Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Quelle humiliation ce doit être pour Issib de se faire déshabiller par moi ! songea alors Nafai. Et pourtant, il le supporte sans rien dire, pour l’amour de Père.

Dans la nuit, Nafai s’éveilla brusquement, tous les sens en alerte. Il resta couché, l’oreille tendue. Était-ce Issib qui l’avait appelé ? Non, son frère avait toujours la respiration lourde et rythmée du sommeil. Alors, s’était-il réveillé par manque de confort ? Non, le sable sous sa natte rendait le sol plutôt plus agréable que celui de sa chambre. Et ce n’était pas non plus le froid, ni le hurlement d’un chien sauvage au loin, et ce ne pouvait pas être les babouins, qui dormaient toujours dans un silence total.

La dernière fois que cela lui était arrivé, Nafai avait trouvé Luet dans la chambre des voyageurs, et la même nuit, Surâme avait parlé à Père.

Est-ce que j’aurais rêvé, alors ? Surâme m’aurait enseigné quelque chose dans mon sommeil ? Mais Nafai ne se rappelait aucun rêve ; il n’y avait que ce soudain état d’éveil.

Il se leva sans bruit pour ne pas déranger Issya et se faufila sous le tissu maillé qui fermait l’entrée. Dehors, il faisait plus frais, naturellement, mais ils étaient descendus loin dans le sud et l’automne n’était pas encore là ; et puis les eaux de la mer de Rumen étaient beaucoup plus chaudes et plus calmes que celles de l’océan qui baignait les côtes de Basilica.

Les chameaux dormaient paisiblement dans leur petit enclos provisoire. Les gardiens placés aux angles repoussaient jusqu’aux plus petits animaux, qui n’étaient pas encore habitués aux fréquences sonores et aux phérormones qu’émettaient ces appareils. La rivière jouait une musique syncopée sur les rochers, les feuilles des arbres bruissaient çà et là au gré de la brise nocturne. S’il existe un endroit sur toute Harmonie où l’on peut dormir en paix, c’est bien ici ! se dit Nafai. Et voilà que je n’ai plus sommeil !

Il remonta la rivière, puis s’assit sur une pierre au bord du courant. La brise fraîche le fit frissonner ; il regretta fugitivement de ne pas s’être habillé avant de sortir. Mais s’il s’était levé, il n’avait pas pour autant l’intention d’attaquer la journée. Il ne tarderait pas à aller se recoucher.

Observant le paysage autour de lui, il s’arrêta sur les collines basses non loin de là. À moins de se tenir au sommet, on ne pouvait deviner qu’il existait par ici une vallée et un cours d’eau. Il était quand même étonnant qu’à part la troupe de babouins en aval, personne n’y fût installé, qu’on n’y vît nulle trace d’habitation humaine. La vallée se trouvait-elle trop à l’écart des routes commerciales ? Peut-être. Mais aussi, la terre, même bien cultivée, aurait à peine suffi à faire vivre une dizaine de personnes ; l’endroit était trop isolé et peu rentable, sauf pour des voleurs en quête d’un refuge ; mais les routes des caravanes passaient trop loin pour eux. C’était exactement ce qu’il fallait à la famille de Wetchik en ce temps d’exil loin de Basilica, comme si cette vallée avait été préparée pour eux.

Nafai se demanda un instant si elle aurait seulement existé s’ils n’en avaient pas eu besoin. Surâme avait-il le pouvoir de transformer à volonté les paysages ?

Impossible. Dans les légendes, peut-être, mais dans le monde réel, ses pouvoirs semblaient se cantonner à la seule communication, à la retransmission des œuvres d’art dans le monde entier et à l’influence mentale sur ceux qui recevaient des visions ou, plus communément, à la stupeur dont Surâme frappait les gens pour les détourner des pensées interdites.

Voilà pourquoi cet endroit était vide jusqu’à notre venue, songea Nafai. C’est un jeu d’enfant pour Surâme d’abrutir les voyageurs chaque fois qu’ils envisagent de passer par ici pour se rapprocher de la mer. Donc, il a effectivement préparé cette vallée pour nous, mais pas en la créant dans le rocher, pas en obligeant une nappe d’eau souterraine à jaillir pour former une rivière à notre intention ; non, il a simplement empêché quiconque de venir ici, pour que la vallée reste déserte, prête à nous accueillir.

Surâme poursuit un grand but ; il invente des plans dissimulés dans d’autres plans. On écoute sa voix, on se conforme aux visions qu’il infiltre dans notre tête, mais on reste une marionnette ignorant pourquoi ses ficelles se tendent ni à quoi mènera finalement sa danse. Ce n’est pas juste, se dit Nafai. Ce n’est même pas bon, car si les partisans de Surâme restent dans le brouillard, incapables de juger ses buts par eux-mêmes, alors ils ne choisissent pas librement entre le bien et le mal, ni entre la sagesse et la folie ; ils choisissent simplement de se soumettre aux plans de Surâme. Et comment ces plans peuvent-ils être menés à bien, si tous ses partisans sont des moutons prêts à lui obéir sans comprendre ?

Je veux bien te servir, Surâme, de toute mon âme j’accepte de te servir, si je comprends ce que tu cherches à faire, ce que ça signifie. Et si le but que tu poursuis est juste.

Mais qui suis-je pour juger ce qui est juste et ce qui ne l’est pas ?

À cette idée, Nafai éclata d’un rire silencieux devant son propre orgueil. Oui, qui suis-je pour m’ériger en juge de Surâme ?

Un frisson désagréable le traversa soudain. Qu’est-ce qui m’a mis pareille idée en tête ? Et si c’était Surâme lui-même, pour essayer de me mater ? Ah non ! Je veux bien qu’on me persuade, mais pas qu’on me soumette ! Je refuse qu’on me force, qu’on me bande les yeux, qu’on me trompe ou qu’on me bouscule ; je n’accepte que d’être convaincu. Si tu n’as pas assez confiance dans ta propre valeur Surâme, c’est que tu avoues ta faiblesse morale et je refuse de te servir.

Les reflets de lune qui scintillaient sur le cours d’eau se muèrent soudain en éclats de soleil reflétés par des satellites qui tournaient autour de la planète Harmonie. Par l’esprit, Nafai vit les satellites s’échapper l’un après l’autre de leur orbite et tomber, puis se consumer en entrant dans l’atmosphère. Les premiers colons humains de ce monde s’étaient donné des outils qui devaient tenir dix ou vingt millions d’années, une durée proche à leurs yeux de l’éternité, de loin supérieure à celle de l’existence de l’espèce humaine. Mais quarante millions d’années s’étaient écoulées depuis, et Surâme devait fonctionner avec quatre fois moins de satellites qu’au début, moitié moins que ce dont il disposait les trente premiers millions d’années. Pas étonnant qu’il se soit affaibli.

Mais ses plans n’en étaient pas moins importants et ses buts moins nécessaires. Issib et Nafai avaient raison ; Surâme avait été mis en place par les premiers colons dans un unique dessein : faire d’Harmonie un monde où l’humanité ne posséderait jamais la capacité de se détruire elle-même.

N’aurait-il pas mieux valu, se demanda Nafai, changer l’humanité de façon qu’elle n’ait plus envie de se détruire ?

La réponse lui vint avec une telle clarté qu’il sut qu’elle provenait de Surâme. Non, cela n’aurait pas été mieux.

Mais pourquoi ? demanda instamment Nafai.

Une réponse, non, beaucoup de réponses se déversèrent d’un coup dans son esprit, en un tel déferlement qu’il ne put les comprendre. Mais durant les secondes suivantes, des secondes d’une limpidité croissante, certaines idées trouvèrent des mots pour s’exprimer, des phrases aussi claires que si elles avaient été prononcées par une voix. Mais ce n’était pas la voix de quelqu’un d’autre ; il s’agissait de la propre voix de Nafai, qui essayait faiblement de matérialiser dans des mots des fragments épars de ce qu’avait dit Surâme.

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