une manivelle actionnait de l’intérieur un panneau glissant qui a été tiré derrière nous. Nous ne pouvions rien entendre sous nos casques de verre ; mais au bout de quelques minutes, nous nous sommes aperçus qu’une pompe puissante devait fonctionner quelque part, car le niveau de l’eau descendait avec rapidité. Moins d’un quart d’heure après, nous nous trouvions sur un dallage légèrement en pente, tandis que nos amis s’affairaient à nous retirer nos costumes transparents, Bientôt nous avons respiré de l’air pur dans une atmosphère chaude, bien éclairée. Les bruns habitants du gouffre nous souriaient, nous caressaient amicalement, nous serraient la main. Ils parlaient une langue rauque, dont le sens nous échappait totalement ; mais ce que nous comprenions bien, c’était leur sourire, et la lueur qui s’était allumée dans leurs yeux : de tels signes ne trompent nulle part dans le monde, même pas à huit mille mètres sous la surface des eaux. Nos costumes transparents ont été accrochés à des porte-manteaux scellés aux murs, et nos amis nous ont dirigés vers une porte intérieure qui ouvrait sur un long couloir en pente. Quand elle s’est refermée derrière nous, plus rien ne nous rappelait le fait stupéfiant que nous étions les hôtes involontaires d’une race inconnue au fond de l’océan Atlantique, retranchés à jamais du monde auquel nous appartenions.

Nous sentions maintenant notre fatigue, puisque cette tension effroyable avait cessé. Bill Scanlan lui-même, bien qu’il fût un Hercule de poche, traînait les pieds sur le plancher, tandis que Maracot et moi n’étions que trop heureux de nous appuyer lourdement sur nos guides. Cependant, malgré mon épuisement, je notais au passage quantité de détails. L’air provenait certainement d’une machine pneumatique, car il était diffusé par bouffées à travers des ouvertures circulaires pratiquées sur les murs. La lumière artificielle trouvait sa source à coup sûr dans une application du système de fluorescence qui commençait à retenir l’attention de nos ingénieurs européens : elle se diffusait à partir de cylindres allongés en verre clair, qui étaient suspendus le long des corniches des couloirs. Et puis nous avons été introduits dans un grand salon aux tapis épais, meublé de fauteuils dorés et de canapés inclinés évoquant confusément des tombeaux égyptiens. La foule est demeurée à l’extérieur. Seuls le chef barbu et deux serviteurs sont restés avec nous.

— Manda !

Le chef a répété ce mot à plusieurs reprises, en se frappant la poitrine. Ensuite il nous a désignés à tour de rôle, et il a répété Maracot, Headley, Scanlan jusqu’à ce qu’il les prononce parfaitement. Ces présentations faites, il nous a conviés d’un geste à nous asseoir, et il a dit quelque chose à l’un des serviteurs. Celui-ci a quitté la pièce pour revenir peu après en compagnie d’un très vieux gentleman aux cheveux blancs et à la barbe fleurie qui était coiffé d’un bizarre chapeau conique en drap noir. J’aurais déjà dû expliquer que les habitants de ce monde inconnu portaient des tuniques de couleur qui descendaient jusqu’au genou, avec de hautes bottes en peau de poisson ou en galuchat. Apparemment le vénérable vieillard était médecin, puisqu’il nous a examinés successivement. Il plaçait une main sur notre front et il fermait les yeux comme pour recevoir une impression mentale sur notre santé. Il n’a pas paru très satisfait de son examen : il a hoché la tête et a prononcé quelques paroles graves à l’adresse de Manda. Aussitôt le chef a donné un nouvel ordre à son serviteur, qui est sorti pour rapporter un plateau chargé de comestibles et d’une bouteille de vin. Nous étions trop las pour nous enquérir de ce que nous mangions, mais après ce repas nous nous sommes sentis beaucoup mieux. Nous avons été ensuite conduits dans une autre chambre ; trois lits y avaient été préparés ; je me suis laissé tomber sur le premier à ma portée. J’ai le souvenir confus de Bill Scanlan venant s’asseoir à côté de moi.

— Vous savez, cette gorgée de whisky m’a sauvé la vie ! m’a-t-il murmuré. Mais enfin, où sommes-nous ?

— Je n’en sais pas plus que vous.

— Hé bien, je me passerai du nom ! m’a-t-il répondu en bâillant et en gagnant son lit. Mais dites donc, il était fameux, leur vin ! Dieu merci, Bacchus n’est jamais descendu par ici …

Voilà les derniers mots que j’ai entendus, avant de sombrer dans le plus profond sommeil de toute ma vie.

CHAPITRE III

Quand je me suis réveillé, j’ai tout d’abord été incapable d’imaginer où je me trouvais. Les événements de la veille ressemblaient à des cauchemars confus, et je ne parvenais pas à croire que je devais les accepter en tant que faits. Émergeant de mon scepticisme, j’ai regardé autour de moi ; j’ai vu cette grande chambre aux murs nus, sans fenêtres, ces tubes de lumière rougeâtre, palpitante, qui couraient le long des corniches, ces quelques meubles, ces deux autres lits ; j’ai entendu le ronflement sonore, sur le mode aigu, que j’avais si souvent surpris à bord du Stratford dans la cabine de Maracot … C’était trop invraisemblable pour être vrai ! Il a fallu que je tâte la couverture de mon lit, que je constate l’étrange matière tissée et les fibres séchées de quelques plantes marines dont elle était faite, pour que je puisse réaliser enfin l’aventure inconcevable qui nous était arrivée. J’étais en train d’y réfléchir quand a retenti un grand éclat de rire : Bill Scanlan s’était dressé sur son séant.

— Salut, patron ! a-t-il crié en voyant que j’étais réveillé.

— Vous me semblez en pleine forme, lui ai-je répondu avec humeur. Je ne trouve pas pourtant que nous ayons tellement de sujets de rigolade !

— Hé bien, j’avais un soupçon de cafard, tout comme vous, quand j’ai ouvert les yeux ! Et puis il m’est venu une idée assez originale ; c’est elle qui m’a fait rire.

— Je ne demanderais pas mieux que de rire moi aussi ! ai-je soupiré. Quelle a été votre idée ?

— Hé bien, patron, je pensais que ç’aurait été rudement drôle si nous nous étions tous attachés à cette sonde de grands fonds. Avec nos cuirasses de verre et nos épaulettes, nous aurions pu respirer tout au long de la remontée. Alors notre vieux bonhomme Howie aurait regardé par-dessus bord, et il nous aurait vus tous les trois. Pour sûr, il se serait imaginé qu’il nous avait pris à l’hameçon. Sapristi, il en aurait fait une tête !

Nos rires conjugués ont tiré le docteur Maracot de son sommeil ; il s’est soulevé sur son lit avec une expression de stupéfaction égale à la mienne. J’ai oublié nos soucis en l’écoutant ; à ses commentaires se mêlaient tantôt une joie extasiée devant la perspective d’un champ d’études aussi vaste, tantôt un chagrin profond car il ne pouvait absolument pas espérer communiquer ses découvertes à ses confrères de la terre. Néanmoins il a condescendu à revenir aux nécessités du moment.

— Il est neuf heures … a-t-il dit.

Nous avons confronté nos montres : toutes trois indiquaient neuf heures ; mais était-ce neuf heures du matin ou neuf heures du soir ?

— … Il faut que nous tenions à jour un calendrier, a repris Maracot. Nous sommes descendus le 3 octobre. Nous sommes arrivés ici le soir du même jour. Combien de temps avons-nous dormi ?

— Ma foi, peut-être bien un mois ! a répondu Scanlan. Je ne me rappelle pas avoir dormi aussi profondément depuis le jour où Mickey Scott m’a knock-outé au sixième round !

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