Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Comment ça ? Que peut-il faire ?

— Par lui-même, je n’en sais rien. Mais je sais qu’il symbolise le pouvoir. Chez les Palwashantu, celui qui a la garde de l’Index a la confiance du clan ; il a reçu le plus grand honneur possible. Gabya n’y renoncera pas, et il sera prêt à tuer pour le conserver. Et c’est là que j’envoie mes fils ! »

Le visage de Père était plein de colère, et Nafai comprit que c’était contre Surâme.

Enfin son père maîtrisa sa rage, et son visage s’apaisa. « J’espère, dit-il à voix basse, j’espère que Surâme a bien réfléchi.

— Père, intervint Nafai, j’irai, moi, et je ferai ce que Surâme nous a commandé, parce que je sais qu’il ne nous demanderait rien sans avoir prévu le moyen d’y parvenir. »

Père dévisagea son fils pendant une éternité. Puis il sourit ; Nafai n’avait jamais vu un tel sourire sur les traits de son père. Il y lut du soulagement et de la confiance. « Non, ce n’est pas de l’esbroufe, dit enfin le Wetchik. Tu ne dis pas cela parce que j’ai envie de l’entendre.

— Est-ce l’habitude de vos fils de dire ce que vous avez envie d’entendre ? » demanda Nafai.

Cette fois, son père rejeta la tête en arrière et poussa un rugissement de rire : « Oh que non ! » s’écria-t-il. Et puis, aussi brusquement qu’il avait commencé, son rire s’interrompit. Il prit la tête de Nafai entre ses mains, ses grandes mains calleuses, sèches et rudes à force de manipuler pendant des années de l’écorce, des harnais de cuir et de la pierre brute, et, ses deux larges paumes appuyées sur chaque joue, il se pencha et lui déposa un baiser sur la bouche. « Mon fils, dit-il dans un souffle. Mon fils. »

Un instant, ils restèrent là, près de l’arbre, près de l’eau, jusqu’à ce qu’un bruit de pas les fit se retourner. C’était Elemak, toujours furieux et renfrogné. « C’est l’heure de partir, grommela-t-il, si on veut faire un peu de route aujourd’hui, en tout cas.

— C’est cela, allez-y, dit Père. Je ne veux pas vous retarder. »

Et quelques minutes plus tard, montés sur leurs chameaux, ils reprenaient le chemin de la cité.

11. Les frères

Basilica n’était pas encore en vue, mais Elemak connaissait la route. Il la connaissait aussi bien que la peau de son visage dans le miroir, aussi bien que chaque grain de beauté, chaque creux et chaque bosse que son rasoir faisait saigner. Il connaissait les ombres de chaque heure du jour, les endroits où l’eau pouvait attendre après la pluie, ceux où des voleurs risquaient de se dissimuler.

C’est vers un de ces endroits qu’Elemak emmenait présentement ses frères. Ils avaient quitté la route depuis quelque temps, mais sans jamais la perdre de vue. Maintenant, ils s’en écartaient pour de bon, et le terrain ne tarda pas à devenir si cahoteux qu’ils durent mettre pied à terre.

« Pourquoi est-ce qu’on s’arrête ici ? demanda Mebbekew.

— Hé ! mes flotteurs marchent ! s’exclama Issib. On est assez près pour que je puisse bouger sans ce fichu fauteuil ! »

Elemak jeta un regard mauvais à son frère : « Ils ne fonctionnent pas encore de façon fiable, dit-il. On va descendre ton fauteuil du chameau et tu vas t’en servir. »

Mais Issib, d’habitude si accommodant, refusa tout net : « Sers-t’en toi-même, si tu trouves ça si pratique !

— Regarde-toi donc, dit Elemak. Tes flotteurs fonctionnent un coup sur deux, dans le meilleur des cas. Tu vas tout le temps te casser la figure, et ce n’est vraiment pas le moment. Donc, tu prends ton fauteuil.

— Mais ça ira mieux à mesure qu’on s’approchera de la cité !

— Oui, mais on ne s’en approchera pas, répondit Elemak.

— Qu’est-ce qu’on fait, alors ? demanda Mebbekew.

— On descend dans cette ravine, où ne pénètrent sûrement pas les magnétiques de Basilica, et là, on attend la nuit.

— Et ensuite ? insista Mebbekew. Puisque tu as l’air de penser que c’est toi qui commandes ! »

Elemak avait souvent été confronté à ce genre d’attitude de la part d’autres voyageurs, et même parfois d’hommes qu’il avait engagés. Il savait comment y répliquer : par une répression brutale, instantanée et publique, afin que personne n’ignorât qui donnait les ordres. Aussi, au lieu de répondre à Mebbekew, il lui saisit les bras – des bras minces, féminins, des bras de comédien, par Surâme, de comédien ! – et le poussa violemment contre le rocher. Ce brusque mouvement effraya un des chameaux, qui se mit à taper du sabot et à cracher en protestant. L’espace d’un instant, Elemak craignit d’avoir à calmer l’animal ; mais non, Nafai s’était approché et l’apaisait. Allons, ce môme pouvait finalement être utile à autre chose qu’à lécher le cul de Père ! Ce n’était pas comme Mebbekew : avec celui-là, on ne pouvait être sûr de rien – sauf de son irresponsabilité. Elemak n’avait jamais compris pourquoi Gaballufix s’était fié à lui ; il devait pourtant bien savoir que Mebbekew serait incapable de tenir sa langue. Même s’il n’avait pas avoué le complot directement à Père, il en avait sûrement parlé à quelqu’un, sinon comment Père aurait-il été au courant ?

Elemak vit une terreur abjecte au fond des yeux de Mebbekew, et aussi de la douleur ; sa tête avait durement heurté la pierre. Eh bien, tant mieux, se dit Elemak. Pense un peu à la douleur. Penses-y bien avant de remettre mon autorité en question.

« C’est moi qui commande ici », murmura-t-il.

Mebbekew acquiesça.

« Et je dis qu’on va attendre la nuit.

— Mais je plaisantais, geignit Meb. Pourquoi tu es toujours aussi sérieux ? »

Elemak faillit le frapper à nouveau. Sérieux ? Ne comprenait-il donc pas que là-bas, à Basilica, l’homme le plus dangereux de la cité était presque certainement convaincu qu’ils l’avaient trahi en conseillant à Père de s’enfuir ? Pour Mebbekew, Basilica était un lieu de plaisir et de sensations fortes ; eh bien, en ce moment, on trouvait peut-être des sensations fortes dans ses murs, mais du plaisir, sûrement pas !

Elemak ne frappa pas Meb ; c’eût été excessif, et ça aurait provoqué le ressentiment chez les autres, au lieu de leur respect. Elemak savait mener les hommes et contrôler ses sentiments sans les laisser empiéter sur son jugement. Il lâcha donc Mebbekew et lui tourna le dos, pour bien montrer la confiance absolue qu’il avait dans sa position de chef et le mépris que Meb lui inspirait. Celui-ci n’oserait pas l’attaquer, même de dos.

« Voici ce qui va se passer à la nuit ; c’est très simple : j’entrerai dans la cité, je parlerai à Gaballufix, et je rapporterai l’Index.

— Non, fit Issib. Père a dit qu’on devait tous y aller. »

Encore un cas d’insubordination ; mais rien de sérieux, et puis il s’agissait d’Issib, l’infirme : une démonstration de force était hors de question.

« Et nous sommes tous venus, comme tu le vois, répondit Elemak. Mais moi, je connais Gaballufix. C’est mon demi-frère, c’est-à-dire autant mon frère que n’importe lequel d’entre vous. C’est moi qui ai le plus de chances de le persuader de nous donner l’Index.

— Tu veux dire que tu nous as fait faire tout ce chemin, reprit Issib, pour m’obliger à rester ici, dans ce cercueil en ferraille, sans pouvoir m’approcher davantage de la cité ?

— Mieux vaut ton fauteuil qu’un vrai cercueil, rétorqua Elemak. Crois-moi, si tu t’imagines qu’aller en ville sera une partie de plaisir, c’est que tu es complètement idiot ! Gaballufix est dangereux !

— C’est vrai, intervint Nafai. Elemak a raison. Si on y va tous et que ça tourne mal, on risque de se faire tous tuer ou jeter en prison, ou je ne sais quoi encore. Mais si un seul y va et qu’il échoue, les autres auront encore une chance.

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