Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Il doit bien le savoir, répondit Luet ; c’est donc qu’il veut être exilé.

— Alors, que ce soit le plus tôt possible, et bon débarras ! »

Luet attendait une vision de Surâme, un message d’avertissement à présenter au conseil, mais la seule vision fut celle que reçut une vieille femme du quartier de l’Oliveraie : on l’assurait que son fils disparu était toujours vivant et revenait sur un navire attendu bientôt au port. Luet ne sut si elle devait se réjouir que Surâme prit encore le temps de répondre aux prières douloureuses de femmes brisées de chagrin, ou enrager qu’elle perdit ainsi son temps au lieu de sauver la cité avant qu’elle ne se déchire toute seule.

Enfin, le moment tant redouté arriva. La cloche de l’entrée retentit, des poings martelèrent la porte, et quand elle s’ouvrit brutalement, une dizaine de soldats apparurent. La domestique venue à la porte se mit à hurler, et ce n’était pas seulement parce qu’il s’agissait d’hommes armés en période de crise. Luet fut parmi les premières à se précipiter à l’aide de la servante, et elle vit ce qui l’avait terrorisée : tous les soldats portaient des uniformes identiques, avec des armures, des casques et des épées électriques semblables, comme on pouvait s’y attendre ; mais sous les casques, tous les visages aussi étaient identiques.

Ce fut la nièce la plus âgée de Rasa, Shedemei, qui s’adressa aux soldats : « Vous n’avez rien à faire ici. On n’a pas besoin de vous. Allez-vous-en.

— Je ne m’en irai pas sans avoir vu la maîtresse de cette maison ! répondit le soldat qui se tenait devant les autres.

— Elle n’a rien à faire avec vous, j’ai dit ! »

Mais tante Rasa apparut à cet instant, et c’est d’une voix nette qu’elle déclara : « Ne laissez pas entrer ces mercenaires criminels ! »

Le chef des soldats éclata de rire, porta la main à sa ceinture, et en un clin d’œil il se transforma : le jeune soldat au visage inexpressif devint un homme entre deux âges avec la barbe grisonnante et des yeux à l’éclat féroce, corpulent mais sans mollesse, et vêtu non d’une armure mais d’un costume d’une élégance discrète. Un homme de goût et puissant, qui trouvait manifestement la situation d’un comique irrésistible.

« Gabya ! s’exclama tante Rasa.

— Comment trouves-tu mes nouveaux jouets ? » demanda Gaballufix en entrant à grands pas dans la maison. Femmes, fillettes et garçons s’écartèrent devant lui. « C’est un vieil instrument de théâtre qu’on n’utilise plus depuis des siècles, mais il dormait dans une bulle de stase au musée, et les machines de fabrication n’avaient pas oublié comment le dupliquer. On appelle ça des holocostumes. Tous mes soldats en ont, maintenant. Ça les rend un peu difficiles à reconnaître, c’est vrai, mais c’est moi qui détiens l’interrupteur général qui peut couper les appareils quand je le désire.

— Sors de chez moi ! dit Rasa.

— Mais je n’en ai pas envie ! répondit Gaballufix. Je veux te parler.

— Tu peux me parler quand tu veux, mais sans tes soldats. Tu le sais, Gabya.

— Je le savais, oui, autrefois, dit Gaballufix. À vrai dire, ô toi, la plus noble de mes compagnes, inoubliable occupante de mon lit, je savais que mes soldats ne t’impressionneraient pas ; je voulais simplement te montrer la dernière mode. Bientôt, les plus élégants porteront ces costumes.

— Seulement dans leur cercueil ! répliqua tante Rasa.

— Veux-tu tenir cette conversation devant les enfants, ou nous retirerons-nous sous ton portique sacré ?

— Alors, que tes soldats attendent derrière la porte, la porte fermée et barrée.

— Comme tu voudras, ô mère de mon duo de doux oiseaux chanteurs ! Mais ta porte avec toutes ses serrures ne serait pas un obstacle si je voulais qu’ils entrent.

— Les gens certains de leur force n’ont pas besoin de se vanter », répliqua tante Rasa. Elle s’engagea dans le couloir tandis que Shedemei barrait la porte au nez des soldats.

Luet put entendre la conversation qui se poursuivait, alors que Gaballufix et tante Rasa avaient disparu derrière un angle du couloir. « Je ne suis pas obligé de me vanter, disait Gaballufix. Mais ça m’amuse beaucoup. »

Au lieu de répondre, tante Rasa appela : « Luet ! Hushidh ! Venez avec moi ! J’ai besoin de témoins ! »

Sans hésiter, Luet s’élança à grands pas, et Hushidh l’imita. Tante Rasa les avait éduquées, aussi évitèrent-elles de courir ; mais leur vive allure leur permit de surprendre les derniers mots que souffla Gaballufix : « … pas peur de tes sorcerettes ! » disait-il.

Naturellement, Luet ne manifesta pas qu’elle avait entendu. Hushidh devait avoir gardé un visage encore plus impassible.

Sous le portique, Gaballufix ne feignit même pas de respecter la barrière des écrans de tante Rasa. Il gagna directement la balustrade et contempla le domaine interdit aux hommes. Tante Rasa ne le suivit pas, et Luet et Hushidh demeurèrent derrière les écrans. Enfin, Gaballufix revint vers elles.

« C’est un spectacle magnifique, comme toujours, dit-il.

— Pour cet acte seul, tu mériterais d’être exilé », répliqua tante Rasa.

Gaballufix s’esclaffa. « Ah ! ton lac sacré ! Combien de temps crois-tu qu’il se passera avant que les bottes des hommes ne soulèvent sa vase, si les Têtes Mouillées arrivent ? Y as-tu pensé ? Et Roptat et ton Volemak bien-aimé, y ont-ils pensé ? Les Têtes Mouillées n’ont aucune révérence pour la religion des femmes !

— Encore moins que toi ? »

Gaballufix leva les yeux au ciel pour marquer le mépris que lui inspirait cette accusation. « Si on laisse faire Roptat et Volemak, les Têtes Mouillées s’empareront de cette cité, et à leurs yeux, ce qu’on voit depuis ce portique ne sera pas une terre sacrée, mais des terrains municipaux, des sites potentiels de construction, des parcs de chasse, bref un domaine inexploité, avec un lac extraordinaire, à la fois chaud et froid, pour s’y baigner par tous les temps. »

Luet était ébahie : Gaballufix en savait énormément sur le lac ! Quelle femme avait bien pu se laisser aller au point de lui parler de ce lieu sacré ?

Cependant, tante Rasa ne releva pas ces paroles indécentes. « C’est Roptat qui a eu l’idée de faire venir les Têtes Mouillées. Wetchik et moi n’avons jamais réclamé que la traditionnelle neutralité de Basilica.

— La neutralité ! Il n’y a que les imbéciles et les enfants pour y croire ! Il n’existe plus de neutralité quand les grandes puissances s’affrontent !

— Dans la puissance de Surâme, on trouve la neutralité et la paix, répondit tante Rasa, calme devant la tempête. Elle a le pouvoir de détourner les ennemis, de nous rendre invisibles à leurs regards.

— Du pouvoir ? D’accord, peut-être que ton Surâme en a ; mais je n’ai vu nulle part la preuve qu’il ait sauvé de malheureuses cités de la destruction. Comment se fait-il que je sois le seul champion de Basilica, le seul pour comprendre que la sécurité ne peut résider que dans une alliance avec Potokgavan ?

— Garde tes discours patriotiques pour le conseil, Gabya. Devant moi, inutile de te cacher derrière eux. Les chariots étaient l’occasion de profits faciles. Et quant à la guerre, tu sais si peu ce que c’est que tu t’imagines la désirer. Tu te vois aux côtés des redoutables soldats de Potokgavan, repoussant les assauts des Têtes Mouillées, et tu crois qu’on n’oubliera jamais ton nom. Mais moi, je dis que quand tu affronteras ton ennemi, tu l’affronteras seul. Et quand tu tomberas, ton nom disparaîtra des mémoires, aussi vite que la pluie de la semaine dernière.

— Mais la présente tempête, chère compagne non-reconductrice, elle porte un nom et ne sera pas oubliée de sitôt.

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