Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Uniquement à cause des dégâts que tu auras provoqués, Gabya. Quand Basilica brûlera, chaque langue de feu sera estampillée Gaballufix, et l’ultime malédiction de chaque citoyen qui tombera reprendra ton nom.

— Eh bien ! qui se prend pour une prophétesse, maintenant ? Garde tes envolées poétiques pour ceux que la pensée de Surâme fait trembler. Et quant à vouloir m’exiler, que tu réussisses ou que tu échoues, cela n’a aucune importance.

— Tu n’as donc pas l’intention de te plier à la décision du conseil ?

— Moi ? désobéir au conseil lui-même ? Ce serait inconcevable ! Non, on ne me verra nulle part dans la cité une fois que j’aurai été banni, sois-en sûre. »

Mais en même temps qu’il disait ces mots, il activa son holocostume. Il se transforma instantanément en une illusion en armure, et son visage ne fut plus que le masque méconnaissable et vaguement menaçant d’un soldat, un parmi les centaines d’autres pareillement équipés. Luet comprit alors qu’il n’avait nulle intention d’obéir à une sentence d’exil. Il n’avait qu’à porter ce déguisement parfait et personne ne pourrait l’identifier ; il resterait donc dans la cité, y agirait à sa guise et bafouerait les édits du conseil en toute impunité. Alors, les instances politiques seraient impuissantes à libérer Basilica de sa mainmise. Ce serait la guerre civile, et les rues ruisselleraient de sang.

Luet vit aux yeux de tante Rasa que celle-ci l’avait compris également. Son regard était planté dans les yeux vides de l’holocostume de Gaballufix, et elle ne dit rien quand il se détourna et sortit. Elle garda aussi le silence lorsque Luet prit finalement Hushidh par la main et l’emmena au bord du portique pour contempler la vallée des Femmes.

« Il n’y a plus rien entre eux, dit Hushidh. J’ai vu tomber le dernier lien d’amour, ou même seulement d’intérêt. Si Gaballufix mourait cette nuit, elle s’en moquerait. »

Aux yeux de Luet, c’était la plus affreuse des tragédies. Voilà deux personnes que l’amour avait unies, ou quelque chose de proche de l’amour ; elles avaient fait deux enfants, et malgré tout, quinze petites années plus tard, le dernier lien entre elles se rompait. Tout était perdu, tout avait disparu. Rien ne durait, rien. Même ce monde vieux de quarante millions d’années que Surâme avait préservé comme dans la glace, même ce monde fondrait devant le feu. La permanence était toujours une illusion, et l’amour n’était que le masque porté par les amants pour se dissimuler quelque temps la mort de leur union.

10. Les tentes

Wetchik avait dressé ses tentes à l’écart de toute route, dans l’étroite vallée d’une rivière, près des rivages de la mer de Rumen. Ils étaient arrivés au coucher du soleil, juste au moment où une troupe de babouins délaissait son aire d’alimentation, l’embouchure de la rivière, pour regagner ses niches-dortoirs, dans la falaise la plus raide et la plus accidentée de la vallée. Ce furent les cris et les ululements des singes qui guidèrent la caravane sur la fin de son voyage ; Elemak prit soin de la mener loin en amont des animaux. « Pour ne pas les déranger ? avait demandé Issib.

— Non ; pour qu’ils ne salissent pas notre eau et qu’ils ne nous volent pas nos vivres », avait répondu Elemak.

Avant de laisser ses enfants décharger les chameaux et leur donner à boire, avant même qu’ils ne mangent ou boivent eux-mêmes, Père, du haut de sa monture, indiqua la rivière. « Voyez : nous sommes à la fin de la saison sèche, et l’eau coule toujours ici. Désormais, cet endroit s’appellera Elemak. Je le nomme en ton honneur, mon fils aîné. Sois comme la rivière, et que le but de ta vie soit de toujours couler vers le grand océan de Surâme. »

Nafai jeta un coup d’œil à Elemak, qui suivait le discours avec dignité. Le baptême d’un site était un moment sacré, et même si Père adorait l’occasion d’un sermon, Elemak savait que c’était un honneur, le signe que Père reconnaissait sa valeur.

« Quant à cette verte vallée, poursuivit Père, je la nomme Mebbekew, du nom de mon second fils. Sois comme cette vallée, Mebbekew, un ferme canal qui permet aux eaux de la vie de couler, afin qu’elle s’enracine et prospère. »

Mebbekew inclina gracieusement la tête.

Rien ne reçut le nom d’Issib ni de Nafai. Il n’y eut qu’un silence, puis un gémissement de Père lorsque son chameau s’agenouilla pour lui permettre de descendre. La nuit était tombée depuis longtemps quand enfin les tentes furent montées, les scorpions balayés au-dehors et les produits anti-nuisibles mis en place. Il y avait trois tentes : celle de Père, naturellement, la plus vaste bien qu’il y fût seul, puis celle d’Elya et Meb, moins grande, et la plus petite pour Nafai et Issib, dont le fauteuil occupait pourtant une place démesurée.

Nafai ne put s’empêcher de ruminer de lugubres pensées sur l’inégalité du monde, et quand, dans l’obscurité de la tente, Issib lui demanda ce qu’il avait, Nafai se décida à exprimer sa rancœur. « Il baptise la rivière et la vallée des noms d’Elemak et de Mebbekew, alors que l’un fricotait avec Gaballufix et que l’autre lui a sorti des horreurs, qu’il a quitté la maison, et je ne sais quoi encore !

— Et alors ? demanda Issib avec une compassion intéressée.

— Alors, on se retrouve dans la plus petite tente, même si on en a deux en surplus, plus grandes que celle-ci ! » Nafai s’était dévêtu et aidait maintenant Issib, qui peinait sans ses flotteurs.

« Père voulait nous dire quelque chose, répondit Issib.

— Oh oui, et je sais quoi ! Et ça ne me plaît pas ! “Issib et Nafai, vous n’êtes rien du tout !” Voilà ce qu’il a dit !

— Et que devait-il faire, à ton avis ? Donner nos noms à des nuages ? » Issib se tut, le temps que Nafai lui retire sa chemise. « Ou aurais-tu préféré qu’il baptise un buisson à ton nom ?

— Qu’il baptise ce qu’il veut, je m’en fous ; moi, ce que je veux, c’est la justice !

— Prends un peu de recul, Nafai. Père ne va pas faire le tri entre ses enfants en fonction de leur obéissance, de leur coopération ou de leur politesse. Visiblement, l’assignation des tentes obéit à une certaine hiérarchie. » Nafai mena son frère jusqu’à sa natte, la plus éloignée de l’entrée. « Si Elya n’a pas une tente à lui mais qu’il la partage avec Meb, continua Issib, c’est pour le remettre à sa place, pour lui rappeler qu’il n’est pas le Wetchik, mais seulement le fils du Wetchik. En revanche, nous installer dans une tente aussi petite indique à Elya et Meb que Père les estime quand même et qu’il les honore comme ses fils aînés. Il leur rabat leur caquet et il les soutient en même temps. C’est plutôt habile, je trouve. »

Nafai s’allongea sur sa natte, près de l’entrée, dans la position traditionnelle du serviteur. « Et nous, alors ?

— Quoi, “et nous, alors” ? Tu veux te révolter contre Surâme parce que ton méchant papa t’a donné une tente minuscule ?

— Non, bien sûr que non.

— Père compte sur nous pour lui être loyaux pendant qu’il s’occupe d’Elya et de Meb. Avoir la confiance de Père, c’est le plus grand honneur de tous. Je suis fier d’être dans cette tente.

— Évidemment, vu sous cet angle, dit Nafai, moi aussi.

— Allons, dors, maintenant.

— Réveille-moi si tu as besoin de quelque chose.

— De quoi est-ce que je pourrais avoir besoin, rétorqua Issib, ironique, avec mon fauteuil à côté de moi ? »

Son fauteuil était en fait à ses pieds et ne servait presque à rien quand Issib n’y était pas assis. Nafai resta un instant perplexe avant de s’apercevoir que son frère venait de lui décocher une légère réprimande : De quoi te plains-tu, Nafai, alors que moi, loin des magnétiques de la cité, je ne peux plus utiliser mes flotteurs et qu’il faut s’occuper de moi comme d’un bébé ?

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