Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Ça ira. D’habitude, Nan est à Piccadilly. (Doreen regardait d’un œil vague les affichages peints sur les murs.) Est-ce que la Piccadilly Line passe par ici ?

— Il faut prendre la District en direction d’Earl’s Court. Il y a une correspondance. Je viens avec toi. Mademoiselle Laburnum, prévenez sir Godfrey que je suis allée aider une amie à chercher quelqu’un.

— Mais nous devions répéter la scène du naufrage, ce soir. Sir Godfrey sera très mécontent.

Elle avait raison. Il s’était attribué le rôle du maître d’hôtel, en plus de celui de metteur en scène, et il invectivait tout le monde, y compris Nelson. Si elle manquait une répétition…

— Non, non, il est inutile que tu m’accompagnes. Je vais beaucoup mieux, maintenant. Merci à vous deux.

Doreen restitua son mouchoir à Mlle Laburnum et se dépêcha de partir.

— Quelle horreur ! compatit Mlle Laburnum en la regardant s’éloigner. Un piège pareil, et personne ne sait où vous êtes. Il ne faut pas vous en vouloir, mademoiselle Sebastian. Ce n’était pas votre faute.

Bien sûr que si. J’aurais dû deviner que quelque chose allait de travers, mais j’étais trop préoccupée par mon propre sort, à me demander s’il y avait eu contact ou non avec l’équipe de récupération. Je suis tellement désolée, Marjorie.

Elle se rendit à l’hôpital le matin suivant, mais tout ce qu’elle apprit fut que l’état de la patiente était « stationnaire », et qu’elle ne serait pas en mesure de recevoir de visites avant « un certain temps ».

— Mlle Snelgrove réussira peut-être à obtenir plus d’informations des docteurs, dit Doreen, qui faisait tourner une carte à signer avec des plaisanteries du genre : « Hitler 0 – Marjorie 1 ».

Étant donné les manières fort peu charmantes de leur chef de service, Polly éprouvait quelques doutes mais, quand elle revint, Mlle Snelgrove avait fait le plein de renseignements. On avait enlevé la rate de Marjorie sans problème, il ne semblait pas y avoir d’autres dommages en dehors du bras et de quatre côtes cassées, et on s’attendait à une guérison complète, même s’il faudrait au moins une quinzaine de jours avant que la jeune femme soit en état de retourner travailler. Elle avait perdu beaucoup de sang.

— Elle était sous plus d’un mètre de décombres, raconta Mlle Snelgrove. Les secours ont mis près d’une journée à la dégager après sa localisation. Elle a d’ailleurs eu de la chance qu’on la trouve. La maison était marquée « vide » dans les registres de l’ARP. La vieille dame qui en était propriétaire l’avait fermée. Elle était partie pour la campagne au début des bombardements…

Que faisait donc Marjorie dans une maison abandonnée ?

— … si bien que les sauveteurs n’avaient cherché personne. Si, pendant une de ses rondes, un préposé à la Défense passive ne l’avait pas entendue appeler, sous un pan de mur effondré… (Mlle Snelgrove hocha la tête.) Elle a eu beaucoup de chance. Une profonde embrasure de porte l’a protégée.

Comme le point de transfert. Polly n’avait pas oublié cette nuit où les bombes pleuvaient autour d’elle. Si le mur s’était effondré sur le passage, personne n’aurait jamais su qu’elle se trouvait là.

— Vous ont-ils permis de la voir ? demanda Sarah Steinberg.

On l’avait fait descendre pour remplacer Marjorie.

— Non, elle est encore trop fatiguée pour recevoir des visites. J’ai donné à la surveillante vos raisins et votre carte, et elle a promis de les lui transmettre.

— Vous êtes certaine qu’elle va se rétablir ? interrogea Doreen.

— Absolument. Elle est entre d’excellentes mains, et ça ne sert à rien de s’inquiéter. Restons concentrées sur les tâches à notre portée.

La semaine suivante, Polly s’y essaya : se concentrer sur la vente de bas, sur l’emballage des paquets, sur son texte qu’il fallait apprendre ainsi que ses déplacements sur la scène… Mais elle continuait d’imaginer Marjorie ensevelie sous les décombres : terrorisée, perdant son sang, attendant que quelqu’un, n’importe qui, vienne la sortir de là. Si elle avait perdu conscience ou la capacité d’appeler de l’aide, elle y serait encore, et personne n’aurait jamais su ce qui lui était arrivé.

— Lady Mary ! rugit sir Godfrey. C’est votre réplique !

— Excusez-moi.

Elle débita sa tirade.

— Non, non, non ! vociféra sir Godfrey. Vous vous croyez à un pique-nique ? Vous avez fait naufrage. Votre vaisseau avait infléchi son cap, et personne n’a la moindre idée de l’endroit où vous avez abouti. Maintenant, essayez à nouveau.

Elle essaya, mais son esprit ruminait les mots de sir Godfrey : « Personne n’a la moindre idée de l’endroit où vous avez abouti. »

Ils avaient pensé que Marjorie était partie à Bath alors qu’elle était ensevelie sous un mur de Jermyn Street. La même chose pouvait-elle s’être produite pour Polly avec l’équipe de récupération ? Avaient-ils vu ou entendu quelque chose qui les avait mal orientés quant à l’endroit où la trouver ? La cherchaient-ils sur Regent Street, ou à Knightsbridge ? ou dans une autre ville ?

Mais elle n’avait pas disparu sans dire où elle se rendait, à l’instar de Marjorie, et aucune tempête n’avait dévié son cap. Elle se trouvait exactement là où elle avait dit au labo – et à Colin – qu’elle serait : elle travaillait dans un grand magasin sur Oxford Street et dormait dans une station de métro qui n’avait jamais été bombardée. Et Doreen l’avait rejointe à Notting Hill Gate pour l’informer de l’accident de Marjorie, ce qui prouvait qu’on savait, chez Townsend Brothers , comment la retrouver si l’équipe de récupération demandait de ses nouvelles. Et il s’agissait de voyage dans le temps…

— Nul, nul, nul ! fulmina sir Godfrey.

Polly se précipita à sa place mais, cette fois-ci, il s’en prenait aux autres membres de la troupe.

— Vos chances d’être secourus sont presque réduites à zéro. Vous êtes loin des voies de navigation, et quand la rumeur de votre disparition atteindra l’Angleterre il est pratiquement sûr qu’on vous tiendra pour morts.

Tenus pour morts. Et si, plutôt que de la croire ailleurs, l’équipe la supposait morte ? Quand Doreen lui avait parlé de Marjorie, Polly avait d’abord pensé qu’elle était morte. En découvrant les ruines de Saint-George, elle avait pensé que sir Godfrey et les autres avaient été anéantis. Ils l’avaient présumée morte, eux aussi. Sir Godfrey avait demandé aux sauveteurs de creuser pour la chercher. Et si l’équipe, arrivée à ce moment-là, avait appris par le pasteur qu’elle était morte ? ou alors si…

— Mademoiselle Laburnum, chuchota-t-elle. Quand Saint-George a été détruite, avez-vous…

— Lady Mary, avez-vous un commentaire à faire sur cette scène ? s’enquit sir Godfrey d’un ton lourdement sarcastique.

— Non, pardonnez-moi, sir Godfrey.

Commejevenaisdeledire …, déclara sir Godfrey, appuyant sur chaque mot, à ce stade, seuls le maître d’hôtel, Crichton, et lady Mary (il la fusilla du regard) ont compris la gravité de la situation, et c’est ce qui produit l’humour, pour ce qu’il vaut, dans cette scène. Lady Agatha, venez ici. (Il prit Lila par le bras et la déplaça au bout du quai.) lord Brocklehurst, vous êtes assis là, devant elle, sur le sable.

Polly profita du repositionnement des acteurs pour interroger Mlle Laburnum.

— Pendant ma disparition, le pasteur a-t-il envoyé mon nom aux journaux pour qu’il figure parmi la liste des victimes ?

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