Connie Willis - Black-out

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Oxford, futur proche. L’université est définitivement dépoussiérée : historien est devenu un métier à haut risque. Car désormais, pour étudier le passé, il faut le vivre. Littéralement.
Michael Davies se prépare pour Pearl Harbor, Merope Ward est aux prises avec une volée d’enfants évacués en 1940, Polly Churchill sera vendeuse en plein cœur du Blitz, et le jeune Colin Templer irait n’importe où, n’importe quand, pour Polly…
Ils seront aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale. Une aubaine pour des historiens, sauf que les bombes qui tombent sont bien réelles et une mort soudaine les guette à tout moment. Sans parler de ce sentiment grandissant que l’Histoire elle-même est en train de dérailler.
Et si, finalement, il était possible de changer le passé ?

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— Et tu dis qu’elle est allée à Fournitures ?

— Ou à la Bodléienne. Elle devait essayer là, ou Recherche, si les archives musicales n’avaient pas le morceau.

Ce qui signifiait qu’elle pouvait être n’importe où, et que s’il se mettait à la chercher il était probable qu’il la manquerait. Il était plus sûr de rester ici. Il avait besoin de vérifier quelques éléments, de toute façon. Il avait déjà fait les recherches principales pour Pearl Harbor. Il connaissait l’agencement des ponts du New Orleans , les noms et rangs de l’équipage, et il savait à quoi ressemblait l’aumônier Forgy. Il avait mémorisé les règles du protocole de la marine américaine, l’emplacement de chaque navire, et une chronologie détaillée des événements du 7 décembre. Le seul point qui l’embêtait encore, c’était un moyen de monter à bord du New Orleans . Son transfert était programmé à 22 heures, le 6 décembre, à Waikiki. Pour accéder au navire, il prendrait l’une des chaloupes de bordée – qui faisaient la navette jusqu’à minuit –, mais ses recherches lui avaient appris que le samedi soir Waikiki se remplissait de GI ivres et de marins cherchant la bagarre, ainsi que de détachements de police militaire trop zélée. Il n’avait aucun intérêt à se retrouver enfermé à fond de cale quand les Japonais attaqueraient, dimanche matin. Peut-être devrait-il examiner à quelle distance de son site se situait le club des officiers, et si des chaloupes l’avaient relié dans un sens et dans l’autre au cours de cette nuit-là. C’était sans doute le cas. Une soirée dansante s’était tenue à cet endroit. Il pourrait…

Le téléphone sonna. Michael se précipita pour répondre.

— Hello, Charles ! s’exclama Shakira. Désolée d’avoir été si longue. Je n’ai pas pu découvrir un seul enregistrement de Glen Miller. J’ai localisé un Benny Goodman…

— Ce n’est pas Charles, c’est Michael. Où te trouves-tu ?

— Vous n’avez pas la voix de Michael.

— On vient de me faire un implant L-et-A d’américain, expliqua-t-il. Écoute-moi. Quand tu étais ici, quelqu’un a appelé pour moi…

— J’ai tout écrit sur un papier, protesta-t-elle sur un ton agacé. Le message doit être juste là, près du téléphone.

— Mais que disait-il ?

— Je te l’ai écrit , insista-t-elle, énervée. L’ordre de tes transferts a été changé. Tu pars à Dunkerque d’abord. Vendredi matin à 8 heures.

Warwickshire, février 1940

Par votre empressement à servir, vous avez aidé l’État dans une œuvre d’une grande importance.

La reine Elizabeth, en hommage à ceux qui prirent en charge des évacués, 1940.

Il se mit à pleuvoir juste à l’instant où Eileen s’apprêtait à étendre le linge. Il lui faudrait accrocher les fils dans la salle de bal au milieu des portraits des ancêtres de lord Edward et de lady Caroline en fraises et robes à paniers, puis y suspendre les draps mouillés, ce qui lui prendrait deux fois plus de temps. Quand elle en aurait terminé, les enfants rentreraient de l’école. Elle aurait voulu être partie avant leur arrivée. La dernière fois, les Hodbin l’avaient pistée dans les bois, et elle avait dû différer son transfert à la semaine suivante.

Et de nouveau, le lundi précédent, elle avait passé sa demi-journée de repos à désinfecter par fumigation les petits lits des gamins contre les punaises. Et le lundi d’avant , elle avait dû emmener Alf et Binnie jusqu’à la ferme de M. Rudman pour présenter des excuses, parce qu’ils avaient carbonisé sa meule de foin. Ils avaient soutenu qu’ils s’entraînaient à allumer des feux de signalisation dans la perspective d’une invasion.

— L’révérend y dit que si chacun y fait pas c’qui peut, c’t impossible de gagner la guerre, assurait Binnie.

J’ai l’impression que le pasteur ferait une exception dans ton cas , ruminait Eileen. Mais les Hodbin n’étaient pas les seuls à l’empêcher de partir. Depuis Noël, elle avait été mobilisée pendant chacune de ses prétendues demi-journées de congé. On lui demandait de quêter pour la vente de timbres épargne en vue de la récolte de fonds, ou de travailler à quelque autre projet que lady Caroline avait imaginé pour « soutenir l’effort de guerre », effort qui ne l’amenait jamais à s’impliquer elle-même , simplement ses servantes.

Si je ne rejoins pas très vite Oxford, ils vont penser que quelque chose m’est arrivé et envoyer une équipe de récupération.

Elle devait au moins expliquer au labo pourquoi elle n’avait pas pu se présenter, et peut-être les persuader d’ouvrir la fenêtre de saut plus d’une fois par semaine.

— Ce qui signifie qu’il me faut finir d’accrocher ces misérables draps avant que les Hodbin reviennent, dit-elle à haute voix au portrait d’une précédente lady Caroline à épagneuls.

Elle se courba pour attraper un autre drap dans le panier.

La fille de cuisine, Una, se tenait à la porte.

— À qui vous causiez ? interrogea-t-elle, scrutant la pièce entre les étendues de linge.

— Moi-même, répondit Eileen. C’est le premier signe de la folie !

— Oh ! s’écria Una. Ma’me Bascombe vous mande.

Et quoi, encore ? Je n’arriverai jamais à filer.

Elle pendit en vitesse le dernier drap et se hâta dans l’escalier qui menait à la cuisine.

Mme Bascombe cassait des œufs dans un bol.

— Passez un tablier propre, ordonna-t-elle. Madame vous réclame.

— Mais c’est ma demi-journée de repos, aujourd’hui, protesta Eileen.

— Oui ? Eh bien, vous pourrez partir après. Madame vous attend dans la salle de réception.

Le salon de l’étage ? Cela voulait dire que quelqu’un était venu récupérer son enfant pour le ramener chez lui. Le manoir avait régulièrement perdu des évacués depuis Noël. Si beaucoup plus s’en allaient, il ne resterait personne à observer. Ce qui était l’une des raisons pour lesquelles il fallait qu’elle se rende à Oxford sans délai. Elle tenterait de persuader M. Dunworthy de l’envoyer à un autre endroit. Ou de raccourcir cette mission et de la laisser choisir celle dont elle rêvait : le VE Day. Eileen se dépêcha de nouer un tablier impeccable autour de sa taille et de sortir de la cuisine.

— Attendez ! la rattrapa Mme Bascombe. Prenez les cachets pour les nerfs de Madame. Le docteur Stuart est passé les apporter.

Les cachets étaient de l’aspirine, dont Eileen doutait qu’elle puisse se montrer d’un grand secours pour les « nerfs » de lady Caroline. Une affection qui, de toute façon, servait essentiellement à exiger des évacués qu’ils se tiennent tranquilles. Eileen saisit la boîte que lui tendait Mme Bascombe et se hâta vers le salon de réception. Quels parents allait-elle découvrir ? Pourvu que ce ne soient pas les Magruder ! Barbara, Ewan et Peggy étaient les seuls enfants bien élevés qui restaient. Alf et Binnie avaient totalement corrompu les autres.

Peut-être est-ce leur mère ? pensa-t-elle, revigorée par cette idée. Mais ce n’était pas elle, pas plus que celle des Magruder. C’était le pasteur. Elle aurait été heureuse de le voir si sa présence ne s’expliquait pas d’évidence par un nouveau méfait commis par les Hodbin.

— Vous m’avez demandée, ma’ame ? s’enquit-elle.

— Oui, Ellen, répondit lady Caroline. Vous est-il arrivé de conduire une automobile ?

Oh non ! Ils ont volé la voiture du pasteur et l’ont fracassée !

— Conduire, ma’ame ? répéta-t-elle avec circonspection.

— Oui. Nous avons discuté, M. Goode et moi, de l’organisation de la Défense passive et, particulièrement, de cet impératif : la formation d’ambulanciers.

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