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Francis Carsac: Ceux de nulle part

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Francis Carsac Ceux de nulle part

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Dans une « galaxie maudite », les Misliks, êtres métalliques (parents littéraires éloignés des « Ferromagnétaux » imaginés par J.-H. Rosny aîné dans « La mort de la Terre ») qui ne peuvent étendre leur empire qu’en éteignant les étoiles, affrontent les Hiss, êtres proches de l’Homme dont la vie est, comme la nôtre, basée sur le cycle du carbone … Un modeste scientifique terrien, le Docteur Clair, sera entraîné, bien malgré lui, à intervenir dans un conflit apparemment étranger à sa planète, dans un monde incommensurablement lointain, qui ne peut être atteint qu’à travers l’« ahun », le Non-Espace et le Non-Temps où flotte l’Espace-Temps. Francis Carsac est, avec Fred Hoyle, John Taine et Isaac Asimov, un des rares scientifiques à avoir écrit de la science-fiction et ce roman, dont l’intrigue est, en apparence, celle d’un banal « space opera », repose en fait sur une hypothèse rigoureusement étayée que Jacques Bergier salue du reste dans sa préface: celle d’un autre univers partageant avec le nôtre un super-espace et un super-temps. Ainsi, les Misliks, les Hiss et les Terriens sont-ils, les uns par rapport aux autres des « Êtres de Nulle Part et de Nul Temps » … Mais, si l’accent est mis sur la science, la fiction, elle, emporte le lecteur dans un passionnant « hyperespace-opera » où se mêlent aventure, humour et poésie.

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Aass susurra quelques mots à Essine. Elle sortit, et, quelques instants après, tous les Hiss étaient rentrés dans l’appareil, laissant les hommes à leur inutile faction.

Toute la nuit, les Hiss travaillèrent, agissant comme si je n’existais pas. Ils ne cherchèrent du reste pas à me cacher quoi que ce soit, et je vis remettre en état un certain nombre d’engins compliqués, dont je ne pus deviner ni le principe, ni l’usage.

CHAPITRE II

VOYAGE DANS LE NÉANT

Quand une aube mouillée éclaircit l’est, au-dessus de la ligne noire des arbres, tout était prêt pour le départ, et les assiégeants étaient encore là. On les entrevoyait parfois remuer derrière les troncs humides. Ils avaient dû passer une inconfortable nuit, sous la pluie et dans l’anxiété. J’étais inquiet moi-même, passablement fatigué, et perplexe: si je ne pouvais sortir du ksill sans être vu, cela signifiait pour moi d’interminables semaines d’enquêtes, d’interviews, d’ennuis de toutes sortes.

Je réfléchissais ainsi, morose, assis dans un fauteuil, dans la salle où j’avais vu pour la première fois un Hiss vivant. Aass me toucha l’épaule:

« Qu’y a-t-il ? Tu émets depuis longtemps des ondes d’inquiétude ».

Je lui expliquai brièvement.

« Ce n’est pas difficile. Tout à l’heure nous allons partir. Nous te déposerons un peu plus loin, dans une autre clairière. Nous te remercions d’être venu nous avertir et surtout d’avoir soigné nos blessés, lors de notre accident ».

Il resta un moment sans rien transmettre.

« Nous ne pouvons songer à t’emmener sur Ella. La loi est formelle: pas de contacts avec les planètes où la guerre existe encore. Je le regrette. Ton monde me semble comporter à la fois beaucoup de sauvagerie et beaucoup de civilisation. Plus tard, quand votre humanité se sera assagie, nous reviendrons. Peut-être même avant, si le danger des Misliks se précise assez pour que la loi soit abolie. À moins que d’ici là votre humanité se soit détruite elle-même, comme celles des planètes Aour et Gen, du soleil Ep-Han. Comment nommez-vous votre planète ?

— Terre, dis-je, tout au moins dans mon pays. Ailleurs Earth …

— Tserr, répéta-t-il à haute voix. C’est curieux. Dans notre langue, cela signifie violence, mais aussi force. Et Eurss, c’est l’orgueil. Viens avec moi ».

Il me conduisit dans la pièce qui renfermait les appareils les plus compliqués. Souilik s’y trouvait, avec Essine et une autre « femme ».

« Nous allons partir. Mais auparavant, il convient d’éloigner tes compatriotes. Il est dangereux d’être trop près d’un ksill qui décolle ».

Souilik manœuvra quelques délicates manettes, Essine éteignit la lumière, et la clairière se dessina sur la paroi. Les paysans montaient toujours leur garde têtue derrière les arbres. Aass émit le petit sifflement saccadé qui sert de rire aux Hiss.

« Regarde bien », me transmit-il.

Derrière un tronc noueux, aussi nettement visibles que si j’avais été à trois pas, pointaient un bord de chapeau, un canon de fusil, et une moustache raide: le père Carrère ! Subitement il jaillit de derrière son arbre, bousculé cul par-dessus tête, perdant son fusil, roulé dans les ajoncs et les bruyères, gesticulant, lâchant une merveilleuse bordée de jurons patois, que retransmit fidèlement l’appareil d’écoute. Il disparut derrière un fourré de jeunes châtaigniers. À droite et à gauche, ses compagnons subissaient le même sort.

Aass jeta un ordre.

« Ils sont assez loin, m’expliqua-t-il. Nous partons ».

Je n’entendis nul bruit, je ne sentis pas la moindre vibration, et, chose qui me surprit, je n’eus pas la moindre sensation d’accélération. Le sol s’enfonça rapidement sous nous. J’entrevis la clairière, avec la trace du ksill marquée par les ajoncs écrasés. Nous étions déjà loin.

« Il y a une autre clairière à quelque distance à l’est, dis-je. Vous pourrez m’y déposer ».

Maintenant que les Hiss allaient sortir de ma vie à jamais, je me trouvais plein de curiosité à leur égard, dévoré du désir de partir avec eux, et bouleversé de rage à l’idée qu’un concours stupide de circonstances ne me permît pas d’en apprendre davantage à leur sujet. Déjà la nouvelle clairière se dessinait, plus étroite que celle au Magnou, mais largement suffisante. Nous descendions maintenant très vite.

À ce moment, par hasard, je regardai le ciel sur l’écran. À notre gauche, grossissant rapidement, trois points noirs groupés arrivaient. Je compris vite de quoi il s’agissait: trois des nouveaux Mirages III du camp de Périgueux, capables d’une vitesse dépassant 2000 km/h.

« Attention, danger ! », criai-je, sans penser que les Hiss ne pouvaient comprendre notre parole articulée.

Aass les avait vus également, et, au lieu de continuer à descendre, nous montâmes. Les chasseurs nous suivirent. L’un d’eux nous dépassa, si proche que je vis nettement le pilote casqué et masqué dans le cockpit.

À son poste de pilotage, Souilik manœuvra fébrilement une série de manettes. Nous laissâmes loin derrière nous les chasseurs, petits points noirs diminuant de taille, de plus en plus bas, de plus en plus loin. D’instant en instant s’agrandissait la surface de la Terre que je pouvais embrasser d’un seul coup d’œil. Le ciel vira au bleu foncé, à l’indigo, puis au noir, les étoiles apparurent en plein jour. Je compris que nous quittions l’atmosphère !

Moins d’une demi-heure après notre départ, la Terre était visible en son entier, grosse boule bleuâtre barrée de traînées blanches.

Nous restâmes immobiles dans l’Espace tout le temps du « conseil de guerre » qui se tint devant moi. Mes compagnons ne firent rien pour me cacher la discussion en cours. Au contraire Essine ne manqua pas de me transmettre toutes les parties importantes. En gros, Aass était d’avis d’attendre la nuit pour me débarquer. Souilik, au contraire, appuyé par Essine et par deux autres Hiss, voulait m’emmener sur leur planète Ella. Son principal argument semblait être que j’étais un représentant de la « planète humaine » la plus éloignée qu’ils connussent, que d’autre part la règle de ne point établir de relations avec les mondes où régnait encore la guerre ne concernait que les planètes galactiques, et non les extragalactiques. Il était évident, ajoutait-il, que notre humanité n’avait pas la moindre notion du « chemin de l’ahun », et que, en conséquence, Ella ne courait aucun danger. Il serait toujours temps de me ramener. En outre, qui pouvait négliger le moindre appui, quand les Misliks menaçaient à moins d’un million d’années-lumière ? Qui pourrait surtout, insista-t-il, négliger l’appui d’une humanité à sang rouge ?

Finalement Aass se tourna vers moi, et me dit:

« Si vous le voulez, nous allons vous emmener sur notre planète, à condition que nos aliments puissent vous convenir, car le voyage est long. Vous allez donc manger avec nous. Si tout va bien, nous partirons ensemble pour Ella. Nous vous ramènerons plus tard ».

Et c’est ainsi que je pris mon premier repas extraterrestre, repas qui devait être suivi de bien d’autres. La « soucoupe » ou, comme je dirai à partir de maintenant, le ksill, se tenait immobile, à environ 25 000 kilomètres de la Terre.

Chez les Hiss, le repas, sauf dans le cas de banquets solennels, se prend debout. Nous mangeâmes dans la pièce même où nous nous trouvions. Les aliments consistaient en une gelée rose, de très bon goût, des biscuits qui me parurent faits avec de la farine d’une céréale, arrosés d’un liquide ambré rappelant l’hydromel. Les assiettes et les cuillers étaient d’une matière transparente bleue, très belle, et, je m’en convainquis en laissant tomber mon assiette, absolument incassable. À mon grand soulagement je fus rapidement rassasié, et je digérai parfaitement cette nourriture.

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