Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot
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Le pauvre capitaine Howie, ou plutôt ce qui restait de lui, était encore à son poste sur le pont, avec les mains crispées sur le bastingage. Son corps, les corps de trois chauffeurs dans la salle des machines étaient les seuls à avoir sombré avec le navire. Ils ont été retirés selon nos directives, et ensevelis sous le limon ; des couronnes de fleurs marines ont été déposées sur leur tombe. Je fournis ces détails avec l’espoir qu’ils pourront apporter un peu de réconfort à Madame Howie dans son chagrin. Nous ignorions les noms des chauffeurs.
Pendant que nous accomplissions ce dernier devoir, les petits Atlantes se répandaient sur le Strafford. Ils se faufilaient partout ; on aurait dit des souris sur un fromage. Leur nervosité, leur curiosité nous ont révélé que c’était sans doute le premier navire moderne, le premier steamer, qui avait sombré près d’eux. Nous avons en effet constaté plus tard que leur appareil d’oxygène sous la cloche vitreuse ne leur permettait pas de demeurer longtemps éloignés du poste de recharge ; leur champ d’action pour explorer le fond de la mer était donc limité à quelques kilomètres. Ils se sont affairés immédiatement à démolir l’épave et à emporter tout ce qui leur semblait d’une utilité quelconque. Nous avons été assez satisfaits, pour notre part, de faire un tour jusqu’à nos cabines afin d’en retirer des vêtements et des livres qui n’étaient pas complètement hors d’usage.
Parmi les divers objets que nous avons récupérés, figurait le journal de navigation du Stratford ; le capitaine l’avait scrupuleusement tenu à jour jusqu’au moment du sinistre. Vraiment il était étrange que nous pussions le lire, tandis que son auteur avait péri ! Voici la dernière page :
« 3 octobre. — Courageux mais téméraires, les trois explorateurs sont aujourd’hui descendus, contre ma volonté et malgré mes conseils, dans leur cage d’acier vers le fond de l’Océan, et l’accident que j’avais prévu s’est produit. Que leurs âmes reposent en paix ! Leur descente a commencé à onze heures du matin, et je me demandais si je ne ferais pas mieux de leur interdire cette expérience, car un grain s’annonçait. Je regrette de ne pas avoir obéi à mon impulsion, mais je n’aurais fait que retarder une tragédie inévitable. Je leur ai dit adieu à chacun, avec la certitude que je ne les reverrais jamais. Pendant quelque temps, tout s’est bien passé ; à onze heures quarante-cinq ils avaient atteint une profondeur de trois cents brasses, et ils touchaient le fond. Le docteur Maracot a envoyé plusieurs messages ; tout semblait se dérouler normalement, quand j’ai tout à coup entendu sa voix bouleversée, et le câble s’est mis à s’agiter avant de se rompre, brutalement. Il sembla qu’ils se trouvaient à cet instant au-dessus d’un gouffre profond, car sur l’ordre du docteur Maracot le navire s’était très lentement avancé. Les tubes d’air ont continué à fonctionner jusqu’à une distance que j’évalue à huit cents mètres ; puis ils se sont rompus eux aussi. Nous n’avons désormais plus aucun espoir d’avoir des nouvelles du docteur Maracot, de Monsieur Headley ou de Monsieur Scanlan.
« Et cependant il me faut relater une chose extraordinaire, mais sur laquelle je n’ai pas le temps de m’appesantir, car le temps se gâte et un orage menace. Une sonde de grands fonds avait été descendue en même temps ; la profondeur enregistrée a été de l’ordre de huit mille mètres. Le poids a été, comme de juste, abandonné au fond, mais le filin a été remonté et, pour aussi incroyable que cela paraisse, le mouchoir de Monsieur Headley y était accroché. L’équipage en a été tout surpris ; personne n’a pu s’expliquer comment ce miracle s’était produit. J’y reviendrai plus tard. Nous sommes restés quelques heures dans les parages dans l’espoir d’apercevoir quelque chose à la surface, et nous avons remonté le câble, dont le bout était déchiqueté. Mais il faut que je m’occupe du navire : je n’ai jamais vu un ciel plus redoutable ; le baromètre dégringole. »
Voilà comment nous avons reçu les dernières nouvelles de nos anciens compagnons. Un cyclone terrible s’est sans aucun doute abattu sur le navire et l’a coulé.
Nous avons tourné autour de l’épave jusqu’à ce qu’un certain manque d’air sous nos cloches de verre et la sensation d’un poids oppressant sur nos poitrines nous aient avertis qu’il était grand temps de songer à notre retour. C’est au cours de ce retour qu’une aventure nous a montré les dangers imprévisibles auxquels sont exposés les habitants des grands fonds marins, et nous a expliqué pourquoi leur nombre, en dépit des siècles écoulés, avait relativement peu augmenté : y compris les esclaves grecs, la population n’excédait pas plus de quatre ou cinq mille âmes. Nous avions donc redescendu les marches, et nous longions la jungle qui borde les falaises de basalte, quand Manda a levé le bras en l’air pour désigner quelque chose et il a fait de grands signes à l’un des membres de notre groupe qui se trouvait à quelque distance. En même temps, avec ceux qui l’entouraient, il a couru vers de grosses pierres ; nous nous sommes tous abrités derrière elles. C’est alors que nous avons compris la cause de leur frayeur. À quelques mètres au-dessus de nos têtes, descendant rapidement, un énorme poisson d’une forme tout à fait exceptionnelle, était apparu. On aurait dit un grand lit de plumes flottant, moelleux et rembourré, blanc par en-dessous, avec une longue frange rouge dont la vibration le propulsait dans l’eau. Il ne semblait posséder ni bouche ni yeux ; mais il n’a pas tardé à nous prouver son agilité extraordinaire. Le membre de notre groupe qui se trouvait à découvert a voulu rejoindre notre abri, mais il s’y était pris trop tard. J’ai vu son visage convulsé de terreur. Le monstre l’a enlacé de tous côtés ; il palpitait d’une manière épouvantable en l’enveloppant ; il le serrait comme s’il voulait l’écraser contre les rochers de corail. La tragédie se déroulait à quelques mètres de nous ; cependant nos compagnons étaient tellement surpris par sa soudaineté qu’ils semblaient paralysés. C’est Scanlan qui a effectué une sortie et qui, sautant sur le large dos du monstre (un dos taché de rouge et de brun) a enfoncé le bout pointu de son bâton de métal dans l’enveloppe molle de la bête.
J’ai suivi l’exemple de Scanlan ; finalement Maracot et les autres ont attaqué le monstre qui a battu lentement en retraite en laissant derrière lui une trace d’excrétion huileuse et glutineuse. Notre aide n’avait pu sauver la victime, car l’étreinte du grand poisson avait brisé sa cloche vitreuse, et il avait péri noyé. Quand nous avons ramené son cadavre dans l’Arche du refuge, ç’a été un jour de deuil, mais aussi pour nous un jour de triomphe, car la promptitude de notre action nous avait valu les louanges admiratives de nos compagnons. Quant au poisson, le docteur Maracot nous a affirmé qu’il s’agissait d’un spécimen connu des ichtyologues, mais d’une taille absolument colossale.
Je mentionne ce monstre parce qu’il a été la cause d’un drame ; mais je pourrais (et peut-être le ferai-je) écrire un livre sur les formes de vie que nous avons vues. Le rouge et le noir sont les couleurs prédominantes dans la vie des grands fonds, tandis que la végétation est d’un pâle vert olive ; sa fibre est si coriace que nos chaluts l’arrachent rarement : voilà pourquoi la science croit que le lit de l’Océan est nu. De nombreux animaux marins sont d’une beauté adorable ; d’autres au contraire arborent une horreur si grotesque qu’ils ressemblent à des images nées d’un délire, mais ils constituent un danger que ne peut égaler aucun animal de la terre. J’ai vu une torpille noire qui avait dix mètres de long avec un croc abominable sur la queue ; un seul coup de cette queue aurait tué n’importe quelle créature vivante. J’ai vu aussi une grenouille géante, avec des yeux verts saillants, qui n’était qu’une gueule béante avec un énorme estomac par derrière ; la rencontrer c’était la mort pour quiconque n’était pas muni d’une lampe électrique dont le rayon la faisait fuir. J’ai vu l’anguille aveugle et rouge des rochers, qui tue par une émission de poison, et j’ai vu encore le scorpion de mer géant, l’une des terreurs des bas-fonds.
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