Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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Les mineurs avaient tous déserté la mine ; quand ils se sont trouvés à l’abri, nous avons regardé dans la direction d’où ils étaient venus. Nous n’avons vu que deux sortes de nuages verdâtres en tortillons, lumineux au centre, déchiquetés sur les bords, qui dérivaient plus qu’ils ne se déplaçaient vers nous. Quand les Atlantes les ont repérés, à huit cents mètres d’eux, ils ont été pris d’une panique folle et ils ont cogné de toutes leurs forces sur la porte pour rentrer le plus vite possible dans l’arche. Il était évidemment assez énervant de voir ces mystérieux phénomènes se rapprocher ! Les pompes ont fonctionné avec célérité et à notre tour nous nous sommes mis à l’abri. Sur le linteau de la porte une grande plaque de cristal transparent, de trois mètres de long et de quatre-vingts centimètres de large, était encastrée ; des lampes avaient été aménagées de telle sorte qu’elles projetaient au dehors l’éclat d’un phare. Plusieurs Atlantes sont montés sur des échelles disposées à dessein ; je les ai imités et nous avons regardé par cette fenêtre rudimentaire. Les bizarres cercles verts scintillants se sont immobilisés devant la porte. Les Atlantes qui étaient à côté de moi ont commencé à trembler de tous leurs membres. Puis l’un des monstres a fendu l’eau et s’est approché de notre fenêtre de cristal. Mes compagnons m’ont aussitôt tiré en bas, mais j’avoue ne pas m’être pressé et, du fait de ma négligence, une partie de ma tête n’a pas échappé à une influence maléfique certaine : j’arbore sur les cheveux une tache blanche qui ne s’est pas encore effacée.

Les Atlantes ont longtemps attendu avant d’oser ouvrir la porte ; finalement un éclaireur a été désigné ; avant qu’il sorte, tout le monde est venu lui serrer la main et lui administrer de grandes claques dans le dos comme s’il était un héros. Il est rentré nous dire que les monstres avaient disparu ; alors la joie a refleuri dans la communauté qui a eu tôt fait d’oublier cette étrange visite. Nous avons retenu le mot « Praxa », répété avec des intonations d’horreur ; c’était sûrement le nom de ces monstres. Une seule personne s’est déclarée ravie de l’incident : le professeur Maracot ; nous avons eu du mal à l’empêcher de sortir avec un petit filet et un pot en verre. Il a commenté la chose en ces termes : « Une nouvelle forme de vie, partiellement organique, partiellement gazeuse, mais intelligente ». Scanlan en a donné une définition moins scientifique : « Un phénomène sorti de l’enfer ».

Le surlendemain, nous sommes sortis pour ce que nous appelions une partie de pêche aux crevettes. Entendez par là que nous nous promenions parmi le feuillage des grands fonds et que nous capturions dans des filets à manche des échantillons de petits poissons. En furetant à droite et à gauche nous sommes tombés sur le cadavre d’un mineur ; l’infortuné avait sans doute été surpris dans sa fuite par les monstres. Sa cloche vitreuse était en miettes. Ces monstres disposaient donc d’une force exceptionnelle, car cette substance vitreuse est extrêmement résistante, comme vous avez pu vous en rendre compte quand vous avez voulu prendre connaissance de mes premiers documents. Les yeux du mineur avaient été arrachés ; à part cela, il ne présentait aucune trace de blessure.

— Un gourmet ! a déclaré le Professeur. Il y a en Nouvelle-Zélande un perroquet-faucon qui tue les agneaux pour leur retirer un morceau spécial de graisse au-dessus du rein. Ici, notre monstre a tué cet homme pour ses yeux. Dans les cieux et dans les eaux, la nature ne connaît qu’une loi, et elle est, hélas, d’une cruauté impitoyable.

Les exemples de cette loi cruelle ne nous ont pas manqué, au sein de l’Océan. Je me rappelle notamment qu’à plusieurs reprises nous avions observé un curieux sillon sur la molle boue bathybienne, comme si on y avait roulé un tonneau. Nous l’avons montré aux Atlantes, et nous avons essayé d’obtenir d’eux une description de l’animal en cause. Pour le nommer, nos amis ont fait entendre quelques-uns de ces clappements de langue si caractéristiques de leur langage, et que ne peuvent reproduire ni l’alphabet européen ni un langage européen. Krixchok est peut-être ce qui s’en rapprocherait le mieux. Mais pour une description précise, nous avons utilisé le procédé par lequel les Atlantes projetaient une vision claire de l’objet de leurs pensées. Ils nous ont alors montré l’image d’une bête marine très étrange que le Professeur n’a pu que définir que comme une gigantesque limace de mer. De grande taille, elle avait la forme d’une saucisse, des yeux sur des pédoncules, un épais revêtement de poils rudes ou de piquants. En nous montrant son image, nos amis nous ont exprimé par gestes une répulsion et une horreur intenses.

Ce portrait, comme pouvaient le supposer tous ceux qui connaissaient Maracot, n’a servi qu’à enflammer sa passion scientifique, et à accroître son désir de déterminer l’espèce et le genre exacts du monstre inconnu. Je n’ai donc pas été surpris quand, au cours de notre excursion suivante, je l’ai vu s’arrêter à l’endroit où nous avions repéré les traces de la limace sur le limon, puis se diriger délibérément vers le chaos d’algues et de rocs basaltiques où elle devait se dissimuler. À partir du moment où nous avons quitté la plaine, les traces ont cessé, bien entendu ; mais nous avons aperçu une sorte de couloir naturel entre les rocs : sans doute menait-il au repaire du monstre. Nous étions tous les trois armés de l’épieu que portaient généralement les Atlantes ; mais le mien me paraissait bien frêle pour affronter un danger nouveau. Le Professeur s’est néanmoins engagé dans le couloir ; il ne nous restait plus qu’à le suivre.

La gorge grimpait raide ; elle était encadrée par d’énormes entassements de débris volcaniques que drapaient diverses formes de laminaires noires et rouges qui poussent à profusion dans les grands fonds. Ces plantes fourmillaient de centaines d’ascidies et d’échinodermes richement chamarrés, de crustacés et de diverses formes inférieures de la vie reptilienne. Nous progressions avec lenteur, car il n’est jamais facile de marcher au fond de l’Océan, et la côte nous essoufflait. Brusquement, nous avons vu le monstre que nous chassions ; le spectacle qu’il nous offrait n’avait rien de rassurant.

Il était à demi sorti d’une cuvette dans un tas basaltique, exposant à peu près un mètre cinquante de son corps poilu ; ses yeux, larges comme des soucoupes, luisants comme des agates jaunâtres, tournaient doucement sur leurs longs pédoncules parce qu’il nous avait entendus approcher. Il a commencé à se déplier pour sortir de son repaire, en agitant son long corps à la manière d’une chenille. Il a dressé sa tête à un bon mètre au-dessus des rochers, comme pour mieux nous regarder ; j’ai alors remarqué qu’il portait de chaque côté du cou quelque chose qui ressemblait à des semelles de sandales de tennis : même couleur, même taille, même aspect rayé. Je me demandais ce que c’était ; mais nous n’avons pas tardé à apprendre objectivement leur utilité.

Le Professeur s’était raidi, son épieu pointé en avant et le visage plein d’une résolution virile. L’espoir de capturer un spécimen rare avait balayé toute appréhension. Scanlan et moi n’étions pas du tout aussi assurés ; mais nous ne pouvions pas abandonner notre vieux chef ; nous nous sommes donc plantés à côté de lui. Le monstre, après nous avoir contemplés un bon moment, s’est mis en demeure de descendre la côte ; se frayant gauchement son chemin parmi les rocs il levait de temps à autre ses yeux sur pédoncules pour voir ce que nous faisions. Il venait si lentement à notre rencontre que nous avons éprouvé un sentiment réconfortant de sécurité : sans aucun doute, nous serions capables de le battre à la course. Et néanmoins, mais nous l’ignorions, nous étions à deux doigts de la mort.

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