Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Suis-je son ennemi ? se demanda Elemak. Son frère, oui. Son ami, non. Un allié commode pour un moment, oui. Nous avons tous les deux vu le profit à tirer d’une relation plus étroite. Mais maintenant, me considérera-t-il comme un ancien associé désormais sans intérêt, comme un ami qui peut encore être utile, ou bien comme un traître qu’il faut punir ?

Elemak avait eu l’intention de se rendre tout droit chez Gaballufix, mais une fois dans la cité, il ne put s’y résoudre. D’un pas hésitant, il quitta la rue de la Haute-Porte, remonta celle de la Bibliothèque, puis prit la rue du Temple jusqu’à celle de l’Aile. L’une comme l’autre de ces deux voies l’auraient amené près de chez Gabya, mais Elemak se sentait de plus en plus inquiet devant les soldats qu’il croisait.

Ils étaient plus nombreux qu’avant la fuite dans le désert, et bien qu’il évitât soigneusement de les regarder dans les yeux, il ressentait un malaise croissant à leur vue. Pour finir, quand une dizaine d’entre eux débouchèrent dans la rue de l’Aile, il s’enfonça sous un porche et de là, il s’autorisa à les dévisager.

Il comprit immédiatement ce qui n’allait pas. Ils étaient tous identiques, visages, costumes, armes, tout. « Impossible ! » murmura-t-il. Il ne pouvait exister autant d’individus aussi semblables dans le monde au même moment. D’anciennes légendes remontèrent à sa mémoire, où des sorcières et des magiciens voulaient se rendre maîtres du monde en créant des copies d’eux-mêmes génétiquement identiques, lesquelles inévitablement (dans les contes, en tout cas) se retournaient contre leurs créateurs et les tuaient. Mais on était dans le monde réel, et il s’agissait des soldats de Gaballufix ; celui-ci ne savait pas plus comment pratiquer le clonage que voler ; et puis, s’il avait vraiment les moyens de créer des clones, il aurait certainement pu choisir un meilleur modèle que ce gros balourd navrant qui arpentait les rues d’un air abruti en compagnie de ses congénères.

« C’est un trucage », dit une voix de femme.

Elemak était seul sous le porche. Ce n’est qu’en s’en écartant qu’il vit celle qui avait parlé, une Sauvage sans âge, crasseuse, nue sous les couches de poussière et de saleté qui la recouvraient. Elemak n’étaient pas de ceux qui voyaient dans les Sauvages des objets de désir, même si certains de ses amis s’en servaient sans y attacher plus d’importance que s’il s’agissait d’urinoirs publics. Il n’y aurait pas prêté attention si elle n’avait paru répondre à son commentaire chuchoté ; et puis à qui parler avec plus de sécurité qu’à une sainte femme anonyme sortie de son désert ?

« Comment font-ils ça ? demanda-t-il. Pour se rendre tous semblables, je veux dire.

— Il paraît qu’ils utiliseraient un ancien appareil de théâtre, très en vogue il y a un millier d’années. »

Elle ne parlait pas comme une femme du désert.

« Comment ça marche ?

— Il s’agit d’un filet très fin qu’on porte comme un manteau. Un boîtier de commande à la taille permet de le mettre en route et de le couper. Le système s’adapte automatiquement à la lumière ambiante : il devient très visible au soleil, et beaucoup plus subtil au clair de la lune ou dans l’ombre. C’est très ingénieux. »

À mesure qu’elle s’exprimait, sa voix se faisait plus raffinée.

« Qui êtes-vous ? » demanda Elemak.

Elle planta ses yeux dans les siens. « Je suis Surâme, répondit-elle. Et toi, qui es-tu, Elemak ? Es-tu mon ami ou mon ennemi ? »

Elemak resta un instant pétrifié de terreur. Il s’était tellement tourmenté au sujet de Gaballufix, il avait tant redouté qu’un soldat le reconnaisse, l’interpelle et l’embarque, ou même le tue sur place, qu’être ainsi nommé par une folle en pleine rue le laissait sans voix. Comment se cacher quand on est reconnu même par les mendiantes ? À cet instant, la femme s’introduisit l’Index dans le nombril et se mit à le tortiller, comme si elle touillait quelque infâme mixture ; alors le dégoût triompha de la peur et précipita Elemak dans une course aveugle pour s’éloigner de la femme.

Bravo pour la discrétion ! Elemak eut quand même la présence d’esprit de ne pas se rendre directement chez Gabya dans cet état. Mais où aller ? L’habitude le poussait chez sa mère ; la vieille Hosni possédait une belle maison dans les Puits, près de la porte Arrière, où elle fricotait dans la politique, faisant et défaisant la réputation des jeunes loups du gouvernement. Mais le désir prit le pas sur l’habitude, et au lieu de se réfugier chez sa mère, il se retrouva à la porte de la maison de Rasa.

Enfant, il avait fréquenté cette école, naturellement, avant même que Père ne s’apparie avec Rasa ; d’ailleurs, c’était quand sa mère l’avait placé chez Rasa que son père et son professeur avaient fait connaissance. Non sans gêne, il avait entendu les cancans des élèves à propos de la liaison entre leur maîtresse et son père ; de ce moment, il ne s’était jamais senti parfaitement à l’aise dans cette maison, jusqu’à ce que – ô soulagement ! – il arrête ses études à treize ans. Mais aujourd’hui, c’est en prétendant et non en élève qu’il venait chez Rasa, et en prétendant dont la cour était favorablement accueillie.

Alors qu’il hésitait devant la porte, Elemak prit conscience qu’il était en train de faire exactement ce qu’il avait interdit à ses puînés : il s’occupait de ses affaires personnelles au lieu d’obéir aux ordres de Père. Mais il fit vite taire ses scrupules. Sa cour à Eiadh relevait de bien plus que la recherche d’un appariement avantageux ; durant ces derniers mois, il était tombé amoureux d’elle, et il la désirait plus qu’il ne l’aurait cru possible. Sa voix était musique à ses oreilles, son corps une sculpture aux variations infinies, dont chaque mouvement le laissait muet d’étonnement. Mais tandis que son amour pour elle grandissait, il avait de plus en plus peur qu’en elle l’amour ne fût pas aussi fort. Peut-être ne voulait-elle de lui que comme l’héritier du célèbre Wetchik, qui lui apporterait une fortune et un prestige considérables. Et si c’était là tout ce qu’elle voyait en lui, tout ce qu’elle ressentait pour lui, les derniers événements risquaient fort de la détourner de lui. Verrait-elle encore un intérêt à épouser l’héritier du Wetchik, maintenant que l’entreprise était en grande partie fermée et vendue ? Comment réagirait-elle devant lui, à présent ?

Il tira le cordon ; la cloche retentit. C’était une vieille cloche qui ressemblait plus à un gong au son profond qu’aux carillons musicaux si à la mode aujourd’hui. À sa grande surprise, ce fut Rasa en personne qui répondit.

« Tiens, un homme à ma porte ! dit-elle. Un jeune homme vigoureux, le visage couvert de la poussière et de la sueur du désert. Que dois-je en penser ? M’apportes-tu des nouvelles de mon compagnon ? Ou bien à nouveau des menaces de Gaballufix ? Es-tu venu enlever ma nièce Eiadh ? Ou bien es-tu revenu la peur au ventre dans la maison de tes études, en espérant un bain, un repas et quatre murs solides pour te protéger ? »

Il y avait tant d’humour dans ces mots que les craintes d’Elemak s’évanouirent. Quel soulagement d’entendre Rasa s’adresser à lui presque comme à un égal, et avec une véritable affection !

« Père va bien, répondit-il, je n’ai pas rencontré Gabya depuis mon retour en ville, j’espère voir Eiadh mais je n’ai pour l’instant aucun projet d’enlèvement à son endroit, et quant au bain et au repas… j’accepterais cette hospitalité avec reconnaissance, mais jamais je n’aurais osé la demander.

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