Hal Clement - Mission Gravité

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Mission Gravité: краткое содержание, описание и аннотация

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La planète Mesklin est réellement singulière. Sa forme et sa taille sont singulières, la gravité y est énorme et irrégulière. Elle tourne autour d'une étoile naine, à une vitesse considérable, le jour à sa surface ne dure que dix huit minutes.
Et c'est sur cette planète que les hommes ont voulu faire atterrir une sonde très coûteuse, au pôle même où la gravité y est de neuf cents atmosphères. La sonde ne redécollera pas.
La solution est donc de contacter le capitaine d'un équipage de la population locale et d'aller récupérer l'appareil là où l'homme ne peut décemment survivre …

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Au moment ou le Bree atteignait la barricade, le bombardement cessa. Barlennan avait pensé qu’il pourrait se poursuivre afin d’empêcher qu’ils n’approchent et ne balaient l’obstacle, mais quand ils y parvinrent, il vit que c’était bien superflu. Les épieux étaient là et y resteraient. Ils avaient été lâchés d’une trentaine de mètres avec une précision parfaite, dans un champ gravifique de sept gravités, et rien moins que des machines ne pourraient les extraire. Terblannen et Hars en donnèrent la preuve en cinq minutes d’essais vains pour les en tirer.

— Ne pouvez-vous pas les couper ? demanda Lackland de son lointain observatoire. Vos pinces sont puissantes, à ce que je sais.

— Ce n’est pas du simple métal, c’est du bois ! répondit Barlennan. Il nous faudrait une de vos scies à métaux les plus dures, dont vous avez proclamé qu’elles attaqueraient même notre bois … à moins que vous n’ayez une machine pour les tirer de là.

— Vous devez bien avoir des outils pour couper cela ? Comment réparez-vous votre bateau ? Les radeaux n’ont certainement pas poussé sous cette forme …

— Nos outils tranchants sont faits de dents d’animaux emmanchées solidement, et ils ne sont en général pas portatifs. Nous emploierons ce que nous avons, mais je doute fort qu’on nous laisse le temps de faire beaucoup.

— J’aurais pensé que vous pourriez maintenir vos agresseurs éloignés par le feu.

— Nous le pouvons, s’ils viennent sous le vent. Mais j’ai de la peine à les imaginer assez stupides pour s’y prêter.

Lackland garda le silence pendant que l’équipage se mettait au travail sur la barricade avec tous les instruments tranchants qu’ils purent trouver. Leurs couteaux personnels étaient faits en bois dur et ne pourraient pas attaquer les épieux, mais comme Barlennan l’avait laissé entendre, ils avaient quelques outils de même genre, en os ou ivoire, et avec leur aide ils commencèrent à rogner le bois incroyablement résistant. Quelques membres de l’équipage, qui ne disposaient pas d’outils, essayèrent aussi de creuser. Tour à tour ils plongeaient au fond du ruisseau, à plusieurs centimètres, pour gratter l’argile que le courant paresseux entraînerait. Dondragmer surveilla un moment ces travailleurs puis fit remarquer qu’il serait sans doute plus facile de creuser un canal de dérivation que d’extirper deux douzaines de pieux d’une profondeur d’un mètre au moins. La suggestion fut adoptée avec empressement par les membres de l’équipage qui n’étaient pas occupés à tailler, et l’ouvrage avança à une vitesse remarquable.

Pendant tout ceci, les planeurs continuaient à tourner en rond. Apparemment, ils poursuivaient leur ronde de nuit aussi, à moins qu’il ne fussent remplacés pendant les minutes d’obscurité, mais nul ne pouvait l’affirmer. Barlennan maintenait une surveillance continue sur les collines de chaque côté de la rivière, s’attendant à tout instant à voir apparaître des forces terrestres, mais pendant longtemps son propre équipage et les planeurs formèrent les seules parties mouvantes du paysage. Les équipages des planeurs demeuraient eux-mêmes invisibles. Nul n’aurait pu dire combien d’êtres ni quelle sorte de créatures guidaient les machines, bien que les humains aussi bien que les Mesklinites en soient venus à tenir pour plus ou moins certain qu’ils appartenaient à la même race que Barlennan. Ils ne montraient pas d’anxiété évidente au sujet des activités de creusement des marins, mais il fut bientôt visible que l’excavation ne leur avait pas échappé. Le travail était aux trois quarts terminé quand ils se remirent en action. Une nouvelle série de bombardements en piqué bloqua le nouveau lit d’une barricade aussi nette que la première. Comme auparavant, ils eurent soin, apparemment, d’éviter de transpercer qui que ce soit dans l’équipage. L’action, toutefois, fut presque aussi décourageante qu’un assaut personnel. Bien évidemment, creuser était inutile puisque le travail de plusieurs jours pouvait être annulé en quelques minutes. Il fallait trouver autre chose.

Suivant les conseils des Terriens, Barlennan avait depuis longtemps ordonné à ses « hommes » de ne pas se réunir en groupes. Mais à présent, il les ramena vers le navire, instituant un cordon lâche parallèlement à la ligne des radeaux de chaque côté du ruisseau. Les hommes étaient assez dispersés pour ne pas constituer vraiment de cible tentante à ceux du dessus, et assez rapprochés cependant pour se secourir les uns les autres au cas où surviendrait une attaque. Ils s’immobilisèrent tous ainsi. Barlennan désirait par là montrer au personnel des planeurs que la prochaine donne était à eux. Mais ils n’étaient pas disposés à jouer, avant plusieurs jours en tout cas.

Et puis, une douzaine de ces appareils fragiles apparut dans le lointain, fondit sur eux, se scinda en deux groupes qui atterrirent au sommet des collines, de chaque côté du navire emprisonné. L’atterrissage s’effectua comme l’avaient prévu les Volants, contre le vent. Les machines glissèrent et stoppèrent sur quelques mètres seulement. De chacune d’elles émergèrent quatre êtres, qui bondirent vers les ailes et amarrèrent en hâte les planeurs, employant les buissons alentour comme ancres. Ce que l’on avait supposé jusque-là était exact : ils étaient identiques aux marins du Bree, aussi bien par la forme que par la taille et la couleur.

Lorsque les planeurs furent bien arrimés, leurs équipages se mirent à installer des structures démontables sous le vent et à leur adapter des cordes équipées de crochets, mesurant avec un soin visible la distance entre ces appareils et les planeurs. Ce ne fut qu’après avoir achevé ce travail qu’ils prêtèrent attention au Bree et à son équipage. Un hululement prolongé allant d’une colline à l’autre servit apparemment de signal indiquant que l’ouvrage était terminé.

Alors, les équipages des planeurs, sur la colline qui se trouvait sous le vent, se mirent à descendre la pente. Ils ne sautaient pas, comme ils l’avaient fait depuis qu’ils étaient au sol, mais rampaient à la manière des chenilles, le seul moyen de locomotion que les gens de Barlennan connussent avant leur exploration du Rebord. En dépit de ceci, leur allure était rapide et au crépuscule ils étaient à bonne portée de jet, comme les plus pessimistes des marins le jugèrent. Ils s’arrêtèrent là et attendirent que la nuit s’écoule. Les lunes projetaient juste assez de lumière pour que chaque parti s’assure que l’autre ne se livrait à rien de suspect. Au lever du soleil, la marche fut reprise et ne s’acheva que lorsqu’un des arrivants fut à un mètre environ du plus proche marin, cependant que ses compagnons se maintenaient un peu en arrière. Nul d’entre eux ne paraissait armé, et Barlennan s’avança pour les rencontrer, ordonnant d’abord à deux marins de faire pivoter l’un des appareils de télévision pour qu’il pointe directement vers le lieu de rencontre.

Le pilote du planeur ne perdit pas de temps, mais commença à parler dès que Barlennan s’immobilisa devant lui. Le capitaine ne saisit pas un seul mot. Après quelques phrases, celui qui parlait sembla comprendre, s’arrêta et reprit plus tard un peu plus lentement dans ce que Barlennan jugea être une autre langue. Pour éviter de perdre le temps qu’une recherche au hasard parmi les langages que connaissait l’autre eût nécessité, Barlennan cette fois signifia son incompréhension verbalement. L’autre changea de langue une fois de plus, et à sa surprise Barlennan entendit son propre idiome, émis avec lenteur et plutôt mal prononcé, mais tout à fait compréhensible.

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