Orson Card - Basilica

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Basilica: краткое содержание, описание и аннотация

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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— Si j’échoue, retournez auprès de Père, dit Elemak.

— C’est ça ! s’écria Meb, ironique. On se souvient tous du chemin, tu t’en doutes !

— Non, tu ne peux pas y aller, Elya, dit Issib. De nous tous, tu es le seul qui soit indispensable pour nous ramener.

— Eh bien, j’irai, moi » , déclara Nafai.

Elemak éclata de rire. « Bonne idée ! Je te signale que c’est toi qui ressembles le plus à Dame Rasa ! J’ai l’impression que tu ne comprends pas très bien, Nyef ; si tu te présentes à lui, tu lui rappelleras tout de suite la seule humiliation dont il n’a jamais pu se venger : Dame Rasa qui n’a pas renouvelé son contrat après avoir eu deux filles de lui et qui, moins d’une semaine après, a pris contrat avec Père, un contrat qu’elle n’a pas encore rompu aujourd’hui. Entre seul chez Gaballufix, sans que personne soit au courant de ta présence en ville, Nyef, et tu es mort.

— Eh bien, moi, alors, dit Mebbekew.

— Toi, tu n’arriverais qu’à te soûler ou à te dénicher une femme, répliqua Elemak, et ensuite tu reviendrais en prétendant que tu as parlé à Gaballufix et qu’il a refusé. »

Mebbekew parut jouer avec l’idée de se mettre en colère, puis se ravisa. « Peut-être bien, dit-il. Mais je ne vois pas de meilleure solution.

— Moi, si, intervint Issib : j’y vais et je demande l’Index à Gaballufix. Qu’est-ce qu’il pourrait faire à un infirme ? »

Mais Elemak secoua la tête. « Il pourrait bien te casser en deux si l’envie lui en prenait, voilà ce qu’il pourrait faire !

— Et tu étais l’ami d’un type comme ça ? demanda Mebbekew.

— Frère, pas ami. Je suis son frère. On ne choisit pas sa famille, tu sais, dit Elemak. On fait avec ce qu’on a, c’est tout.

— Il ne ferait pas de mal à un infirme, insista Issib. Ce serait s’humilier devant ses hommes. »

Issib avait raison, Elemak le savait. L’infirme serait peut-être le seul capable de se sortir vivant d’une entrevue avec Gaballufix. Le problème, c’est qu’Elemak ne pouvait permettre qu’Issib ou Nafai lui parle ; Gaballufix risquait de laisser échapper quelque chose de compromettant pour Elemak. Non, il fallait qu’il lui parle lui-même, seul à seul, et peut-être arriverait-il à calmer le jeu et à le convaincre que ce n’était pas lui qui avait averti Père du complot destiné à tuer Roptat et à discréditer Wetchik. Si jamais ils l’apprenaient, Meb, Issya et Nyef ne comprendraient pas qu’à long terme, c’était pour le bien de Père : si on ne le neutralisait pas tout de suite, ce pourrait bien être à son tour de disparaître dans des conditions mystérieuses.

« Écoutez, voilà ce que je propose, dit Elemak : puisque nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord, laissons Surâme décider, à l’aide d’une tradition séculaire : on va tirer au sort. »

Il se baissa et ramassa par terre une poignée de cailloux. « Trois blancs, un noir. » Mais tout en parlant. Elemak coinça un quatrième caillou blanc entre ses doigts à l’insu de ses frères. « Le noir va à Basilica.

— D’accord, dit Meb, et les autres opinèrent du bonnet.

— C’est moi qui tiendrai les pierres, déclara Nafai.

— Personne ne tiendra les pierres, mon cher petit, répondit Elemak. Ça laisse trop de risques de tricherie, d’accord ? » Il leva le bras et déposa les cailloux sur une petite corniche rocheuse au-dessus de sa tête, puis fit semblant de les mélanger. « Mais quand j’aurai fini, tu pourras les mélanger à ton tour, Nafai, dit-il. Comme ça, personne ne pourra savoir quelle pierre est blanche ou noire. »

Nafai s’avança sans tarder, tendit le bras et mélangea les cailloux. Il y en avait quatre, comme prévu ; Elemak savait qu’au contact des quatre pierres, Nafai serait convaincu de l’absence de tricherie. Ce que Nafai ignorait, évidemment, c’est que la noire se trouvait à présent entre les doigts d’Elemak et que les quatre pierres posées sur la corniche étaient toutes blanches.

« Pendant que tu as la main en l’air, Nyef, tu n’as qu’à choisir un caillou ; vas-y. »

Nafai, le pauvre niais, sortit une pierre blanche et la regarda en fronçant les sourcils. Que croyait-il donc ? Il jouait à un jeu d’adultes, voyons ! Aucun de ces gamins n’avait l’air de comprendre qu’un homme comme Elemak, avec de telles responsabilités, ne ferait pas de vieux os sur la route s’il ignorait comment s’assurer que les tirages au sort tournent toujours à son avantage !

« À moi, maintenant, dit Issib.

— Non, coupa Elemak. À mon tour. » C’était là une autre des règles du jeu : il fallait qu’il pioche rapidement, sinon quelqu’un risquait d’avoir des soupçons et de découvrir en vérifiant les cailloux qu’il n’y en avait aucun de noir. Il leva la main, farfouilla avec ostentation parmi les pierres, puis ramena la noire, naturellement – mais avec la blanche en surnombre coincée entre les doigts. Quand ses frères vérifieraient, ils ne trouveraient que deux pierres sur la corniche.

« Tu l’as reconnue au toucher ! dit Mebbekew d’un ton accusateur.

— Ne sois pas mauvais joueur, répondit Elemak. Bon, si tout va bien, on pourra peut-être tous entrer dans la cité. Tout dépendra de la réaction de Gaballufix, vous êtes bien d’accord ? C’est mon frère ; si quelqu’un peut le convaincre, c’est bien moi.

— Moi, j’y entrerai quoi qu’il arrive, dit Issib. J’attendrai ton retour, mais je ne partirai pas d’ici sans faire un tour à Basilica.

— Issya, déclara Elemak, je ne peux pas te promettre que je te laisserai aller en ville. Par contre, avant que tu t’en retournes, tu t’en approcheras assez pour pouvoir utiliser tes flotteurs. Ça te va ? »

Issib acquiesça d’un air lugubre.

« Mais donnez-moi votre parole que personne ne bougera d’ici avant mon retour, poursuivit Elemak.

— Qu’est-ce qu’on fait si Gaballufix te tue ? demanda Meb.

— Il ne me tuera pas.

— Mais qu’est-ce qu’on fait, insista Meb, si tu ne reviens pas ?

— Si à l’aube je ne suis pas revenu, dit Elemak, c’est que je serai mort ou incapable de bouger. À partir de là, mes chers franginets, je ne suis plus responsable de rien et je me fous de ce que vous ferez. Rentrez à la maison, allez retrouver Père, ou bien rendez-vous en ville pour prendre une cuite, vous faire tuer ou vous faire voir, pour moi, ce sera du pareil au même. Mais ne vous faites pas de souci, je reviendrai. »

Ces paroles laissèrent ses frères songeurs ; puis il les emmena vers la ravine, dans un endroit dégagé où personne ne les découvrirait. « Tenez, regardez, dit Elemak. On voit les murs de la cité d’ici. Là, c’est la Haute Porte.

— C’est celle-là que tu vas emprunter ? demanda Nafai.

— À l’aller, oui, répondit Elemak. Au retour, je prendrai celle que je pourrai. »

Là-dessus, il se mit en route d’un pas décidé, en regrettant que la bravoure qu’il ressentait ne fût pas à la hauteur de celle qu’il affichait.

Entrer par la Haute Porte fut beaucoup plus facile que par la porte du Marché ; là au moins, il n’y avait pas d’or à garder. Elemak dut néanmoins se faire examiner le pouce pour prouver sa citoyenneté, et l’ordinateur municipal fut ainsi averti de son entrée. Il ne doutait pas que même si Gabya n’avait pas un ordinateur directement branché sur ceux de la cité – ce qui, bien sûr, aurait été illégal – il disposait certainement d’informateurs au gouvernement municipal ; si l’arrivée d’Elemak à Basilica l’intéressait, il en serait avisé en peu de temps.

Elemak se sentit soulagé de ne pas être retenu par les gardes ; cela prouvait que Gaballufix ne l’avait pas inscrit sur la liste des gens à arrêter sur-le-champ. Ou bien qu’il n’avait pas encore autant de pouvoir qu’il s’en vantait devant ses amis et ses partisans.

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