Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Oui, monsieur, je m’occupe de ça pour vous tout de suite. Voulez-vous rester en ligne ?

Il devait avoir répondu par l’affirmative, parce qu’elle ne raccrocha pas et se précipita vers Badri qui n’avait pas achevé de mettre Phipps en position, puis vers un terminal auxiliaire.

— Prêt ? interrogea le tech.

L’historien tâtonna sa veste en tweed, vérifia quelque chose dans la poche intérieure, puis hocha la tête.

— Vous ne me faites pas débarquer un samedi, n’est-ce pas ? interrogea-t-il. S’il y a décalage, j’arriverai un dimanche, et…

— Non, un mercredi, interrompit Badri. Le 7 août.

— Le 7 août ?

— C’est ça, fit Linna. 1536.

Michael la dévisagea, perplexe, mais elle était de retour au téléphone, et elle lisait d’un trait une sortie sur imprimante.

— Londres, le procès d’Anne Boleyn…

— Oui, le 7, confirmait Badri en direction de Phipps. La fenêtre de saut s’ouvrira toutes les demi-heures. Bougez un peu vers la droite. (Il fit un geste de la main.) Un peu plus.

Le garçon se poussa docilement dans la direction indiquée.

— Un peu à gauche. Bien. Maintenant, tenez la position.

De retour à la console, Badri frappa une série de touches, et les draperies du filet commencèrent à s’abaisser autour de l’historien.

— J’ai besoin que vous notiez l’importance du décalage temporel sur ce transfert.

— Du 10 octobre 1940 au 18 décembre, disait Linna au téléphone.

— Pourquoi ? demanda Phipps. Vous ne vous attendez pas à plus de décalage que d’habitude, hein ?

— Ne bougez plus , lui enjoignit Badri.

— Il ne devrait y avoir aucun décalage. Je ne m’approche pas de…

— Le Caire, Égypte, continuait Linna.

— Prêt ? interrogea Badri.

Phipps embraya :

— Non, je veux savoir…

Mais il était parti dans un éclaboussement de lumière.

Badri rejoignit Michael.

— Je suppose que vous avez reçu mon message ?

— Ouais. Qu’est-ce qui se passe, bon Dieu !

— Il est inutile de jurer, rétorqua Badri d’une voix douce.

— Ça, c’est ce que vous pensez ! Vous ne pouvez pas modifier mon programme à la dernière minute comme ça ! J’ai déjà fait les recherches pour Pearl Harbor. J’ai déjà mon costume, et mes papiers, et le fric, et j’ai subi l’implant pour que ma voix ait un accent américain.

— On ne peut rien y faire. Voilà le nouvel ordre de vos transferts.

Badri lui tendit un listing d’imprimante.

« Évacuation de Dunkerque, Pearl Harbor, El-Alamein, bataille des Ardennes, seconde attaque sur le World Trade Center, début de la Pandémie à Salisbury », indiquait le planning.

— Vous les avez tous changés ? s’emporta Michael. Il est impossible de les permuter comme ça ! S’ils se trouvaient dans l’ordre que je vous avais donné, c’est pour une bonne raison. Regardez !

Il agita la liste sous le nez de Badri.

— Pearl Harbor, le World Trade Center et la bataille des Ardennes sont tous américains. Je les ai programmés ensemble de façon à pouvoir obtenir l’implant L-et-A. Que j’ai déjà ! Comment le correspondant de guerre du London Daily Herald , en reportage sur l’évacuation de Dunkerque, est-il censé se comporter avec un tel accent ?

— Je vous présente mes excuses pour ça. Nous avons tenté de vous contacter avant l’implant. J’ai bien peur que vous deviez vous le faire enlever.

— Enlever ? Et ensuite, qu’est ce que je fous à Pearl Harbor ? Je suis supposé incarner un lieutenant de la marine américaine. Vous avez tout alterné, nom d’un chien, Anglais, Américain, Anglais ! Ce n’est pas une mission ordinaire où je stationnerai pendant un an. Je me trouverai dans chacun de ces endroits seulement quelques jours. Je ne peux pas me permettre de les passer à contrefaire un accent et à me demander si je me trompe chaque fois que je nomme quelque chose.

— Je comprends, fit Badri d’un ton apaisant, mais…

La porte s’ouvrit et un jeune homme à la forte carrure se précipita dans la pièce.

— Je veux vous parler, dit-il à Badri.

Il avançait bille en tête vers le tech et l’accula dans le coin le plus éloigné du labo.

Michael l’entendit s’exclamer :

— À quoi ça rime de me changer mon transfert comme ça, bordel de merde ?

Ainsi, à ce qu’il paraissait, Mike n’était pas le seul dont ils avaient chamboulé la mission.

Il jeta un regard à Linna. Elle était encore pendue au téléphone.

— Au 6 février 1942, lisait-elle sur son listing.

— Comment croyez-vous que je pourrai me préparer pour lundi matin, bordel de merde ? hurlait le grand gaillard.

— Denys Atherton, débitait Linna. 1 er mars 1944…

— Je comprends votre contrariété, admit Badri.

— Ma contrariété ? éclata le jeune homme.

Vas-y , pensait Michael. Explose-le ! Fais ça pour nous deux.

Mais le garçon se dégonfla. En sortant de la pièce, il claqua si violemment la porte que Linna sursauta.

— … au 5 juin 1944, continuait-elle à l’adresse du téléphone.

Nom de Dieu ! combien de départs d’historiens avaient-ils prévus au même moment pour la Seconde Guerre mondiale ? Charles ne s’était pas trompé. Ils étaient sur le point de se crasher les uns sur les autres. Était-ce la raison pour laquelle ils avaient changé l’ordre des sauts ? Mais si tel avait été le cas ils l’auraient envoyé à Salisbury ou au World Trade Center.

Badri revint à Michael.

— Ne pourriez-vous jouer le rôle d’un journaliste américain ?

— Ce n’est pas seulement l’accent. Il y a la prépa. Je ne peux pas être prêt en trois jours. Je n’ai ni habits ni papiers, et je n’ai effectué que des recherches générales, pas les…

— Nous sommes conscients que vous avez besoin de temps pour une prépa additionnelle, convint Badri d’un ton apaisant. Aussi, nous avons déplacé le transfert à samedi…

— Vous m’avez généreusement octroyé un jour de plus ? Il me faut au moins deux semaines ! Et, je suppose que vous ne pouvez pas me les donner, de toute façon.

— Non, non. Évidemment, nous pouvons reprogrammer, déclara Badri, qui retournait à la console, mais vous serez soumis à la disponibilité du labo, et nous sommes monstrueusement surchargés. Laissez-moi regarder… (Il scrutait son écran.) Le 14 pourrait marcher… Non… il faudra au moins trois semaines. Je pense que vous feriez mieux de raccourcir la prépa avec des implants. Le labo peut vous arranger ça si…

— J’ai déjà atteint la limite. On vous en autorise seulement trois, et un L-et-A compte pour deux. Et on m’a fait un « Événements historiques en 1941 » qui sera le comble du pratique à Dunkerque.

— Les sarcasmes sont inutiles, grogna Badri. Le labo peut vous obtenir une dérogation, de façon à vous permettre de bénéficier d’un…

— Je ne veux pas de dérogation. Je veux que l’ordre de mes transferts revienne à ce qu’il était au départ.

— J’ai peur que ce soit impossible. Et le prochain créneau vacant nous porte au 23 mai, ce qui reculera encore vos autres sauts. Peut-être pourrons-nous vous programmer plus vite si une annulation se présente, mais…

L’écran se mit à clignoter.

— Désolé, cette conversation devra attendre.

— Ça ne tient pas debout. Je…

— Linna ! annonça Badri qui ne lui prêtait plus attention. Récupération !

Le signal sonore gagnait en intensité, et une faible lueur transparaissait entre les plis du filet. Elle s’aviva et s’étendit, et Gerald Phipps apparut entre les fronces vaporeuses, repoussant ses lunettes sur l’arête de son nez.

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