Hal Clement - Mission Gravité

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Mission Gravité: краткое содержание, описание и аннотация

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La planète Mesklin est réellement singulière. Sa forme et sa taille sont singulières, la gravité y est énorme et irrégulière. Elle tourne autour d'une étoile naine, à une vitesse considérable, le jour à sa surface ne dure que dix huit minutes.
Et c'est sur cette planète que les hommes ont voulu faire atterrir une sonde très coûteuse, au pôle même où la gravité y est de neuf cents atmosphères. La sonde ne redécollera pas.
La solution est donc de contacter le capitaine d'un équipage de la population locale et d'aller récupérer l'appareil là où l'homme ne peut décemment survivre …

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La première des îles à être aperçue était très élevée, le sol montant rapidement du niveau de la mer pour disparaître dans les nuages. Elle était sous le vent lorsqu’ils la découvrirent, et Barlennan, après avoir consulté la carte grossière de l’archipel qu’il avait dessinée d’après les descriptions des Terriens, continua sa route. Comme il s’y attendait, une autre île parut droit devant lui avant que la précédente ait disparu, et il changea de cap pour passer sous le vent. Ce côté, d’après les observations faites de là-haut, était très irrégulier et devait offrir des havres acceptables. De plus, Barlennan n’avait nulle intention de longer les côtes au vent durant les quelques nuits qui seraient sans doute nécessaires pour sa quête.

L’île semblait aussi être élevée. Non seulement les sommets de ses collines atteignaient-ils les nuages, mais le vent était dans une large mesure coupé alors que le Bree la longeait. La ligne du rivage était fréquemment cisaillée par des fjords. Barlennan entendait se contenter de passer devant leurs brèches, mais Dondragmer insista : cela vaudrait la peine de pénétrer jusqu’à un point assez éloigné de la haute mer. Il ajoutait qu’à peu près n’importe quelle plage assez enfoncée ferait un abri adéquat. Si Barlennan fut convaincu, ce fut de montrer à l’officier jusqu’à quel point il se trompait. Par malchance pour lui, le premier fjord examiné faisait un brusque tournant en épingle à cheveux à environ sept cents mètres de l’océan et s’ouvrait dans ce qui était en fait un lac, presque parfaitement circulaire, d’environ cent mètres de diamètre. Ses murs s’élevaient dans la brume, sauf à son embouchure, par où le Bree avait pénétré, et une petite ouverture à quelques mètres seulement de la première, où une rivière venait de l’intérieur se jeter dans le lac. La seule plage se trouvait entre ces deux ouvertures.

Il y avait bien assez de temps pour assurer aussi bien le vaisseau que son contenu. Les nuages appartenaient au second des deux cyclones « normaux » mentionnés par les météorologistes, et non à la tempête principale. À quelques jours de l’arrivée du Bree dans le havre, le temps s’éclaircit de nouveau, bien que le vent continuât à être fort. Barlennan put ainsi voir que le port était en réalité le fond d’une vallée en forme de coupe dont les parois avaient moins de trente mètres de haut, sans être particulièrement raides. Il était possible de voir loin à l’intérieur des terres par la fissure où passait la petite rivière, à condition de grimper un peu le long des pentes. C’est ainsi, peu après l’accalmie, que Barlennan fit une découverte déconcertante : des coquillages, des algues et les os d’animaux marins plutôt grands étaient accumulés parmi la végétation strictement terrestre habillant les collines. Il découvrit en examinant plus loin que ce phénomène se poursuivait de façon très uniforme tout autour de la vallée jusqu’à une hauteur située à bien dix mètres au-dessus du niveau de la mer. La plupart de ces restes étaient vieux, érodés presque jusqu’à disparaître, et enterrés en partie. Les variations saisonnières du niveau de l’océan pouvaient rendre compte de ceci. Mais d’autres restes étaient relativement frais. L’implication était nette : en certaines occasions, la mer montait bien au-dessus de son niveau présent, et il était possible que le Bree ne fût pas dans une position aussi sûre que le croyait l’équipage.

Un seul facteur limitait les tempêtes de Mesklin en deçà d’un point où tout voyage par mer eût été impossible : la vapeur de méthane est beaucoup plus dense que l’hydrogène. Sur terre, la vapeur d’eau est plus légère que l’air et contribue énormément au développement d’un ouragan lorsqu’il s’est formé. Sur Mesklin, le méthane enlevé à l’océan par une tempête tend, en un temps relativement court, à mettre un frein aux courants ascendants qui sont responsables de son origine. D’autre part, la chaleur qu’il donne en se condensant pour former les nuées d’orage n’est que d’environ un quart aussi forte qu’elle le serait si elle était donnée par une quantité comparable d’eau … et la chaleur est le carburant même d’un ouragan, une fois que le soleil lui a donné le coup de pouce initial.

En dépit de tout cela, un ouragan mesklinite n’a rien d’une plaisanterie. Barlennan, tout Mesklinite qu’il fût, apprit ceci très soudainement. Il était en train de considérer sérieusement le halage du Bree, aussi haut en amont que le permettrait le temps, quand la décision lui fut ôtée des pinces : l’« eau » du lac se retira avec une rapidité hallucinante, laissant le vaisseau échoué à bien vingt mètres de la rive. Quelques instants plus tard le vent tourna de quatre-vingt-dix degrés et accrut sa vitesse jusqu’à un point qui fit s’accrocher désespérément les marins aux taquets de pont s’ils étaient sur le pont, ou au plus proche arbrisseau s’ils n’y étaient pas. Le hurlement du capitaine ordonnant à ceux qui se trouvaient à terre de rejoindre le vaisseau passa complètement inaperçu, abrités comme ils l’étaient dans le cercle presque complet des murs de la vallée. Mais nul n’avait besoin d’ordres. Ils se mirent en chemin, d’un buisson à l’autre, ne se retenant jamais avec moins de deux paires de pinces, vers les radeaux où leurs camarades s’étaient déjà amarrés de leur mieux au vaisseau menaçant à chaque instant de s’envoler sous l’emprise du vent. De la pluie — ou, plus proprement, un embrun qui avait été chassé à travers l’île entière — les cingla durant de longues minutes. Et puis, aussi bien la pluie que le vent s’arrêtèrent comme par magie. Nul n’osait relâcher ses liens, mais les marins les plus lents firent un dernier bond vers le navire. Et ce ne fut pas trop tôt.

La cellule de l’ouragan, au niveau de la mer, avait probablement un diamètre de quatre à cinq kilomètres. Elle se déplaçait à environ quatre-vingt-dix ou cent kilomètres à l’heure. L’arrêt du vent ne fut que temporaire : il signifiait que l’œil de la tempête avait atteint la vallée, et c’était aussi la zone de plus basse pression. Mais, comme elle parvenait à la mer à l’entrée du fjord, vint l’inondation. La mer s’éleva, gagnant de la vitesse en avançant, et s’engouffra dans la vallée comme le jet d’un tuyau d’arrosage. Elle tourbillonnait contre les murailles, entraînant le Bree dans son premier cercle. Plus haut, plus haut encore, alors que le vaisseau tentait d’atteindre le centre du tourbillon … cinq, puis dix, puis douze mètres avant que le vent ne frappe de nouveau.

Pour solide que fût le bois des mâts, ils avaient cédé depuis longtemps. Deux membres de l’équipage avaient disparu, leurs liens peut-être un peu trop hâtivement assurés. Le vent nouveau se saisit du bateau privé de ses mâts et le projeta vers le bord du tourbillon. Comme un fétu, aussi bien par son impuissance que par sa petite taille, le bateau fut lancé dans la rivière par le liquide qui s’y vidait, vers l’intérieur des terres. Et le vent le poussait toujours, à présent sur le côté du courant. Et comme la pression montait une fois de plus, l’inondation recula aussi vite qu’elle avait avancé … non, pas tout à fait : la partie qui soutenait le Bree n’avait nul endroit par où s’écouler si ce n’est le lit même de la rivière, et cela prit du temps. Si le jour avait duré, Barlennan, même en l’état présent du navire, aurait pu le guider en suivant la rivière pendant qu’il flottait encore. Mais le soleil choisit cet instant pour se coucher, et dans l’obscurité, le bateau se dirigea vers la rive. Ces quelques secondes de délai furent suffisantes : le liquide continua à descendre et quand le soleil revint, il éclaira une collection impuissante de radeaux à quelque vingt mètres d’une rivière trop étroite et trop peu profonde pour qu’y flotte le moindre d’entre eux.

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