Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— À cause de l’invasion. Zone interdite. Aucun civil n’y pénètre, à moins d’y habiter ou de présenter un sauf-conduit.

Bon Dieu de bon Dieu !

— Je suis correspondant de guerre, annonça Mike en montrant sa carte de presse. Combien ça coûterait si vous me conduisez à Saltram-on-Sea ?

— Je peux pas, mon pote. J’ai pas assez de coupons d’essence pour faire autant de kilomètres, et même si je les avais la route de la côte est bourrée de cailloux. Mes pneus doivent tenir jusqu’à la fin de la guerre.

— Alors, où peut-on louer une voiture ?

Le chauffeur y réfléchit un moment avant de proposer :

— Je connais un garage qui pourrait en avoir une.

Et il l’y emmena.

Au garage, on ne disposait pas du moindre véhicule.

— Chez Noonan, suggérèrent-ils, juste en haut de la rue.

C’était beaucoup plus loin que ça. Quand Mike y parvint, il était vraiment content de ne pas avoir vendu ses béquilles.

Le garagiste était absent.

— Vous le trouverez au pub, lui déclara un garçon de dix ans maculé de cambouis.

Plus facile à dire qu’à faire. Le pub était aussi bondé que la Lady Jane au retour de Dunkerque. Mike ne réussirait jamais à traverser cette cohue avec ses béquilles. Il les déposa à l’entrée et fendit en boitant la masse des ouvriers, soldats et pêcheurs. Ils discutaient tous de l’invasion.

— Ça va nous tomber d’ssus c’te semaine, affirmait un gros bonhomme au nez rouge.

— Non, ils vont d’abord ramollir Londres un peu plus, soutenait son ami. Ça prendra encore au moins une quinzaine.

Son voisin le plus proche acquiesça.

— Ils enverront des espions pour tâter le terrain.

Lequel était le garagiste ?

— Excusez-moi, intervint Mike. Je cherche le propriétaire du garage, juste à côté. J’ai besoin de louer une voiture.

— Une voiture ? corna l’obèse. Z’êtes pas au courant qu’on est en guerre ?

— Pourquoi voulez-vous louer une voiture ? interrogea son ami.

— Je dois me rendre à Saltram-on-Sea.

— Pour quoi faire ?

Il le regardait avec méfiance, et son compagnon demanda, les yeux étrécis :

— Vous venez d’où ?

Ah ! bon Dieu ! ils le prenaient pour un espion !

— Des États-Unis.

— Un Amerloque ? renifla l’homme. Quand c’est que vous déclarez la guerre, vous autres ?

Et un minuscule individu, l’air tout timide sous son chapeau melon, lança d’un ton belliqueux :

— Vous attendez quoi, sacré nom d’un chien ?

— Si vous pouviez juste m’indiquer où est le propriétaire du garage…

— L’est là derrière, au bar, lâcha le gros bonhomme, le pointant du doigt. Harry ! Cet Amerloque veut te causer pour une location de bagnole.

— Dis-lui d’essayer chez Noonan.

— Je l’ai déjà fait ! cria Mike.

Peine perdue, le garagiste s’était retourné face au bar.

C’était sans espoir. Mike devrait tenter de se faire prendre en stop par un fermier. M. Powney est peut-être en ville, en train d’acheter un autre taureau ? Il se dirigea vers la porte et ses béquilles.

— Attendez un peu ! lança l’obèse en désignant le pied de Mike. Comment vous avez attrapé ça ?

— Un Stuka. À Dunkerque.

Et Mike sentit soudain l’hostilité s’évanouir de la salle.

— Quel navire ? demanda le petit homme au chapeau melon, qui avait abandonné sa posture agressive.

Le garagiste quittait le bar et s’approchait.

— La Lady Jane. Ce n’était pas un navire. C’était une vedette.

— Elle est revenue ?

— De mon voyage, oui, mais pas du suivant, commença d’expliquer Mike.

Mais ils le bombardaient déjà de questions.

— C’est une torpille qui l’a coulée ?

— Combien d’hommes vous avez ramenés ?

— Vous y étiez quand ?

— Vous avez vu le Lily Belle ?

— Laissez-le parler ! cria le garagiste. Et donnez-lui une bière. Et un siège, bon sang ! Ah ! c’est brillant, forcer un héros de Dunkerque à rester debout sans même lui offrir un verre !

Quelqu’un lui avança un banc, et quelqu’un d’autre un verre de bière.

— Alors, vous rentrez chez vous ? demanda l’obèse.

— Oui. Je viens de sortir de l’hôpital.

— J’aimerais bien vous aider, dit le garagiste, mais tout ce que je possède, c’est une Morris sans son carburateur et une Daimler sans magnéto, et aucun moyen de me procurer l’un ou l’autre.

— Il peut emprunter ma voiture, proposa le minuscule individu qui s’était révélé si querelleur. Attendez-moi.

Quelques minutes après, il était de retour avec une Austin.

— Voici la clé de contact. Il y a un bidon de secours dans le coffre si jamais vous tombez à court d’essence. (Il regarda le pied de Mike d’un air sceptique.) Vous êtes certain de pouvoir appuyer sur les pédales ?

— Oui, assura Mike en hâte, de peur qu’il lui offre de le conduire. Je peux vous payer l’essence. Et la location.

— Ah ! n’y pensez même pas ! Les papiers sont dans la boîte à gants, au cas où vous devriez les montrer à un contrôle. Laissez la voiture ici, au pub, quand vous reviendrez.

Je ne reviendrai pas , se dit Mike, qui éprouvait un sentiment de culpabilité.

— Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous. Vous me sauvez la vie.

— N’en parlons plus. (Il tapota le capot de l’Austin.) J’y étais, moi aussi. À Dunkerque. Sur le Marigold .

Il regagna le pub. Mike posa ses béquilles sur le siège arrière, s’installa et démarra, vouant une éternelle reconnaissance au petit homme qui n’était pas resté pour le regarder tenter de faire avancer la voiture ou se battre avec le levier de vitesses.

Il ne me l’aurait jamais prêtée s’il avait assisté à ça , songeait-il, tressautant d’embardée en embardée sur la route de la côte. J’aurais dû prendre des leçons de conduite, comme Merope.

Il roula vers le sud, surveillant les plages qu’il dépassait. S’il avait bien été un espion, son rapport aurait découragé Hitler. Le littoral se hérissait de fil de fer barbelé, de pieux taillés en pointe, de pylônes en béton et de grandes pancartes annonçant : « Cette zone est minée : vous entrez à vos risques et périls. » Il espérait qu’ils n’avaient pas miné la plage à Saltram-on-Sea, ni dressé d’obstacles tels qu’il en apercevait alors qu’il approchait de Folkestone.

Il y eut un contrôle là-bas, et un autre à Hythe, tous deux tenus par des gardes en armes qui l’interrogèrent et examinèrent ses papiers avant de le laisser passer.

— Avez-vous vu des étrangers suspects sur la route ? lui demandèrent-ils au deuxième barrage et, quand il eut répondu par la négative, ils ajoutèrent : Si vous remarquez des personnes non autorisées sur une plage, ou dont le comportement vous paraît douteux, le genre qui pose des questions ou prend des photos, contactez les autorités.

Voilà pourquoi l’équipe de récupération n’est pas venue , se disait Mike tout en conduisant. Parce que Badri n’a pas réussi à trouver un point de chute. Depuis Dunkerque, la côte tout entière grouillait de soldats, de garde-côtes, d’avions de reconnaissance. De plus, chaque fermier, chaque chauffeur, chaque pilier de bistrot surveillaient les parachutistes et les espions. Il n’y avait aucune chance que l’équipe ait pu traverser dans la zone interdite, où que ce soit, sans se faire repérer, et s’ils avaient traversé à l’extérieur de la zone, ils auraient rencontré les mêmes problèmes que lui pour se rendre à Saltram-on-Sea. Pas étonnant qu’ils ne l’aient pas encore retrouvé.

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