Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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À l’instant précis où elle disparaissait dans la chambre, la sonnerie du téléphone retentit.

Qui pouvait appeler à cette heure ?

Rhodes alluma machinalement le viseur et le visage de Paul Carpenter, les traits tirés, les yeux rougis, apparut sur l’écran. Quand on parle du loup, songea Rhodes.

— Désolé de te déranger si tard, Nick…

— Tard ?

Oui, bon, il était tard. Mais Rhodes essaya de ne pas y attacher d’importance.

— Il n’est pas si tard que ça pour nous, reprit-il. Mais ce doit être le milieu de la nuit à Chicago. Es-tu encore à Chicago, Paul ?

— Pour le moment.

La voix de Carpenter paraissait pâteuse et voilée. Soit il était ivre, soit il était très, très fatigué.

— Je crois que je vais repartir demain. Je vais rentrer en Californie.

— C’est bien, Paul, fit prudemment Rhodes. Je suis content de l’apprendre.

— Ce séjour à Chicago m’aura fait du bien, reprit Carpenter après un petit silence. Il m’aura permis de remettre un peu d’ordre dans mes idées. Mais l’amie que je suis venu voir… Disons qu’elle a sa propre vie et que je ne peux pas m’incruster chez elle. Et puis, c’est une ville atroce, vraiment atroce. Alors, je me suis dit… la Californie… un nouveau départ…

— C’est bien, répéta Rhodes, furieux de ne pouvoir mettre plus de chaleur dans sa voix. Le pays des nouveaux commencements.

Il aurait aimé avoir quelque chose de plus précis à dire que ces paroles creuses et vaines.

Il regarda attentivement le viseur. Des yeux las au regard flou étaient dirigés vers lui. Carpenter semblait avoir beaucoup de mal à les fixer sur un objet. Il était ivre ; maintenant, cela ne faisait plus de doute pour Rhodes. Il connaissait les symptômes aussi bien que quiconque.

— Je viens d’appeler Jolanda, fit Carpenter. Je m’étais dit qu’elle pourrait peut-être m’héberger deux ou trois jours, le temps de m’orienter, tu vois, de réfléchir à ce que j’allais faire, et ainsi de suite…

— Elle est encore dans l’espace, dit Rhodes. Elle devrait rentrer demain.

— Ah bon ! C’est un peu ce que j’ai pensé.

— Elle est toujours avec l’Israélien. Il doit revenir avec elle. Et il y aura quelqu’un d’autre, quelqu’un qu’ils ont rencontré sur le satellite. Il semble qu’elle ait toute une cour autour d’elle.

— Ah ! fit Carpenter. Dans ce cas, je ferais mieux de ne pas compter sur elle pour m’héberger.

— Non.

Un nouveau silence, plus pesant.

— Eh bien, Nick, reprit Carpenter, je me demande si… si tu serais d’accord pour…

— Oui, fit vivement Rhodes. Bien sûr que je suis d’accord. Pour que tu viennes chez moi ? Naturellement, Paul. Tu sais que tu es toujours le bienvenu.

— Tu es sûr que je ne gênerai pas ?

— Ne sois pas bête. Bon, écoute, appelle-moi dès que tu reprendras la route et rappelle-moi quand tu seras à une journée de San Francisco. Laisse des messages, enfin débrouille-toi. Fais-moi savoir quand je dois t’attendre, pour être sûr d’être là… Comment ça va, Paul ?

— Super ! Tu peux me croire.

— Et pour l’argent ?

— Je me débrouille.

— Alors, rendez-vous dans… combien, trois jours ? Quatre ?

— Moins, répondit Carpenter. J’ai hâte de te voir. Dis bonjour à Isabelle de ma part. Tu es encore avec elle ?

— Bien sûr, fit Rhodes. En fait, elle est ici. Si tu veux lui parler, je peux…

Mais l’écran du viseur était vide.

Isabelle, entièrement nue, sortit de la chambre, l’air énervée et impatiente. Cela lui ressemblait bien d’être agacée par cette intrusion et par Rhodes qui l’avait laissée se produire.

— Qui était-ce ?

— Paul, répondit Rhodes. Il appelait de Chicago. Il revient. Il m’a demandé de l’héberger quelques jours.

L’agacement d’Isabelle s’évanouit en un instant. Elle parut sincèrement inquiète.

— Comment va-t-il ?

— Il avait une mine de déterré. Il paraissait ivre. Pauvre vieux.

Rhodes éteignit les lumières du séjour.

— Viens, dit-il à Isabelle. Allons nous coucher. Avant que le téléphone ne sonne encore.

24

Farkas n’avait jamais vu San Francisco. Il travaillait plutôt en Europe : Londres, Paris, parfois Francfort. Quand la Compagnie avait l’occasion de l’expédier aux États-Unis, c’était le plus souvent à New York. On l’avait envoyé une fois à Los Angeles, la plate cité tentaculaire, dont il avait gardé le souvenir d’un lieu cauchemardesque, affreusement surpeuplé, d’une laideur monstrueuse, étouffé par une atmosphère méphitique, pestilentielle, et une chaleur mortelle : une ville déjà impropre à la vie humaine, même s’il était généralement admis que l’effet de serre ne se ferait pas sentir dans toute sa force dévastatrice avant encore un certain nombre d’années.

Farkas trouva San Francisco très différente. Nichée entre l’océan et la baie, la ville était plus petite et assez jolie. Sa vision très particulière traduisait le relief accidenté en un ensemble plaisant d’ondulations au sommet carré ; des deux masses d’eau qui la délimitaient provenait une émanation grenat, riche, harmonieuse, d’une texture veloutée et apaisante.

Certes, l’air de San Francisco était souillé par une masse pesante de gaz à effet de serre, mais il en allait plus ou moins de même de n’importe quel lieu de la Terre ; le vent soufflant continûment de la mer avait au moins l’avantage d’empêcher les substances les plus corrosives de s’installer trop longtemps au même endroit. Et, même si la chaleur était vraiment désagréable, la gêne était maintenue à un niveau supportable par les brises de mer. Le climat ressemblait plus à celui de Londres ou de Paris qu’à celui de n’importe laquelle des villes américaines qu’il avait visitées. La chaleur était moins implacable à San Francisco que dans les autres, de véritables fournaises. Mais la pluie légère et continue de l’Europe de l’Ouest lui manquait. San Francisco cuisait sous les assauts permanents du soleil du désert qu’il percevait comme une pluie étincelante de dagues dorées.

Du terminal des navettes spatiales, dans la large vallée qui s’étendait à l’est de San Francisco, Farkas avait pris la capsule de transit souterrain à grande vitesse, en compagnie de Jolanda et d’Enron. Ils l’avaient accompagné à son hôtel, dans un quartier central de la cité, avant de traverser la baie pour regagner l’appartement de Jolanda, à Berkeley, où ils comptaient s’installer. Dans quelques jours, quand Jolanda aurait pris toutes les dispositions utiles pour que l’on s’occupe de sa maison et de ses animaux, ils descendraient tous les trois en Californie du Sud pour y retrouver Davidov et régler les termes de l’association Israël/Kyocera qui se proposait de financer la conquête de Valparaiso Nuevo.

Farkas savait qu’il eût peut-être été plus judicieux de gagner directement Los Angeles en accompagnant Davidov de la station orbitale et de laisser les deux autres les rejoindre, quand Jolanda aurait réglé ses affaires. Cela lui aurait peut-être permis d’étudier de plus près Davidov et ses compagnons, et de voir s’ils étaient véritablement à la hauteur de la situation. Mais Farkas n’était pas pressé de retrouver les horreurs de Los Angeles.

Qui plus est, il était désireux de rester près de Jolanda Bermudez. Leur unique rendez-vous, dans la chambre de l’hôtel de Valparaiso Nuevo, lui avait laissé un goût de revenez-y. Un peu honteux, il ne pouvait que reconnaître en son for intérieur que sa décision de venir à San Francisco plutôt qu’à Los Angeles était essentiellement motivée par la présence de Jolanda. Après sa longue période d’abstinence, Farkas était véritablement ensorcelé par la générosité de cette chair plantureuse, la simplicité de ce tempérament ardent, la ferveur si prompte à s’exprimer de cette nature passionnée.

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