Orson Card - Basilica

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - Basilica» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: L'Atalante, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Basilica»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

Basilica — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Basilica», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Au dîner, Nafai ne put s’empêcher de faire une remarque sur l’inutilité de leur dispositif. « C’est Surâme qui nous a envoyés en mission, dit-il. Pendant des années, il a éloigné les gens d’ici afin de garder cette vallée pour nous ; et il aurait sûrement continué, c’est logique ! »

Elemak éclata de rire, et Mebbekew s’esclaffa trop brusquement. « Alors, Nafai le Théologien, dit Meb, si Surâme est à ce point capable de nous protéger, pourquoi est-ce qu’il nous a conduits ici, en plein milieu de l’enfer, au lieu de nous laisser chez nous, bien en sécurité ?

— Et puis comment se fait-il que tu en saches autant sur Surâme, Nafai ? renchérit Elemak. Ta chère mère t’a visiblement fait passer trop de temps dans la compagnie des sorcières ! »

Pour une fois, Nafai réprima une réponse cinglante. À quoi bon discuter avec eux ? Pourtant, il s’était souvent fait la même réflexion par le passé, sans pour autant réussir à tenir sa langue. La différence aujourd’hui, c’est qu’il n’était plus seulement Nafai, le benjamin des enfants de Wetchik ; aujourd’hui, il était l’ami et l’allié de Surâme. Il avait mieux à faire que de discutailler avec Elya et Meb.

« Nafai, dit Père, ton raisonnement ne se tient pas ; pourquoi Surâme perdrait-il son temps à nous surveiller, alors que nous sommes parfaitement capables de veiller sur nous-mêmes ?

— Vous avez raison, Père », répondit Nafai. Sa remarque avait été stupide ; il serait malvenu d’accroître le fardeau de Surâme, quand il avait plutôt besoin qu’on l’allège. « Pardonnez-moi », ajouta-t-il.

Elemak eut un mince sourire, et Mebbekew écarquilla les yeux avant de s’esclaffer à nouveau. « Écoute-moi ça ! s’exclama-t-il. Des gens sensés, du moins on le suppose, qui discutent pour savoir si Surâme doit ou non s’occuper de nos chameaux !

— C’est Surâme qui nous a emmenés ici, dit Wetchik d’un ton froid.

— Mais non ! C’est vous qui nous avez obligés à partir, se récria Mebbekew, et c’est Elemak qui nous a guidés !

— C’est Surâme qui m’a conseillé de partir, insista son père, et qui nous a menés jusqu’à cette belle vallée.

— Ah, mais oui, c’est vrai ! s’écria Meb. Ce que j’avais pris hier pour un vautour qui tournait en rond dans le ciel, c’était Surâme qui nous montrait le chemin !

— Seul un imbécile plaisante sur ce qu’il ne comprend pas, dit Père.

— Seul un illuminé peut traiter les gens sensés d’imbéciles ! répliqua Mebbekew. C’est vous qui voyez des complots et des machinations partout, Père !

— La ferme ! dit Elemak.

— La ferme toi-même !

— J’ai dit : la ferme ! » répéta Elemak. Il pivota lentement pour croiser le regard furieux de Mebbekew. Nafai vit que sous ses paupières qu’il tenait à demi fermées, comme s’il était mal réveillé, Elemak toisait Meb avec des yeux embrasés.

« Parfait ! dit Mebbekew en se retournant vers son assiette et en étalant de la pâte de haricots froide sur une biscotte. J’ai l’impression que je suis le seul ici à ne pas trouver le camping franchement marrant !

— Nous ne sommes pas en camping, coupa Wetchik, mais en exil !

— Ce que je ne comprends pas, susurra Mebbekew, c’est ce que j’ai bien pu faire, moi, pour mériter l’exil !

— Tu es mon fils. Aucun d’entre nous n’était en sécurité à la propriété.

— Vous parlez ! On ne risquait absolument rien !

— Laisse tomber », dit Elemak. Et encore une fois, il soutint le regard noir de son frère.

Nafai commençait à comprendre : si Elemak détestait que Mebbekew mît en doute l’existence d’un complot contre Père et la nécessité de cette fuite dans le désert, c’est qu’il trouvait le sujet sensible ; Nafai sentit que ses deux frères en savaient bien plus long qu’ils ne voulaient le dire. S’ils dissimulaient quelque noir secret, ils réagiraient différemment : Elemak empêcherait sûrement la conversation de s’en approcher si peu que ce soit, tandis que Mebbekew essayerait plutôt de se cacher derrière un nuage de dénégations effrontées et de mensonges moqueurs.

« Vous savez tous les deux que la vie de Père était en danger à Basilica » dit Nafai.

À leur façon de le regarder, Nafai comprit qu’il avait vu juste. Innocents, ils auraient seulement dû comprendre qu’il leur demandait de croire en la vision de leur père. Mais ils réagirent avec violence.

« Ce qu’on pense ou non, qu’en sais-tu donc, toi ? cracha Elemak.

— Et si tu es si sûr que la vie de Père était en danger, renchérit Meb d’un ton mauvais, c’est peut-être que tu faisais partie du complot ! »

Là encore, leur attitude était typique : Elemak se défendait en disant en substance à son frère : « Tu ne peux rien prouver », tandis que Mebbekew retournait l’attaque contre Nafai.

Et maintenant, se dit ce dernier, qu’ils se rendent compte de ce qu’ils viennent d’avouer ! Puis, tout haut : « Quel complot ? De quoi est-ce que vous parlez ? »

Mebbekew comprit tout de suite qu’il en avait trop dit.

« J’ai seulement cru que tu prétendais qu’on savait des choses que personne ne savait, ou je ne sais quoi…

— Si tu avais été au courant d’un complot contre la vie de Père, dit Nafai, tu l’aurais prévenu, si tu es un homme qui se respecte. Et tu ne resterais pas là à gémir qu’on n’avait pas besoin de quitter la cité.

— Je ne suis pas le seul à gémir, morveux ! » répliqua Mebbekew. Sa colère lui avait fait perdre toute subtilité. Il ignorait comment interpréter les paroles de son demi-frère et cela l’inquiétait, ce qui était exactement le but de Nafai : est-ce que Nafai sait quelque chose ou non ? se demandait-il.

« Ferme-la, Meb, intervint Elemak. Et toi aussi, Nafai. Vous ne croyez pas qu’il est déjà bien assez dur de nous retrouver en exil ici sans qu’en plus vous vous bouffiez le nez ? »

Elya le grand pacificateur ! Nafai eut envie d’éclater de rire. Mais… après tout, c’était peut-être vrai. Peut-être qu’Elemak n’était pas au courant ; Gaballufix ne l’avait peut-être jamais mis dans la confidence. Il ne l’avait même sûrement pas fait, Nafai le comprit soudain ; certes, Elya était le demi-frère de Gaballufix, mais c’était surtout le fils et l’héritier de Wetchik, et Gaballufix ne saurait jamais avec certitude dans quel camp il était vraiment. Il pouvait se servir d’Elya comme intermédiaire, pour porter des messages à Père, par exemple, mais jamais il ne lui aurait confié des renseignements essentiels.

Cela expliquerait également les efforts d’Elemak pour empêcher Meb de parler ; il voulait cacher son engagement aux côtés de Gaballufix, évidemment, mais il n’avait aucun complot d’assassinat à dissimuler. Comment Nafai avait-il pu seulement l’imaginer ? D’ailleurs, s’ils s’étaient enfuis dans le désert pour répondre au plan de Surâme, cela ne signifiait-il pas qu’Elemak et Mebbekew faisaient partie de ce plan ? Et me voilà, plein de suspicion envers mes frères, nourrissant moi aussi la malveillance même qui va détruire Basilica ! Comment prétendre se ranger du côté de Surâme si je ne fais même pas confiance à mes propres frères ?

« Excusez-moi, dit-il. Je n’aurais pas dû vous accuser comme ça. »

Tous le regardèrent avec ébahissement, et Nafai mit un bon moment à comprendre pourquoi : c’était la première fois de sa vie qu’il s’excusait auprès de ses frères sans y avoir été contraint à coups de poing.

« Ce n’est pas grave », dit enfin Mebbekew d’un ton étonné ; mais ses yeux rayonnaient d’un mépris triomphant.

Tu me crois faible parce que je m’excuse ? pensa Nafai. Tu te trompes. Ça veut plutôt dire que je deviens fort.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Basilica»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Basilica» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Basilica»

Обсуждение, отзывы о книге «Basilica» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x