Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— J’aimerais bien que vous ne me parliez pas ainsi, Mère, dit Sevet. Je ne suis pas votre élève. Et même si vous réussissiez à faire exiler Père, ce ne serait pas une raison pour que je choisisse entre vous deux.

— Et si ton père envoyait des soldats pour me faire taire, dis-moi ? Ou bien des tolchocks, ce qui est plus probable ? Si c’était un couteau à sa solde qui tranchait la gorge de ta mère ? »

Sevet contempla Rasa en silence. « Alors, j’aurais un pichalny à chanter pour de bon, dit-elle.

— Je crois que ton père est l’ennemi de Surâme et celui de Basilica. Penses-y sérieusement, ma Sevet à la voix triste, penses-y bien et longuement, parce que quand l’heure du choix viendra, il ne sera plus temps de réfléchir.

— Je vous ai toujours honorée, Mère, parce que vous n’avez jamais essayé de me dresser contre mon père, en dépit des ignominies qu’il disait sur vous. Je regrette que vous ayez changé. » Et avec une grande dignité, Sevet quitta la pièce. Luet, encore étourdie de la brutalité dissimulée sous le vernis d’une conversation élégante, la suivit lentement.

« Luet », murmura tante Rasa.

La fillette se retourna vers la noble femme et son cœur trembla en voyant des larmes sur ses joues.

« Luet, il faut que tu me dises : qu’est-ce que Surâme nous fait ? Que prépare-t-elle ?

— Je n’en sais rien, répondit Luet. Et j’aimerais bien le savoir.

— Mais si tu le savais, me le dirais-tu ?

— Bien sûr !

— Même si Surâme t’ordonnait le contraire ? »

Luet n’avait pas songé à cette éventualité.

Tante Rasa prit son hésitation pour une réponse. « C’est donc cela, dit-elle. Je ne m’attendais pas à autre chose ; Surâme ne choisit pas des serviteurs pusillanimes ni déloyaux. Mais dis-moi ceci, si tu le peux : est-il possible, je dis bien possible, qu’il n’ait jamais existé de complot visant à tuer Wetchik ? Que Surâme ait envoyé son avertissement simplement pour l’obliger à quitter Basilica ? Il faut que tu comprennes que… enfin, j’étais en train de penser… Écoute, Lutya, et si tout ce que cherchait Surâme, c’était à se débarrasser d’Issib et de Nafai ? Ce serait logique, n’est-ce pas ? Ils la gênaient, ils l’occupaient au point qu’elle ne pouvait plus communiquer qu’avec eux. Ne t’aurait-elle pas envoyé cette vision pour leur faire quitter la cité, parce que c’étaient eux, et personne d’autre, qui la mettaient en danger ? »

La première réaction de Luet fut de crier son refus, de faire honte à tante Rasa pour oser parler de façon aussi sacrilège de Surâme, comme si Surâme pouvait agir pour son propre bénéfice !

Mais après réflexion, elle se rappela avec quelle stupéfaction Hushidh avait compris qu’Issib et Nafai étaient peut-être la cause du silence de Surâme. Et si Surâme jugeait que ces deux garçons entravaient sa capacité à guider et protéger ses filles, était-il impossible qu’elle agisse pour s’en débarrasser ?

« Non, dit enfin Luet. Non, je ne le pense pas.

— En es-tu sûre ?

— Je ne suis jamais sûre de rien, sauf de la vision elle-même, répondit Luet. Mais à ma connaissance. Surâme ne m’a jamais trompée. Toutes mes visions se sont vérifiées.

— Cependant, celle-ci, même trompeuse, resterait un instrument de la volonté de Surâme.

— Non, répéta Luet. Non, ce n’est pas possible, parce que Nafai et Issib avaient déjà cessé leurs interférences. Nafai est même allé prier…

— J’en ai entendu parler ; mais quelqu’un d’autre en a fait autant : Mebbekew, le fils que Wetchik a eu de cette lamentable petite putain de Kilvishevex…

— Et puis, Surâme a réveillé Nafai et l’a conduit à ma rencontre dans la chambre des voyageurs. Si elle avait voulu qu’il se tienne tranquille, elle le lui aurait dit et il aurait obéi. Non, tante Rasa, je suis sûre que ce message n’avait qu’un seul sens. »

Tante Rasa acquiesça. « Je sais. J’en étais persuadée. Mais ç’aurait été…

— Plus simple.

— C’est ça. » Elle sourit d’un air lugubre. « Ç’aurait été plus simple si Gaballufix avait été innocent, comme il le prétend. Mais ça ne va pas avec le personnage. Tu sais pourquoi je n’ai pas reconduit son contrat ?

— Non », répondit Luet. Et elle n’avait pas envie de le savoir ; une longue coutume voulait qu’une femme ne dévoile jamais pourquoi elle éconduisait un homme, et poser des questions ou même spéculer sur le sujet constituait un affreux manquement à l’étiquette.

« Je ne devrais pas le faire, mais je vais te le dire quand même, parce que tu es de celles qui doivent connaître la vérité afin de tout comprendre. »

Je suis une enfant, aussi, pensa Luet. Vous ne parleriez jamais de ces choses aux autres élèves de mon âge. Vous n’en parleriez même pas à votre fille. Mais moi, je suis une prophétesse, tout est ouvert devant moi et rien ne doit me rester inconnu, sauf le bonheur…

« Je l’ai évincé parce que j’avais appris qu’il… »

Luet s’était raidie, dans l’attente d’une révélation sordide, mais rien ne vint.

« Non, mon enfant, non. Ce n’est pas parce que Surâme te parle que je dois t’accabler de mes secrets. Va, va dormir. Oublie mes questions, si tu peux. Je connais mon Wetchik. Et je connais aussi Gaballufix ; je les connais tous les deux, jusqu’aux ombres les plus profondes de leurs âmes. C’est pour l’amour de mes filles que je voulais découvrir une chose impossible, comme l’innocence de Gabya. » Elle eut un petit rire. « Je suis telle une enfant qui désire toujours l’impossible. C’est comme ta vision dans les bois, avant que je ne t’aide à monter sous le portique : tu as vu toutes mes nièces les plus brillantes, comme à l’appel d’une liste. » Les plus brillantes ? Shedemei et Hushidh, d’accord, mais Dol et Eiadh, ces femmes peinturlurées et clinquantes ?

« Tu ne sais pas mon bonheur d’apprendre que Surâme les connaissait et les liait à toi comme à moi dans ta vision ! Mais où étaient mes filles, Lutya ? Je regrette que tu n’aies pas vu ma Sevya ni ma Koya. Je le regrette profondément… est-ce stupide de ma part ? »

Oui, pensa Luet. « Non, dit-elle.

— Tu devrais t’exercer à mentir, tu serais plus crédible. Va te coucher, ma gentille prophétesse. »

Luet obéit, mais elle dormit très peu.

Les jours suivants, l’agitation s’accrut dans la cité, au point qu’il devint presque impossible de continuer les cours chez tante Rasa, à cause de l’inquiétude générale, certes, mais surtout de la disparition d’un grand nombre d’élèves, en particulier dans les petites classes ; pourtant, seuls quelques parents retirèrent leurs enfants parce qu’ils désapprouvaient la position politique de Rasa. La plupart furent enlevés des maisons d’enseignement, grandes ou modestes, et renvoyés à leur famille, dont bon nombre partirent pour des vacances anonymes dans des endroits inconnus, sans doute en attendant la fin des heures terribles à venir.

Luet enviait, ô combien, Nafai et Issib, en sécurité au loin, affranchis de la peur constante qui régnait dans cette cité que les poètes avaient si longtemps baptisée « la Montagne de Paix ».

Tandis que la pétition pour son bannissement gagnait des voix au conseil, Gaballufix utilisait ses soldats avec une audace croissante. D’abord, ils étaient plus nombreux, et ils ne feignaient même plus de protéger les citoyennes contre les tolchocks. Ils interpellaient les gens dans la rue, renvoyaient chez eux femmes et enfants en pleurs et frappaient les hommes qui leur répondaient.

« Il est idiot ou quoi ? demanda un jour Hushidh à Luet. Il ne sait donc pas que chaque fois que ses soldats se font remarquer, ça donne une raison de plus à ses ennemis de l’exiler ?

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