Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— De s’en servir pour quoi faire ? demanda Mebbekew.

— Je ne sais pas exactement, répondit Père. Je ne l’ai vu que rarement. Mon grand-père l’a confié au conseil clanique quand il s’est mis à voyager, et mon père n’a jamais cherché sérieusement à le récupérer après la mort de Grand-Père. Aujourd’hui, il est chez Gaballufix. Mais d’après son nom, je suppose qu’il s’agit d’un catalogue de bibliothèque.

— Ça au moins, c’est utile ! dit Elemak. Et c’est pour ça que vous nous renvoyez à Basilica ? Pour y prendre un objet dont vous ne savez même pas l’usage ?

— Pour le prendre et me le rapporter, oui. À n’importe quel prix.

— Vous êtes sérieux ? demanda Elemak, abasourdi. À n’importe quel prix ?

— C’est la volonté de Surâme. Je l’ai senti… même si je… même si ce n’est pas ce que je pense. Moi, je veux que vous reveniez tous sains et saufs.

— D’accord, dit Mebbekew. C’est comme si c’était fait ; pas de problème !

— Faudra-t-il rapporter des vivres de la propriété ? demanda Nafai.

— Il n’y aura plus d’approvisionnement, répondit Père. J’ai ordonné à Rashgallivak de vendre tout le matériel des caravanes. »

Nafai vit Elemak virer cramoisi sous son hâle.

« Mais quand notre exil aura pris fin, Père, comment comptez-vous remettre notre exploitation sur pied ? »

C’était un moment décisif, Nafai s’en rendit compte : Elemak mettait soudain en cause l’irrévocabilité des décisions paternelles. Si Elya devait se révolter, ce serait sur ce point précis, où il ne pouvait voir que la dilapidation de son héritage. Aussi Père lui fit-il une réponse sans ambiguïté.

« Je ne compte rien remettre sur pied, dit-il. Fais ce que je dis, Elemak, ou bien l’état de la fortune du Wetchik ne t’importera plus. »

Et voilà. On ne pouvait être plus clair. Si Elemak voulait un jour devenir Wetchik, qu’il obéisse aux ordres du présent Wetchik.

Mebbekew eut un petit rire sec. « De toute façon, je n’ai jamais aimé ces bestioles puantes, dit-il. Elles ne me manqueront pas. » Son message était tout aussi clair : Je prendrai volontiers ta place comme Wetchik, Elemak ; alors, vas-y, continue, mets Père en rogne pour de bon !

« Je vous rapporterai votre Index, Père, dit Elemak. Mais pourquoi envoyer les autres ? Laissez-moi y aller seul. Ou bien laissez-moi emmener Mebbekew, et gardez les deux petits avec vous. Ils ne me serviront à rien ni l’un ni l’autre.

— Surâme vous a montrés partant tous les quatre, répondit Père. Donc, vous irez tous les quatre à Basilica, et vous en reviendrez tous les quatre. Tu m’as bien compris ?

— Parfaitement, acquiesça Elemak.

— Hier soir, tu te moquais de Nafai parce qu’il disait avoir des visions, poursuivit Père. Mais je t’affirme que tu aurais beaucoup à apprendre de Nafai et d’Issib. Eux, au moins, ils s’efforcent de faire quelque chose. De mes aînés, je n’entends que des plaintes. »

Mebbekew lança un regard appuyé à Nafai, mais celui-ci s’inquiétait davantage d’Elemak, qui, paupières mi-closes, gardait les yeux fixés sur son père. Hier soir, songea Nafai, vous n’avez pas voulu me croire, Père. Et aujourd’hui, vous attisez la haine de mes frères envers moi.

« Vous en savez beaucoup, Elemak et Mebbekew, continua Père, mais malgré tout votre savoir, vous ne semblez pas maîtriser le concept de loyauté et d’obéissance. Prenez exemple sur vos jeunes frères, et vous serez dignes alors de la fortune et des honneurs auxquels vous aspirez. »

Ça y est ! se dit Nafai. Ce coup-ci, je suis mort ! Pendant tout le voyage, ils vont me traiter comme un asticot sur leur fromage. Dans ces conditions, je préférerais rester ici que partir avec eux ; merci beaucoup, Père !

« Père, je ferai ce que vous demandez », déclara Elemak. Mais sa voix était basse et froide, et Nafai en eut l’estomac noué.

Maussade, Elemak se mit donc à préparer le voyage. Comme Nafai l’avait prévu, il feignit de ne pas l’entendre quand il demanda ce qu’il pouvait faire, et Mebbekew lui décocha un tel regard qu’un frisson d’effroi le traversa. Il voudrait me voir mort, se dit-il. Meb voudrait me voir mourir !

Comme on refusait son aide et qu’il était manifestement plus sage qu’il se fit le plus discret possible au cours des heures à venir, Nafai retourna à sa tente pour aider Issib à faire ses bagages, c’est-à-dire surtout à envelopper ses flotteurs et à les mettre dans un sac. Aux regards avides qu’Issib leur lançait, Nafai comprit que son frère ne s’inquiétait pas de ce qu’Elemak ou Mebbekew pensaient de lui : ce qu’il voulait, c’était revenir là où son corps était utilisable, là où il était libre et où l’on n’avait pas à l’habiller ni à le sortir pour faire ses besoins, comme un bébé ou un animal. Quelle prison, ce corps où il est coincé ! songea Nafai.

Enfin le travail fut terminé et Issib installé dans son fauteuil, flottant au-dessus du sol comme un monarque hargneux sur son trône. Il était impatient de partir, impatient de retrouver Basilica.

Comme les autres, se dit Nafai ; mais aucun n’y va pour la bonne raison. Aucun n’y va par désir d’aider Surâme à réaliser son plan.

Il se rendit au bord de l’eau, où il trouva une branche de dix centimètres de diamètre ; il la saisit et entreprit de la plier en forme de fer à cheval. Résistante, elle cédait néanmoins peu à peu à sa poigne.

« Ne la casse pas », dit Père.

Nafai se retourna, surpris. Il lâcha la branche qui se redressa brusquement ; des feuilles lui cinglèrent le visage.

« Il lui a fallu tellement de temps pour pousser, continua Père.

— Je n’avais pas l’intention de la casser.

— Tu n’en étais pas loin. Je connais les plantes ; toi non. Elle n’allait pas tarder à se rompre.

— Allons ! je ne suis pas assez fort !

— Tu es plus fort que tu ne le crois. » Père le mesura de l’œil. « Quatorze ans ! » Il eut un petit rire. « Ce sont les gènes de ta mère, pas les miens, j’en ai peur. Quand je te regarde, je vois…

— Mère ?

— Je vois ce qu’Issib aurait pu être, de corps comme d’esprit. Le pauvre enfant ! »

Le pauvre enfant ! songea Nafai. Pourquoi est-ce que vous ne me regardez pas quelquefois, Père, pour me voir, moi, au lieu d’un enfant imaginaire ? Au lieu d’un petit garçon qui s’invente des visions, pourquoi ne me voyez-vous pas tel que je suis : un homme qui a entendu la voix de Surâme encore plus clairement que vous ?

« J’ai peur, Nafai », dit Père.

Nafai regarda son père dans les yeux. Disait-il cela pour le mettre à l’épreuve ?

« Je vous ai confié une mission plus dangereuse que tes frères ne s’en rendent compte, j’ai l’impression. Mais toi, tu as compris, n’est-ce pas, Nafai ?

— Je crois.

— Oui, après tout ce que tu as vu, tu dois comprendre. » C’était autant une question qu’une réponse. Mais que demandait-il ? Si Nafai savait la vérité sur Elya et Meb ? Non, c’était impossible, parce que Père ignorait tout sur eux. Non, Père demandait si Nafai avait vraiment des visions.

Sa première réaction fut la colère, l’humiliation et la rancune. Puis il comprit qu’il avait tort ; Père avait le droit de lui poser cette question et de prendre son temps pour croire en ses visions, comme Issib l’avait dit. Il essayait tant bien que mal de s’habituer à l’idée que Nafai pouvait être un serviteur de Surâme.

« Oui, déclara enfin Nafai. J’ai vraiment vu. Mais rien à propos de l’Index.

— Gaballufix n’acceptera pas de le lâcher, dit Père. Dans la vision, il le donnait, mais Surâme ne peut tout voir. L’Index n’est pas un simple objet qu’on emprunte. Il est très puissant.

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