Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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« Alors, tu es restée dehors toute la nuit ! » dit Hushidh.

Luet ouvrit un œil. La lumière qui entrait par la fenêtre était éclatante, mais le fond de l’air encore froid. Il faisait grand jour, et Luet se réveillait seulement.

« Et tu n’as même pas pensé à sonner à la porte d’entrée !

— Je ne me fie pas toujours à mon intelligence, répondit Luet d’un ton calme.

— J’avais remarqué. Tu aurais dû m’emmener, dans ce cas-là.

— Ben tiens : à deux, on est moins voyants que tout seul, c’est bien connu !

— Et tu allais chez Wetchik ! Il ne t’est pas venu à l’idée que je pouvais connaître le chemin ?

— Mais je ne savais pas que c’était là que j’allais !

— Et toute seule, en pleine nuit ! Il aurait pu t’arriver n’importe quoi. Et toi qui me fais jurer bêtement de ne rien dire à personne ! Tante Rasa a bien failli m’écorcher vive et me mettre à sécher sous l’auvent quand elle a compris que j’étais au courant de ta sortie et que je ne l’avais pas prévenue !

— Allons, ne me fais pas la tête, Hushidh !

— Toute la cité est en ébullition, tu le sais ? »

Une frayeur soudaine transperça Luet. « Non, Hushidh ! Ne me dis pas qu’il y a quand même eu un meurtre !

— Un meurtre ? Non, ça m’étonnerait. Mais Wetchik a disparu avec tous ses fils ; il aurait fomenté un complot pour assassiner Roptat et Gaballufix lors d’un rendez-vous secret qu’il leur aurait donné à sa serre froide, près de la porte de la Musique : c’est ce que Gaballufix prétend avoir découvert.

— Mais c’est faux ! cria Luet.

— Ça, je m’en doute, répondit Hushidh. Je t’ai simplement répété ce que les partisans de Gaballufix racontent. Les rues sont pleines de ses soldats.

— Je suis épuisée, Hushidh, et je ne peux rien faire à tout ça !

— Tante Rasa pense le contraire, dit Hushidh ; c’est pour ça qu’elle m’a envoyée te réveiller.

— C’est vrai ?

— Bah, tu la connais. Elle m’a demandé deux fois – je cite – de “voir si la pauvre Luet continue à se reposer, comme elle en a grand besoin”. À la troisième fois, j’ai fini par piger qu’elle attendait que tu te lèves mais qu’elle n’avait pas le courage de m’ordonner de te réveiller.

— Quelle prévenance de ta part de lire ainsi entre les lignes, ma grande sœur chérie, mon bijou !

— Tu pourras repiquer un roupillon plus tard, ma petite sœur, ma douce baie de yagda ! »

Il ne fallut que quelques instants à Luet pour faire sa toilette et s’habiller, car elle était encore trop jeune pour que tante Rasa exige d’elle une coiffure et une tenue élégantes pour paraître en public. Elle avait ainsi le droit d’être elle-même, gauche et maigrichonne, ce qui demandait évidemment beaucoup moins d’efforts. Quand Luet descendit de la chambre, tante Rasa était dans son salon en compagnie d’un homme inconnu qu’elle lui présenta sur-le-champ.

« Voici Rashgallivak, chère Luet. C’est peut-être l’homme le plus loyal et le plus digne de confiance qui soit, d’après ce qu’a toujours répété mon compagnon bien-aimé.

— Je sers la maison du Wetchik depuis toujours, dit Rashgallivak, et je continuerai jusqu’à ma mort. Je ne viens peut-être pas d’une grande maison, mais je suis néanmoins un vrai Palwashantu. »

Tante Rasa acquiesça. Luet se demanda si elle devait la croire ou mettre en doute ce que disait cet homme ; mais Rasa semblait lui accorder confiance, et Luet décida d’en faire autant, provisoirement.

« C’est donc vous qui avez apporté le message d’avertissement, si je ne me trompe pas ? » demanda Rashgallivak.

Luet lança un regard étonné à tante Rasa.

« Il ne le répétera à personne, dit celle-ci. J’ai sa parole. Nous ne souhaitons pas t’impliquer dans ces tristes affaires politiques, ma chérie ; mais il fallait que Rash soit au courant, afin qu’il ne crût pas que mon Wetchik avait perdu l’esprit. Wetchik, vois-tu, lui a ordonné de faire quelque chose d’insensé.

— Je dois fermer l’exploitation, expliqua Rash sur le ton de la récitation, congédier le plus possible de personnel, me débarrasser de tous les animaux de bât et liquider les stocks. Je ne dois garder que les terrains, les bâtiments et les actifs disponibles, sur des comptes bloqués. Tout ça est très suspect, si mon maître est innocent. C’est en tout cas ce que diraient certains, qui, d’ailleurs, ne s’en privent pas.

— L’absence de Wetchik, dit Rasa, n’a été constatée qu’une demi-heure avant l’arrivée de Gaballufix qui a exigé, en tant que chef du clan Palwashantu, que toutes les propriétés de la famille de Wetchik lui soient remises. Il a même eu l’audace de parler de mon compagnon en se servant de son nom de naissance, Volemak, comme s’il avait été déchu du droit de porter le titre familial.

— Si mon maître a vraiment quitté Basilica définitivement, dit Rashgallivak, Gaballufix était dans son droit. Les propriétés ne peuvent être vendues ni données hors du clan Palwashantu.

— Et je m’efforce d’en convaincre Rashgallivak : c’est parce que tu l’as averti d’un danger imminent, Luet, que Wetchik s’est enfui, il ne s’agit pas d’une machination de sa part pour filer avec la fortune familiale. »

Luet comprit enfin ce qu’on attendait d’elle.

« J’ai en effet parlé à Nafai, dit-elle. Je l’ai prévenu que Gaballufix avait l’intention de tuer Wetchik et Roptat ; c’est du moins ce que mon rêve semblait indiquer. »

Rashgallivak hocha lentement la tête. « C’est insuffisant pour inculper Gaballufix, évidemment. À Basilica, on n’envoie pas les gens au tribunal, pas même les hommes, pour des actes demeurés à l’état d’intention. Mais cela suffit à me persuader de résister à Gaballufix et à ses tentatives de s’emparer des propriétés.

— J’ai été appariée avec Gabya autrefois, dit Rasa, et je le connais très bien. Je vous engage donc à prendre des mesures extraordinaires pour protéger cette fortune, les actifs liquides en particulier.

— Personne n’y touchera, sinon le chef de la maison de Wetchik, répondit Rashgallivak. Madame, je vous remercie, ainsi que vous, ô sage enfant ! »

Et il s’en alla sans un mot de plus. Il contrastait violemment avec les élégants – artistes, scientifiques, hommes de gouvernement et de finance – que Luet avait rencontrés jusque-là dans le salon de tante Rasa. Ceux-ci ne se décidaient jamais à partir, et Rasa était alors obligée de feindre la fatigue ou de prétexter des devoirs urgents à l’école (comme si le personnel enseignant n’avait pas la compétence voulue pour gérer les problèmes sans elle !) Mais il faut dire que Rashgallivak appartenait à une classe sociale qui ne lui permettait pas d’envisager raisonnablement un appariement avec quelqu’un comme tante Rasa, ni aucune de ses nièces.

« Je regrette que tu n’aies pu dormir plus longtemps, dit Rasa, mais je suis bien soulagée que tu te sois réveillée à un moment si opportun. »

Luet acquiesça. « La nuit dernière, j’ai tellement eu l’impression de dormir en marchant que j’avais peut-être besoin de moins de sommeil ce matin !

— Je te renverrais volontiers au lit sur-le-champ, reprit tante Rasa, mais j’ai d’abord une question à te poser.

— Je ne connais sûrement pas la réponse, ma dame, sauf si c’est un sujet qu’on a récemment étudié en classe.

— Allons ! ne fais pas semblant d’ignorer de quoi je parle, s’il te plaît.

— Allons ! n’allez pas imaginer que je comprends quelque chose de Surâme, moi ! »

Luet sentit immédiatement qu’elle avait parlé d’un ton trop désinvolte. Tante Rasa leva les sourcils, et ses narines se dilatèrent ; mais elle contint sa colère et reprit d’un ton calme : « Tu t’oublies, parfois, ma chérie. Tu prétends ne tirer aucun honneur de ce que Surâme t’a faite prophétesse, mais tu t’adresses à moi sur un ton d’impertinence qu’aucune femme de cette cité, jeune ou vieille, n’oserait employer. Que dois-je croire ? Tes humbles paroles ou tes manières orgueilleuses ? »

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