Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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Ciel brûlant de minuit: краткое содержание, описание и аннотация

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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Mais quand même…

Pauvre vieux, il était si malheureux. Et pourtant si gentil, si doux, et un si grand cerveau. Mais il se laissait toujours gagner par l’angoisse et le chagrin. Carpenter estimait que Nick méritait un meilleur sort. Mais il ne tombait que sur des femmes à qui il était incapable de s’imposer et, dans le seul domaine où il était un véritable génie, celui de ses recherches, il réussissait maintenant à se tournebouler la cervelle avec de terribles scrupules de conscience, entretenus sans raison.

Pas étonnant, dans ces conditions, qu’il aime la bouteille. L’alcool, qui ne l’obligeait pas à se lancer dans des discussions philosophiques, lui apportait au moins un peu de réconfort, de courtes périodes d’une ou deux heures. Carpenter se demanda ce qui se passerait quand l’alcool prendrait le dessus sur Rhodes et commencerait à s’attaquer aux aspects de sa vie qu’il maîtrisait encore.

Vraiment pas marrant, songea-t-il tristement. Il valait mieux ne pas rappeler Nick.

— Bureau du capitaine de port, annonça la voix d’un androïde qui apparut sur le viseur.

— C’est le capitaine Carpenter, commandant le Tonopah Maru. Je demande l’autorisation de quitter le port, à 18 heures…

11

— Votre maison est absolument ravissante, fit Enron. Est-elle très ancienne ?

— Milieu du XX esiècle, répondit Jolanda Bermudez. Assez vieille, mais pas réellement ancienne. Rien à voir avec l’Ancien Monde où tout a cinq mille ans. Elle vous plaît vraiment ?

— Oui, c’est très beau. Une petite maison fort pittoresque.

Dans un certain sens, il était sincère. La petite construction délabrée se trouvait dans une rue étroite, sinuant à flanc de colline, pas très loin au nord du campus universitaire. Elle était indiscutablement charmante, avec ses petites terrasses, ses curieuses fenêtres cintrées et ses ornements ajourés en dents de scie, le long du toit. Oui, une maison charmante, malgré la peinture cloquée, écaillée par les assauts permanents de l’air chargé de saletés chimiques, les fenêtres en si mauvais état qu’elles commençaient à ressembler à des vitraux, les terrasses affaissées, tout de guingois, les bardeaux branlants et le jardin de devant envahi par un inextricable fouillis d’herbes sèches et jaunies.

C’était la troisième soirée depuis une semaine qu’Enron passait avec Jolanda, mais il n’était encore jamais venu chez elle ; elle avait toujours préféré aller dans sa chambre d’hôtel. Cette petite aventure avait singulièrement pimenté la première semaine de son séjour aux États-Unis. Il ne faisait certes aucun doute que, tôt ou tard, il commencerait à la trouver assommante, mais il n’avait pas l’intention de l’épouser et, de toute façon, il lui faudrait bientôt regagner Israël. Pour l’instant, elle était juste ce dont il avait besoin, une compagne peu exigeante, une maîtresse ardente et complaisante ; et il y avait encore la possibilité qu’il pût apprendre grâce à elle quelque chose d’utile pendant ce séjour qui, dans une large mesure, se révélait infructueux. Une possibilité bien faible, mais qui existait.

— Alors ? On y va ? Je meurs d’envie d’expérimenter mon travail sur toi.

Elle est comme un gros toutou frétillant, se dit Enron. Pas très intelligente, vraiment très peu en réalité, mais extrêmement affectueuse et pleine d’entrain, parfaite pour des ébats amoureux. Chaleureuse et naturelle. Si différente de la plupart des Israéliennes à l’esprit pénétrant, au ton tranchant et au regard perçant qu’il connaissait, ces femmes qui s’enorgueillissaient d’une lucidité totale, pour qui tout devait être rigoureusement replacé dans tel ou tel contexte, sans se soucier de leur âme devenue de glace.

Il la suivit dans le vestibule chichement éclairé. L’intérieur de la maison était sombre, encombré, en désordre, un dédale de petites pièces obscures, remplies de tentures, de sculptures, de statuettes, de tapisseries, de coffres cerclés de cuivre, de voiles ouvragés suspendus à des patères, de masques tribaux, d’affiches, de livres, de lances africaines, de pièces d’une armure japonaise médiévale, de rouleaux de câble à fibre optique, de piles de cubes de données, de paravents sculptés, de clochettes, de vieilles bouteilles de vin festonnées de cire de couleur, de rubans iridescents d’hologrammes tendus entre deux murs, de curieux objets de céramique à la fonction indéterminée, de vêtements anciens disséminés dans tous les coins, de cages contenant de vrais oiseaux, de viseurs montrant des motifs abstraits : un bric-à-brac ahurissant, invraisemblable.

Un amas, autant qu’Enron pût en juger, d’objets bizarres et de mauvais goût. Des odeurs d’encens flottaient dans l’air. Des chats se promenaient partout. Il en compta cinq, six, une douzaine : un couple de siamois, un autre de persans, et plusieurs félins de races qu’il lui fut impossible d’identifier. Comme leur maîtresse, ils semblaient n’avoir peur de rien : ils se frottaient contre lui, le flairaient, fourraient leur nez entre ses jambes, faisaient leurs griffes sur son pantalon.

— Alors ? demanda Jolanda. Qu’en penses-tu ?

Que pouvait-il répondre ? Il se contenta de tourner vers elle un visage épanoui.

— Fascinant. Merveilleux. Une extraordinaire accumulation d’objets insolites.

— Je savais que tu aimerais. Tu sais, je n’amène pas n’importe qui ici. Il y a tant d’hommes qui ne comprennent rien à rien. Cela pourrait les refroidir. Mais toi… toi qui as parcouru le monde, toi, un esprit cultivé, un homme qui apprécie les arts…

De joie, elle ouvrit grands les bras et Enron se prit à redouter qu’elle ne heurte une de ses curiosités et ne l’envoie à l’autre bout de la pièce. Elle était grande et forte, il aurait dit intimidante, s’il avait été homme à se laisser intimider par qui que ce fût, surtout une femme. Au moins dix centimètres de plus que lui et probablement vingt kilos. Enron la soupçonnait de prendre de l’hyperdex ; cela se lisait dans son regard exalté. L’usage de tout stupéfiant dégoûtait Enron, mais, après tout, ce que cette femme faisait ne le regardait pas. Il n’était pas son père.

— Viens, dit Jolanda, le prenant par le poignet pour l’entraîner. Mon atelier est juste à côté.

C’était une pièce sur l’arrière, toute en longueur, basse de plafond, sans fenêtres, qui s’enfonçait dans la colline, à l’évidence un ajout au bâtiment d’origine. Le fouillis des autres pièces ne se retrouvait pas dans l’atelier, vide, à l’exception de trois mystérieux objets, de grande taille et de forme indéterminée, disposés en triangle au centre de la pièce.

— Mes dernières sculptures, annonça-t-elle. Celle de gauche, c’est Agamemnon. De l’autre côté, tu as La Tour du cœur et celle du fond, je l’ai appelée Ad astra per aspera.

— Je n’avais jamais rien vu de tel, déclara Enron avec sincérité.

— Je ne pense pas que quelque chose de ce genre ait été fait ailleurs. C’est un nouveau moyen d’expression artistique, encore purement américain.

— Et cela s’appelle – que m’as-tu dit, déjà ? – l’art bioréactif, c’est ça ? Explique-moi comment ça marche.

— Je vais te montrer. Tiens, il faut d’abord placer les récepteurs.

D’un placard qu’il n’avait pas remarqué, elle sortit une brassée de bioamplificateurs et d’électrodes menaçants.

— Laisse-moi faire.

Elle commença vivement à appliquer des conducteurs sur différentes parties du corps d’Enron, d’abord un petit instrument sur sa tempe gauche, un deuxième au sommet du crâne, puis elle plongea la main à l’intérieur de sa chemise pour en placer un autre sur le sternum.

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