Francis Carsac - Les robinsons du cosmos

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Depuis le « Robinson Crusoé » de Daniel De Foe qui marqua la naissance du thème, l’histoire de Robinson s’est hissée à la hauteur d’un mythe occidental fondamental. Comme tout mythe, il repose avant tout sur une structure obligatoire. Pour raconter l’histoire de Robinson, quatre « moments » sont indispensables: le naufrage, l’installation, la découverte de « naturels », le sauvetage final. En dehors de ces quatre « passages » nécessaires de l’œuvre, tout peut changer. En variant le décor ou les personnages, on obtient autant de reduplications valables du mythe. Ainsi rien n’oblige Robinson à être solitaire. En envoyant tout un village sur cette île de l’espace qu’est la planète Tellus, Carsac était dans le droit fil du mythe. Mais son œuvre reste proche de celles de Jules Verne ou de Rosny aîné: son Robinson qui se trouve, dès le départ, doté d’un village entier, n’aura aucun mal à se reconstituer une civilisation. Une voiture blindée, un cuirassé ou un champ d’exploitation de pétrole, ne semblent pas lui poser problème. On est ici à l’apogée de la robinsonade triomphante que rien ne limite. Et ce ne sont pas ces étranges Vendredis, sous la forme de centaures extraterrestres, qui sauront nous contredire ! Car l’intérêt primordial de ce roman tient aussi, sans doute, en ceci: il représente l’apothéose d’un mythe. 
D’après Stan Barets (Introduction)

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Vzlik nous avait regardés. Il se mit à l’eau à son tour. Il utilisait à peine ses membres, nageant par ondulation de son corps étendu de tout son long. À mon estimation, il eût rendu dix bons mètres à Michel sur la traversée de la mare. Je relevai Vandal, qui partit immédiatement faire une ample provision de formes animales et végétales diverses. Puis nous continuâmes notre route vers le nord. Nous suivîmes la côte, à quelque cent mètres à l’intérieur des terres. Le sol était assez difficile: une série de vieux anticlinaux érodés se terminant en pointe dans la mer. Trois heures et demie après notre départ, nous rencontrâmes des marais et des hydres. Elles étaient brunes, de très petite taille, ne dépassant pas cinquante centimètres. Elles ne nous attaquèrent pas. Nous contournâmes le marais par l’est. Au déclin du jour, nous touchâmes à sa fin et obliquâmes de nouveau vers l’ouest. La côte était maintenant sableuse et basse. Contrairement à notre habitude, nous roulâmes au clair de lunes, sur un sol idéalement plat, à cinquante à l’heure. Peu avant l’aube rouge, la côte devint chaotique, et nous dûmes de nouveau nous enfoncer dans l’intérieur des terres. C’est ainsi que nous découvrîmes le lac. Nous l’abordâmes par sa rive sud-ouest, basse. À l’est, une chaîne de collines l’abritait. Une végétation abondante l’entourait d’un cercle sombre, de petites vagues phosphorescentes couraient à sa surface, sous la lumière lunaire. Le spectacle était doux et reposant, presque irréel. Craignant que ses eaux n’abritassent des hydres — nous n’avons su que plus tard que ces animaux exigent pour leur développement des marais saumâtres —, nous n’approchâmes pas. Nous stoppâmes sur une éminence, à environ un kilomètre.

Je cédai la garde à Michel et allai dormir. J’étais fatigué, et il me sembla ne me reposer que quelques secondes. Pourtant, quand j’ouvris les yeux, l’aube bleue entrait par la fenêtre. Michel était penché sur moi, un doigt sur ses lèvres. Sans bruit, il réveilla sa sœur.

« Vous allez voir un spectacle digne des dieux ! »

Nous sortîmes, et un cri d’admiration nous échappa. Le lac était d’un bleu profond, un bleu de glacier, serti dans un cadre d’or et de pourpre. Les roches du rivage étaient d’un rouge magnifique, et les végétations, arbres comme herbes, d’une couleur allant du métal neuf au vieil or. À peine, de-ci, de-là, pointait une frondaison verte. Les collines à l’est, qu’Hélios effleurait encore, possédaient la couleur des bruyères fleuries.

« Que c’est beau, dis-je.

— C’est un lac magique, dit Martine. Non, je n’ai jamais rien vu de semblable !

— Le Lac Magique. C’est un joli nom, dit Michel.

— Il lui restera, décidai-je. Réveillons les autres. »

Nous longeâmes le lac tout le jour. Sa surface ondulait doucement sous la brise marine. À peu de distance de son extrémité nord, mais séparés de lui par une puissante barre rocheuse, nous trouvâmes un marais communiquant avec la mer. Pendant que nous le contournions, je décidai d’entrer en contact avec le Conseil. Au même moment, Breffort signala des hydres. Elles étaient de la petite espèce brune, et très nombreuses. Elles entourèrent aussitôt le camion d’un véritable essaim, ne cherchant pas à nous attaquer, se contentant de nous suivre. Après les avoir observées un moment, j’essayai de joindre le Conseil par radio. Cela me fut impossible. Non pas que l’appareil restât muet: de ma vie je n’ai jamais entendu une telle série de sifflements, de couacs et de friture. Ne sachant à quoi attribuer pareil résultat, je renonçai momentanément à mon projet. Brusquement, sans raison apparente, l’essaim d’hydres brunes cessa de nous accompagner.

Nous roulâmes jour et nuit. À l’aube bleue suivante, nous n’étions plus qu’à cent cinquante kilomètres à peu près de l’îlot terrestre. Nous ne pensions pas arriver avant le soir, car je voulais étudier les environs immédiats. Subitement, le Conseil nous appela par radio, et nous apprîmes des nouvelles qui changèrent complètement mes projets.

CHAPITRE VI

LA BATAILLE DES HYDRES

C’était Louis qui nous appelait. Depuis trois jours, les hydres faisaient des incursions continuelles. La veille, elles avaient tué trois hommes et deux bœufs. Elles se laissaient tomber en ordre dispersé et attaquaient au ras du sol, où les fusées ne pouvaient guère les atteindre. La situation était critique.

« Je crois que la meilleure solution sera l’évacuation de ce coin de terre, répondis-je. En dehors des zones marécageuses, nous n’avons pas trouvé d’hydres.

— Cela ne sera pas facile, mais … Allons bon, les voilà qui reviennent ! »

Dans l’écouteur, j’entendis nettement la sirène.

« Reste au micro, dit Louis. Je tâcherai de vous tenir au courant. Peut-être vaudra-t-il mieux … »

Une série de violentes détonations lui coupa la parole, puis la fusillade crépita. Sauf Michel au volant, et Breffort dans la tourelle, tous étaient autour de moi, près de la radio. Le Sswi, très étonné, écoutait lui aussi. Nous n’entendions plus que le sifflement du poste. Inquiet, je lançai un appel. Il y eut un bruit de porte ouverte, puis Louis parla, haletant:

« Foncez ! Soyez ici avant la nuit, si possible. Les saletés se collent maintenant aux toitures, et il est très difficile de les tirer de l’intérieur des maisons. Sortir serait se suicider ! Il y en a au moins trois mille ! En roulant dans les rues, vous pourrez les canarder, Dépêchez-vous ! En certains endroits, elles enlèvent les tuiles !

— Tu as entendu, Michel ? Fonce !

— Plein gaz ! 60 à l’heure !

— Nous serons au village dans un peu plus de deux heures, radiophonai-je. Tenez bon !

— Vous êtes si près que cela ! C’est une chance. Il y en a deux ou trois ici, sur la toiture, mais le plancher du grenier est solide. L’ennui, c’est que je ne puis joindre tous les groupes par téléphone.

— Tu es seul ?

— Non, j’ai six gardes avec moi, et Ida. Elle fait dire à Beltaire de ne pas s’inquiéter.

— Mon oncle ?

— Enfermé dans l’observatoire avec Ménard. Il ne risque rien. Ton frère est avec les ingénieurs, dans le refuge 7. Ils ont une mitrailleuse légère, et ont l’air de bien s’en servir. Je te quitte. Il faut que je prenne contact avec d’autres groupes.

— Ne sors pas, surtout !

— T’en fais pas ! »

Breffort se pencha, cria:

« Alerte ! Des hydres ! »

Je grimpai près de lui. À un kilomètre environ en avant de nous, et à cinq ou six cents mètres d’altitude, une centaine d’hydres, de la grande espèce verte, planaient en nuage.

« Vite, les fusées, avant qu’elles se dispersent ! »

Les tubes lance-fusées latéraux se dressèrent. Me penchant, je vis Vandal et Martine d’un côté, Beltaire et Paul de l’autre, qui y introduisaient les fusées par les panneaux mobiles.

« Breffort, en bas. Occupe-toi du réglage des fusées. Je prends la mitrailleuse. »

Je pointai.

« Feu ! »

Mes obus traçants filèrent vers les hydres, bientôt suivis par le sillage blanc des fusées. Par chance, elles éclatèrent en plein dans ce nuage. Des débris tombèrent en pluie noire, à contre-jour. Les hydres piquèrent vers nous. À partir de ce moment, je fus seul en action. J’en abattis une dizaine. Les autres tournèrent un moment autour de nous, puis, se rendant compte de leur impuissance, partirent au ras du sol.

Nous parvînmes sans autre incident à la mine de fer. Elle était déserte. Au bout de quelques secondes, la porte d’un abri s’ouvrit, et un homme nous fit signe. Michel approcha le camion, et je reconnus le contremaître, Joseph Amar.

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